Le joueur de Tottenham, d’habitude réservé, s’est contenté d’un petit tour du côté de la zone mixte pour répondre brièvement aux questions des journalistes. Juste le temps de nous faire part de son désir de commencer la compétition officielle, il a évoqué le côté technique de la partie, en parlant des adversaires, plus particulièrement de la Belgique, de son ami Chadli, de qui il se méfie déjà.
Parlez-nous de l’état général du groupe à l’approche du premier match ?
Le groupe s’est très bien préparé, on a travaillé très dur avant d’arriver à cette Coupe du monde.
Le voyage au Brésil a été suivi d’une période d’adaptation, surtout à cause du décalage horaire, avez-vous ressenti ce déréglage ?
Oui, il y a eu cela pendant 2 à 3 jours, mais après, on a retrouvé le rythme et on s’est remis à travailler.
On sait que vous avez programmé plusieurs séances de visionnage, qu’est-ce que vous avez remarqué dans cette équipe de Belgique, avez-vous mis la main sur leurs points faibles ?
Comme prévu, on a remarqué qu’il s’agit d’une très belle équipe, avec de très, très bons joueurs, qui jouent dans de grands clubs européens, il faudra se méfier d’eux, comme il faudra se méfier de la Corée et de la Russie.
Votre coéquipier Chadli dit beaucoup de bien de vous. Il vous considère comme un très bon joueur qui représente l’avenir de cette équipe algérienne, un mot sur ça ?
Lui aussi du côté belge, il fait partie des joueurs confirmés, c’est un très, très bon joueur, il pourrait nous faire très mal, il faudra par conséquent être très solide.
Est-ce que vous êtes en contact avec lui depuis que vous êtes ici ?
Non, pas de contact, on préfère rester l’un à l’écart de l’autre, pour une meilleure concentration. On aura ensuite tout le temps de refaire les matches et d’en parler.
Les Belges redoutent la ligne offensive algérienne, pensez-vous qu’ils ont raison ?
On a une très bonne ligne offensive, et je pense qu’on peut faire mal à n’importe quelle équipe, mais après, un match se joue pendant 90 minutes, et il y a aussi la partie défensive.
Le coach parle du soutien vital des attaquants à vous les joueurs évoluant dans un registre plus défensif…
Bien évidemment, il nous arrive nous aussi d’être présent aux avant-postes pour attaquer et créer le surnombre, c’est ça la solidarité au sein d’un groupe sur une pelouse. A leur tour, les attaquants doivent impérativement aider derrière, et je pense qu’ils le font déjà, il ne reste qu’à bien appliquer tout ça le jour J.
On parle beaucoup de pression, confirmez-vous que le groupe est sous pression à l’approche de ce match ?
Oui, un petit peu de pression, mais plus excités et curieux de voir comment est ce premier match.
On vous annonce titulaire avec Taïder au milieu et avec Medjani juste derrière, quel est votre commentaire sur cette tactique de jeu ?
On ne sait pas encore sur quel schéma on va se baser définitivement, mais dans le cadre de ce dispositif, je crois que l’EN a montré un bon visage, surtout contre la Roumanie, et c’est sur la base de cette partie qu’on va préparer les rencontres à venir, à commencer par la partie de mardi prochain.
Un mot sur le match d’ouverture entre le Brésil et la Croatie ?
On a vu que ça se jouait sur rien du tout, sur une petite erreur et tout peut basculer, c’était une bonne leçon, il faut en tirer les conclusions.
S. M. A.