EN : Vahid nous a menti

Désillusion. L’équipe nationale est tombée hier dans ses travers, concédant, logiquement, la défaite contre la Belgique sur le score étriqué de 2 buts à un dans un match comptant pour la première journée du groupe H.

 Une défaite très amère. Elle est difficile à digérer dans des circonstances pourtant favorables aux Verts. D’abord, les Belges avaient sur- estimé les hommes de Vahid. Ensuite, ces derniers ouvrent la marque par Feghouli sur pénalty. Et enfin, terminer la première période victorieux. Autant de facteurs qui plaidaient en faveur de l’Algérie. Mais le sélectionneur national Vahid Halilhodzic en a voulu autrement. Il a offert la victoire aux Diables, pourtant pas au sommet de leur talent. Cette défaite est, sans conteste, celle de l’entraîneur Vahid Halilhodzic. Il n’a pas tenu sa promesse faite la veille en conférence de presse. Il a fait croire aux Algériens que ses poulains allaient se battre. «Même s’il le faut, on mourra sur le terrain. En cas de défaite, sachez que ce sera avec les honneurs», dixit Vahid. Du coup, l’on s’attendait à une équipe respectant son jeu basé sur l’offensive. On s’attendait également à des joueurs prêts à mourir sur le terrain. Ce n’était pas le cas en fin de compte. D’entrée, les Verts ont affiché leurs intentions défensives. Deux rideaux défensifs sont érigés par Vahid. En parallèle, un travail offensif très limité. Les coéquipiers de l’excellent gardien M’Bolhi donnait cette (fâcheuse) impression d’évoluer le frein à la main. Un plan de jeu qui fera l’affaire des Diables suffisamment rompus pour renverser les situations les plus contraignantes. Des orientations donc exclusivement défensives qui ne correspondent nullement aux «faux rêves» qu’il tentait de nous vendre. «Je vous ferai oublier le match de l’Allemagne de 1982» lâchaient encore la nuit du cauchemar. Ce n’était pas non plus le cas. Difficile, voire impossible, de prendre faire oublier aux Algériens la génération d’or des années 1982. Surtout avec un plan de jeu excessivement et abusivement défensif. Le match de Vahid n’avait rien d’algérien prêt à mourir avec les honneurs. Ratage lamentable. Le rêve demeure toutefois permis. Avec l’unique condition de jouer avec un esprit de vrai Algérien.  

M. F.

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