La preuve, Courtois n’a pas eu un seul ballon tout au long du match. En seconde mi- temps, les changements que j’ai apportés se sont avérés payants. La vitesse que j'ai apportée grâce à mes changements a fait la différence après la pause. J’assume pleinement mes choix et je ne les regrette pas.
Je savais qu’on allait marquer. les joueurs avaient l'air abattu dans les vestiaires, mais je leur ai dit que j'étais certain qu'on allait marquer.
Nous avons ensuite effectué une seconde mi-temps pleine. On a privé l’équipe algérienne de ballons. On les a encore fatigués et c’était le moment de leur asséner le coup de massue.
Dans un match de Coupe du monde, c’est toujours difficile de réagir quand on est menés. Mais ce qui est positif, c’est qu’on ne s’est pas énervés et on a fait preuve de patience pour arriver à marquer. Je pense que nous avons fait un match parfait.
Nous avons trois points, on n'est encore nulle part mais on a montré notre force de caractère. Maintenant, il faut penser au prochain match contre la Russie où il faudra confirmer.
Concernant l’équipe algérienne, je pense qu’elle a refusé de jouer pour guetter la moindre erreur de notre part. elle est venue avec cette faute qui a emmené le penalty. Mais ensuite, à force de les faire courir, on les a fatigués et à un certain moment il n’y a plus d’essence et ça devient difficile et ils commettent des erreurs comme au moment où l’équipe algérienne a voulu attaquer. Nous les avons pris en contre. C’est très tactique aussi bien du côté de Halilodzic que de ma part. Nous avons décortiqué tout le jeu de l’équipe algérienne que j’ai trouvée pas conquérante.»
D.R.