Le milieu de terrain algérien refait le match face à la Belgique. Pour lui, l’équipe tenait bon jusqu’à cette égalisation. Il refuse de baisser les bras et veut oublier cette partie et pense à la prochaine, le 22, face à la Corée du Sud.

70 minutes durant lesquelles l’Algérie menait un but à zéro, on croyait au match nul, mais, au final, il y a deux buts à un. Vos impressions…

Oui, enfin 80 minutes, je crois. C’est dommage, car il y avait quelque chose à faire. Honnêtement, on était préparés, on avait bien tenu en place pour les attendre bas et procéder par des contres. Ça nous a réussi en première mi-temps. On a fait le match qu’il fallait, mais il nous a manqué quelque chose pour accrocher le match nul.

 

Justement, qu’est-ce qui vous a manqué ?

Maintenant, je ne saurais pas vous le dire. Le match est passé.

 

Est-ce qu’on aurait pu oser en deuxième période ?

Oui, mais en première mi-temps, on est restés bas et ça nous a souri. En deuxième mi-temps, on fait la même chose et ça se passait bien. Voilà, ils ont marqué sur un centre. On était solides tactiquement.

 

En seconde période, on n’arrivait pas à nous projeter vers l’avant. Est-ce dû au fait que les Belgeis étaient très haut ?

Si on regarde le match, on était très bas aussi en première mi-temps. C’est vrai, on arrive à se projeter devant et ça nous a souri, puisque sur les deux, trois fois où on est arrivés, on a réussi à avoir le penalty. Après, on voulait les attendre et procéder par contres parce qu’on était bien en place tactiquement, on s’aidait les uns les autres. Il nous a manqué quelque chose pour accrocher le match nul.

 

Saphir, chez tous les joueurs on sent beaucoup de regrets, vous vous dites qu’on a raté quelque chose aujourd’hui…

Franchement, oui. Moi, je me dis qu’on a raté quelque chose parce que  ça aurait pu être un match historique. On était tous motivés avant le match, mais c’est le mektoub, il faut accepter et aller de l’avant.

 

Est-ce que la chaleur vous a gênés ?

Non, honnêtement, la chaleur c’était pour les deux équipes. Il ne faut pas se cacher derrière le soleil. Personnellement, ça ne m’a pas gêné, car c’était pour les deux équipes. Il ne faut pas se cacher derrière ça, car le plus important, c’est d’être sortis la tête haute.

 

Comment se remobiliser alors qu’on était tout proches d’un match historique ?

Justement, il faut être comme on l’a toujours été, solidaires, rigoler, s’amuser ensemble et sur le terrain, jouer comme des frères. Représenter notre pays de la meilleure des façonnes est la seule chose qu’il faut se mettre en tête.

 

Comment avez-vous vécu votre premier match de Coupe du monde ?

Pour une première, c’était plutôt bien. Il y avait de l’émotion lors de l’hymne national. Ça fait bizarre.

 

Et le public…

On était au courant, donc ça ne nous choque pas.

 

Comment se présente le match à venir face à la Corée ?

Face à la Corée du nord, il faudra d’abord oublier ce match-là, bien se reposer ce soir et demain, incha Allah, bien préparer cette rencontre et travailler.

A. H. A.