Attaquer, mais sans se découvrir derrière comme face au Togo

Bizarrement, nous avons une impression de déjà-vu en ce début de Coupe du monde pour les Verts. En effet, notre équipe nationale, à sa tête Vahid Halilhodzic, na pas complètement cru en ses chances face au Belges. Ces derniers, malmenés en première période face à Bougherra et ses coéquipiers, auraient pu avoir la mauvaise surprise de mal entamer cette Coupe du monde s’ils avaient su gérer cette rencontre. Des Belges qui, pourtant étaient donnés hyper favoris avant le début du match. «Vous nous avez fait faire notre plus mauvaise première mi-temps depuis des siècles», ont avoué à l’unanimité les journalistes belges présents au stade mardi dernier.

C’est dire que les Algériens ont trop respecté les Diables rouges, comme ils avaient aussi trop respecté la Tunisie en Afrique du Sud lors de la CAN 2013. Ce jour-là, et contre toute attente, le coach bosnien décide de changer sa façon de jouer en incorporant trois milieux récupérateurs, alors qu’il avait évolué durant toutes les éliminatoires avec seulement deux milieux défensifs. Au final, l’Algérie perd sur un score d’un but à zéro.

Dimanche dernier contre les Diables rouges, l’entraîneur national a opté pour un jeu défensif en seconde période en décidant de subir la rencontre, alors que des joueurs comme Djabou et Brahimi, qui savent garder le ballon, auraient pu être utiles.

Il est clair donc que des changements sont attendus dimanche prochain, mais ce qu’il ne faudrait surtout pas commettre ce sont les erreurs du deuxième match de la CAN. Face au Togo, notre équipe avait opté pour un schéma plus offensif, mais derrière ce ne fut pas l’assurance tous risques. Du coup, on encaisse deux buts et l’Algérie se fait éliminer après seulement deux rencontres, ce qui fut une grosse désillusion pour les joueurs et les supporters algériens.

Pour cette deuxième rencontre contre la Corée du Sud, l’Algérie a encore toutes ses chances de qualification d’autant plus que le premier match des Sud-Coréens s’est soldé par le score d’un but par tout face à la Russie. Un seul point donc nous sépare de notre prochain adversaire. Il faudra certes jouer pour gagner, mais tout en gardant un équilibre défensif afin de ne pas se faire surprendre comme ce fut le cas contre le Togo durant la CAN, car une deuxième défaite sera synonyme d’élimination directe.

Changement. C’est dire que même si l’entraîneur national décide de faire des changements pour ce deuxième match déjà décisif, il est impératif qu’il ne fasse pas de grands chamboulements dans sa façon de jouer notamment derrière, car cela risquerait de créer un total déséquilibre qui pourrait coûter très cher. Le mieux sera donc de trouver la formule magique comme ce fut le cas en seconde période face à la Roumanie où on a pu voir un bloc compact qui a su tenir le coup tout en remportant le match.

Asma H. A.