Rafik, votre dernier but marqué remonte à la CAN 2010 face au Mali. Vous marquez aujourd’hui. Comment avez-vous vécu ce but ?
Evidemment, j’étais content. Ce but m’a fait rappeler le but lors de la CAN en 2010 mais aussi ça a aidé l’équipe à mieux gérer ce match. C’était pour moi, ma famille et tous les gens qui m’aiment.
Racontez-nous ce but…
C’est un très bon centre de Djabou et je pense que j’ai eu un bon timing. Je n’ai vu personne, pour moi, c’était plus le timing et j’étais concentré sur le ballon. J’ai mis la tête et ai devancé le gardien et voilà.
Vous marquez trois buts en première mi-temps, un lors de la seconde, vous encaissez deux buts. Sentez-vous la montée en puissance du groupe ?
Pour moi c’est clair, on l’attendait. Le premier match fut face à une très bonne équipe et puis avec notre groupe composé de jeunes, le facteur expérience a grandement joué. On a montré du bon et du moins bon. On a appris la leçon. Je pense que sur ce match-là, on a voulu la victoire et nous sommes allés la chercher.
On est à un point du bonheur face à la Russie qui a perdu mais qui a montré de très grandes qualités…
Il nous reste une finale à jouer. Il n’y a pas de place aux calculs, il faut penser à cette finale que nous allons disputer. Il faudra rentrer pour gagner et tout donner durant cette partie. Ce ne sera pas une mince affaire, mais l’essentiel est de rentrer et de tout donner.
Physiquement, vous étiez fatigués lors des 20 dernières minutes comme face à la Belgique. Est-ce votre sentiment ?
Peut être oui, on n’a pas couru derrière le ballon. Je dirais aussi que le 2e match ça relance l’état physique du groupe. Donc, je pense que ça n’a pas été spécialement le cas.
Quelles consignes vous a données le coach après la victoire ?
Bien sûr, il a explosé de joie comme nous tous, il nous a félicités. Cependant, il nous a rappelés qu’il reste encore une finale à jouer et rentrer dans l’histoire du football algérien.
Est-ce que les joueurs sont derrière leur coach ?
Bien entendu, on est tous unis comme une famille pour honorer le football et honorer l’Algérie dans cette Coupe du monde.
Qu’est-ce qui s’est passé lors des 10 premières minutes de la 2e période ?
C’est normal dans un match de football, quand une équipe mène trois buts à zéro, l’autre équipe pousse. Dommage, on a encaissé un but d’entrée de jeu mais Dieu merci on a su rebondir.
Comment se présente le match face à la Russie ?
Il sera vraiment difficile, c’est une très bonne équipe qui joue très vite. Il faut rester solides et travailler encore plus pour être prêts pour cette rencontre.
Allez-vous jouer le match nul ?
Pas du tout, comme je l’ai dit, on va rentrer sur le terrain pour tout donner et essayer de gagner cette rencontre pour assurer la qualification incha Allah.
On retrouve le Halliche de 2010, 2011. Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien Elhamdoulilah. J’ai toujours été là. Dieu merci, maintenant, on est devant au classement, ça prouve qu’on a bien travaillé et j’espère qu’on le sera encore.
A. H. A.