Alors que la majorité des supporters des Fennecs ont rallié Curutiba par bus peu après l’exploit des Verts face aux Sud-Coréens, la délégation conduite par le Groupe Benamor a rallié la ville de Foz do Iguazo. Ainsi, la quarantaine d’heureux élus a donc pris place dans l’avion pour rejoindre cette magnifique ville, mitoyenne de l’Argentine et du Paraguay, renommée pour ses chutes d’eau trois fois plus imposantes que celles du Niagara, aux Etats-Unis et au Canada. Après une nuit à l’hôtel et un bon sommeil réparateur, les Benamor Boys ont pris, le lendemain, la direction du Parc national d’Iguazu, un site exceptionnel où la verdure vous saisit de tous les côtés, sous une pluie qui ne s’arrête presque jamais tant elle s’abat quasi quotidiennement à longueur d’année. On avait l’habitude de voir ça à la télé, notamment lors de la célèbre émission Ushuaia nature de Nicolas Hulot, cette fois on pouvait dire qu’on y était, presque, tant le même décor s’offrait à nos regards émerveillés.
Laïd Benamor et son oncle voient Slimani et Djabou marquer
Une fois parvenus face aux chutes, tout le groupe s’est spontanément réuni pour une photo souvenir et où, sans nul doute, chacun a eu une pensée pour le match de ce jeudi entre l’Algérie et la Russie, non sans formuler le souhait de voir la bande à Capello chuter comme les Sud-Coréens quelques jours auparavant…
Il faut dire que les Benamor sont très optimistes quant à l’issue de la rencontre décisive que les Verts livreront aujourd’hui. Laïd Benamor, le patron du Groupe, n’hésite pas y aller de son pronostic, évidemment favorable aux Fennecs dont il est un fervent supporter. «Personnellement, j’y crois fermement, je vois bien l’Algérie l’emporter 2 à 0», nous a confié le boss du Groupe Benamor, en précisant même que «ce sont Slimani et Djabou qui marqueront les deux réalisations !» Il n’est pas le seul à le penser, puisque Abderrahmane Benamor, son oncle, très connaisseur en matière de foot, parie lui aussi sur un succès des Verts «avec deux buts inscrits par Slimani et Djabou», sauf que ammi Abderrahmane, du haut de ses 76 ans, s’attend à «une victoire algérienne sur le score de 2 à 1 !» L’expérience a parlé, reste à la confondre avec la réalité du terrain et ce qu’elle livrera dans l’après-midi au stade Curutiba…
H. D.