Si Mario Gómez (Fiorentina) et Marcel Schmelzer (Dortmund) n’ont pas été retenus pour disputer la Coupe du monde au Brésil, de très beaux noms figurent dans l’effectif emmené par Joachim Löw. Avec une préférence pour le fonctionnel, à tous les postes ou presque. A commencer par une ligne défensive où Philipp Lahm pourrait être amené selon les besoins à évoluer tantôt sur le côté droit, tantôt milieu défensif, tandis qu’un Mats Hummels ne rechignera jamais à apporter le danger de la tête sur coups de pied arrêtés.

Avec Schweinsteiger et Khedira à la relance, le volume de jeu devrait être de la partie et permettre d’avoir le contrôle du cuir tout en assurant une couverture défensive solide malgré un net penchant offensif. Le quatuor offensif est interchangeable à souhait, tant la polyvalence est de mise. Hormis Klose et Podolski, seuls véritables 9 de l’effectif, les, Özil, Götze, Kroos, Müller, Schürrle ou encore Draxler peuvent évoluer à peu près partout et s’adapter à toutes les combinaisons. De quoi permettre à Joachim Löw de beaucoup faire tourner au risque de ne jamais réellement dégager de onze type.

Le joueur clé : Thomas Muller

Véritable machine à buts en sélection, le joueur du Bayern Munich est en train de s’installer doucement mais sûrement comme étant le buteur de la sélection en cette Coupe du monde. et ce n’est pas son triplé face au Portugal qui va le contenter puisqu’il a frappé une fois de plus face aux Etats-Unis. Avec 4 buts à son compteur, Muller est en train de mettre tout le monde d’accord lors de cette première phase et s’installe comme un leader technique sur le terrain. aligné en faux numéro 9, le joueur a plus de liberté de mouvement et se positionne très bien sur le terrain. sa frappe de balle est chirurgicale car s’il parvient à trouver le cadre, ce sera à coup sûr un grand danger pour le portier adverse. Non content de sa saison à cause d’un temps de jeu réduit en club, le joueur est en train de répondre présent au Mondial et est pratiquement le danger numéro 1 des Allemands. Son plus grand atout est son opportunisme qui lui permet de flairer les bons coups, toujours bien placé, il rôde autour de la surface de réparation tel un vieux briscard et ça lui réussit bien pour le moment. Un véritable danger pour les défenseurs algériens.

Le patron de l’équipe : Bastian Schweinstiger

Si on trouve beaucoup de difficultés pour dresser le portrait de la star de l’équipe allemande, tout le monde est unanime pour reconnaître qu’un seul joueur est le patron de l’équipe et il a pour nom Bastian Schweinstiger. Le joueur du Bayern Munich (31 ans) est le véritable rouleau compresseur de l’équipe. Son aura est tel que le sélectionneur Joachim Low s’est montré plein d’éloges envers son joueur et a mis l’accent sur l’impact qu’amène le joueur dans un match. Un des meilleurs face aux USA, le joueur du Bayern est en train de monter en puissance et est le capitaine de bord de la sélection car il oriente ses équipiers sur le terrain et ne rechigne pas sur l’effort pour apporter son aide à son équipe.

Un sélectionneur porté vers l’attaque

Le sélectionneur national allemand a pour nom Joachim Low. Celui qui était l’adjoint de Klinsamnn à un certain moment a fini par prendre la relève et de fort belle manière. Il était présent lors de l’édition 2006 en Allemagne pour assister à la 3^e place décrochée par son équipe. Il était aux commandes de la sélection en 2010 et s’apprête maintenant à relever un grand challenge car il veut mener son équipe au sacre final. Sa vision des choses est simple, il faut attaquer et marquer des buts. Son audace lui permet de gagner le respect de ses confrères.

La statistique : la Manschaft a fini sur le podium lors des trois dernières éditions

Quand on dit que l’Allemagne est une des meilleures nations au monde sur le plan footballistique, ce n’est pas un doux euphémisme et pour cause. En jetant un coup d’œil sur les trois dernières éditions, on s’aperçoit allègrement que les Allemands se sont hissés sur le podium à trois reprises. En 2002 au Japon et en Corée du Sud, ils avaient accompli un excellent parcours pour parvenir en finale avant d’être battus par le Brésil sur le score de deux buts à zéro. Quatre ans plus tard à domicile, ils avaient fini troisièmes sous les ordres de Klinsmann. Lors de la dernière édition en Afrique du Sud, ils en avaient fait de même en terminant troisièmes.

I. Z.