Ceci dit, cette fois contre une équipe allemande qui est considérée ici au Brésil parmi les favoris de la compétition, il va falloir jouer autrement que jeudi dernier devant la Russie.
Si pour certains la clé du match est sans doute tactique et physique, en revanche, d’autres pensent que le mental pourrait jouer un rôle important pour déterminer le vainqueur d’une telle confrontation. Pour ce faire, chaque team a ses atouts à faire valoir et surtout ses sources de motivation, et il arrive que ce match des 1/8 de finale entre l’Algérie et l’Allemagne va se jouer sous le signe de la revanche car pour l’Algérie comme pour l’Allemagne, cette partie revêt un cachet particulier du fait que les deux teams se sont déjà rencontrés par le passé.
On n’oublie pas l’Autriche
Les sources de motivation du côté des Verts sont énormes, d’abord il y a l’enjeu de cette partie, qui s’annonce rude, d’autant qu’il y aura de la revanche dans l’air, les Verts à travers les discours du staff technique dont Kourichi voudront donner une leçon de football à leurs vis-à-vis, ce dernier avait commis l’irréparable en 1982 lorsqu’il avait combiné un match face à l’Autriche, en ne gagnant que par un but d’écart, un scandale qui avait permis aux Germaniques de passer ensemble, rendant la victoire des Verts contre le Chili sans la moindre importance.
Il s’agit là d’une motivation de taille, d’autant que le monde entier a eu vent de cette histoire et se fera un plaisir de soutenir les coéquipiers de Bentaleb ce soir, car comme Vahid l’a dit, son équipe a gagné la sympathie de tout le monde, et cette histoire ne pourra qu’épicer cette chaude empoignade.
Une bonne raison pour les Allemands de réagir
De leur côté, les Allemands, qui ont réalisé un parcours sans défaite jusqu’ici ici au Brésil, savent que les statistiques ne sont pas favorables, si cela peut peser dans la balance, car en 1964 tout comme en 1982, soit les seules deux fois où les deux équipes se sont rencontrées, à chaque fois c’est l’EN qui a eu le dernier mot, le 1er janvier 1964 en amical
l’Algérie avait battu la RD Allemagne 2 à 0 grâce aux buts de Mahi et Oudjani avant que la célèbre partie du 16 juin 1982 à Gijon ne vienne confirmer la suprématie, voilà donc ce qui va jouer le rôle de l’élément boostant dans cette équation, qui aura finalement comme arbitre le terrain, c’est lui, et lui seul qui décidera de l’identité du vainqueur.
S. M. A.