Belkacem Zoubiri, qui, pour rappel, avait porté les couleurs de l’ESS la saison 2009-2010, est de retour en Algérie pour, dit-il, vivre une autre expérience avec le CSC, club avec lequel il vient de signer un contrat d’un an.

Voulez-vous nous dire comment vous avez atterri à Constantine ?

C’est l’entraîneur du CSC, Diego Garzitto, qui me connaît bien, qui a pris langue avec moi pour me proposer de faire partie de son prochain effectif. Une fois que je lui ai donné mon accord de principe, il m’a mis en contact avec le directeur général de son club, Omar Bentobbal. Et après une conversation franche avec ce dernier, je n’ai pas hésité à venir à Constantine pour signer un  contrat d’un an renouvelable avec le CSC la semaine passée. Et me voilà Clubiste à 100% (rire.)

 

Peut-on savoir ce qui vous a poussé à quitter l’AS Cannes pour le CSC ?

Etant donné que mon ex-club, l’AS Cannes, a été contraint de déposer son bilan, car il est déficitaire, à l’instar de mes coéquipiers, j’ai été dans l’obligation d’aller monnayer mon talent sous d’autres cieux et le destin a voulu que j’atterrisse au CSC, club avec lequel je souhaite, incha Allah, réussir une bon parcours la saison prochaine.

 

Après avoir évolué sous les couleurs de l’ESS il y a quatre ans, vous voilà de retour en Algérie pour vivre une autre expérience sous les couleurs du CSC. Voulez-vous nous dire un mot sur votre passage à Sétif ?

Tout ce que je peux vous dire est que mon passage à Sétif, il y a quatre ans, fut pour moi une expérience enrichissante. Cela m’a permis d’avoir une idée sur le football algérien.

 

Peut-on savoir pourquoi vous aviez quitté l’ESS après avoir porté ses couleurs une seule saison ?

Le destin a voulu que je quitte l’ESS pour un club français, Amiens AS, club avec lequel j’ai réalisé, cette saison-là, l’accession en Ligue 2.   

 

Peut-on dire que votre passage à Sétif, il y a quatre ans, va vous permettre de vous intégrer dans le groupe des Vert et Noir ?

Pour le moment, je ne peux vous dire que je vais m’intégrer sans problème dans le groupe des Vert et Noir. Ce n’est qu’après le stage que nous allons effectuer en Tunisie du 6 au 16 juillet courant que je pourrais répondre à votre question. Cela dit, tout ce que je peux vous dire est que j’ai bien été accueilli par le groupe et que nous préparons la prochaine saison dans de bonnes conditions et dans une belle ambiance. Et cela est de bon augure.

 

Après trois jours de préparation, et vu que vous connaissez pas mal de nouveaux coéquipiers, voulez-vous nous dire si le CSC avec ce groupe peut jouer les premiers rôles  la saison prochaine ?

 Oui, on peut réaliser un bon parcours la saison prochaine si on arrive à faire de notre groupe un groupe solidaire et, surtout, si nous faisons une bonne préparation d’avant-saison  

 

Avez-vous un message pour les fans du CSC ?

Tout ce que je peux dire aux milliers de supporters du CSC, qui ne sont plus à présenter, est de continuer à soutenir leur équipe qui a besoin de temps pour soigner sa cohésion, car elle vient de voir son effectif renouvelé à 70%. 

R. G.

 

Bezzaz en stand-by

«Bien que je sois libre de tout engagement et que je sois sollicité par plusieurs clubs qui me veulent, j’ai décidé de donner la priorité à mon club de cœur, le CSC. Mais vu qu’on veut réduire considérablement mon salaire, je pense qu’on me pousse à partir jouer sous d’autres cieux», nous a répondu Yacine Bezzaz auquel nous avions demandé s’il allait ou non renouveler avec les Vert et Noir, son contrat a expiré le mois de mai passé. Bezzaz, qui est sollicité par le MCO et par l’ESS, va-t-il opter pour l’un de ces deux clubs au cas où il ne trouverait pas un compromis avec le directeur général des Vert et Noir, Omar Bentobbal ?