L’attaquant algérien, Ishak Belfodil, a retrouvé son ancienne équipe qui lui a permis de se découvrir et d’exploser dans le rugueux championnat italien. Au micro de la chaîne du club, l’Algérien a évoqué plusieurs sujets notamment l’envie qui l’anime pour réussir ce nouveau passage à Parme. Morceaux choisis.

6 mois puis s’en vont, tel aura été le bilan de l’international algérien, Ishak Belfodil, avec l’Inter de Milan. En effet, le joueur a vécu une saison des plus difficiles sur tous les plans. Par une période d’adaptation peu évidente à des choix extra sportifs qui l’ont tenu à l’écart du groupe, l’ancien Lyonnais n’a pas eu la vie facile pour son expérience milanaise. Prêté en cours de saison à Livourne, le joueur n’a pas eu la réussite escomptée et est rentré bredouille à Milan après six mois décevants. Aujourd’hui, le joueur est rentré à Parme pour essayer de raviver la flamme qui a convaincu Morratti de lâcher 10M€ pour l’enrôler. C’est donc au micro de Parma Channel qu’il s’est exprimé : «Je remercie tout le monde de m’avoir bien accueilli. Que ce soit les joueurs, l’entraîneur ou les supporters, tous ont été sympas avec moi. Je suis très heureux de revenir à Parme, un club où j’ai réussi à faire plein de belles choses par un passé récent. C’est un plaisir que de retrouver cette équipe. Pour moi, c’est un point d’un nouveau départ qui, je l’espère, sera bien plus fructueux.

«J’ai une faim de loup»

La saison dernière n’a pas été de tout repos pour le joueur qui a rencontré beaucoup de problèmes avec son entraîneur Walter Mazari qui ne lui faisait apparemment pas du tout confiance. Dans ce sens, il affirme : «La saison dernière, j’ai rencontré beaucoup de problèmes au niveau de mon ancien club. C’était beaucoup plus des problèmes extra- sportifs et qui n’avaient rien à voir avec le football. Ce qui fait qu’au fil du temps, j’ai fini par perdre la motivation et l’envie. A présent, je veux revenir sur les terrains et faire une belle saison. J’ai une faim de loup. Je sais qu’on attend beaucoup de moi et moi aussi j’attends beaucoup de moi-même. Jouer avec des joueurs comme Cassano est un plaisir.»

«Ça se passe bien avec le Ramadhan»

Par ailleurs, questionné sur le mois sacré et sur les difficultés qu’il avait, Belfodil affirme : «Non, je me suis habitué au Ramadhan, ça se passe très bien. Je fais mon travail le plus normalement du monde et je récupère mes forces par la suite.»

I. Z.