Et pour cause, 4 éléments pour des raisons différentes n’ont toujours pas rejoint l’équipe à Evian. En effet, en plus de l’international Ahmed Moulay qui ratera les deux stages d’intersaison à cause de sa convocation en équipe nationale de Mauritanie, le Camerounais Albert Ebossé, l’Irakien Abderrahim Kerrar et l’ex-Belouizdadi Ahmed Meguehout n’ont toujours pas eu leurs visas. Et tant qu’ils n’ont pas obtenu le fameux sésame qui leur permettra de fouler le territoire français, ils resteront en Algérie.
Evidemment, cette situation commence à inquiéter l’entraîneur Hugo Broos, lequel n’a pas caché son souhait d’avoir tous les joueurs à sa disposition dès la deuxième semaine du stage. Les dirigeants ont bien sûr fait l’impossible pour que les retardataires rallient l’équipe à Evian le plus vite possible, mais cela ne dépend pas uniquement d’eux.
Ils ont saisi à plusieurs reprises les employés du Centre Visa France à Alger, mais en vain. La faute n’incombe pas à la direction. Les trois retardataires, à savoir Ebossé, Kerrar et Meguehout n’ont pas déposé leurs dossiers de visas à temps. L’attaquant Ebossé rentré chez lui au Cameroun à la fin de l’exercice écoulé pour passer les vacances avec sa famille n’est revenu que vers la fin du mois de juin dernier. Ne disposant pas de visa Schengen, il avait déposé son dossier le lendemain de son retour du Cameroun. Meguehout, pour sa part, est parti en vacances juste après la signature de son contrat au profit de la JSK. Il n’est rentré au pays qu’au début du mois de juillet. Cela dit, il n’a pas pu déposer son dossier avec le reste du groupe. Enfin, l’international irakien Kerrar, lui, n’a débarqué à Tizi Ouzou que la semaine dernière avant d’aller déposer son dossier de visa à Alger le lendemain de son arrivée en Algérie.
Des responsables aujourd’hui au Centre Visa France
A 10 jours de la fin de ce premier stage d’intersaison, les dirigeants gardent toujours l’espoir de voir les retardataires rejoindre le groupe avant la fin de la semaine. Pour accélérer les choses, les responsables kabyles se rendront aujourd’hui au Centre Visa France pour tenter de régler le problème de leurs trois joueurs. Si la réponse qui sera réservée aux trois retardataires sera positive, ils pourront se rendre à Evian dans les prochaines heures, mais dans le cas contraire, ils devront attendre la semaine prochaine. Et comme ce premier stage prendra fin en principe le 25 de ce mois, les retardataires pourraient rater ce premier stage, s’ils n’obtiennent pas leurs visas d’ici la fin de la semaine. S’ils sont obligés en effet d’attendre jusqu’à la semaine prochaine, ils ne participeront qu’aux 4 derniers jours du stage, ce qui poussera les dirigeants à ne pas les envoyer à Evian.
Même si les dirigeants n’ont rien laissé au hasard en programmant un stage à Evian pour permettre à leur équipe de réussir sa préparation d’intersaison, ils n’ont jamais songé à ce que 4 de leurs joueurs et pas des moindre ne prennent pas part à ce premier stage. Il faut dire que leur absence n’arrange pas les affaires du staff technique.
Ebossé, Meguehout, Kerrar et Ahmed Moulay seront des pièces maîtresses sur l’échiquier des Canaris même si Hugo Broos sera contraint de ne faire jouer que deux étrangers dans un match. C’est pour cela qu’il souhaite qu’ils soient à sa disposition le plus vite possible. Pour travailler la cohésion et les automatismes du groupe, il est important pour l’entraîneur d’avoir l’ensemble de ses joueurs, notamment les cadres. Ebossé a été un titulaire indiscutable sur l’échiquier des
Canaris la saison dernière, alors que Meguehout, Kerrar et Ahmed Moulay sont engagés par la direction pour jouer et non pas pour rester sur le banc. D’ailleurs, les dirigeants misent énormément sur eux. L’entraîneur belge n’a aucune idée sur les 4 retardataires pour le moment, mais les dirigeants n’ont pas cessé de lui dire que ces 4 joueurs ont d’énormes qualités et qu’ils seront d’un grand apport pour l’équipe, Hugo Broos veut bien sûr les voir à l’œuvre durant ce premier stage d’intersaison pour pouvoir construire sa stratégie sur eux, mais faute de visa, il devra attendre encore pour les avoir sous la main.
M. A.