Ziti : «Oui, la JSK jouera le titre»

Pour un défenseur latéral, Khotir Ziti est un élément clé dans toutes les équipes par lesquelles il est passé. C’est que le garçon est plein de talent. Défenseur latéral, on peut dire qu’il a des ailes quand il se lance dans ses déboulées sur son flanc droit. Costaud, très technique, Ziti a tout d’un grand. Sur le couloir droit, on ne voit pratiquement que lui, il est, comme diront certains, de la même lignée des grands joueurs à ce poste, comme le furent ses illustres aînés, Hamid Sadmi, Mourad Rahmouni, Slimane Raho etc. Le garçon est bien dans sa tête qu’il garde sur ses épaules. Ziti, c’est un grand joueur doublé d’une personnalité de gentleman.

Vous revenez à la JSK après avoir fait un tour au CSC puis à l’ESS. Comment avez-vous trouvé  le groupe ?

C’est un groupe complètement nouveau pour moi, parce que les joueurs avec lesquels j’ai joué ne sont plus là. Mis à part Ali (Rial - Ndlr) et depuis hier Nabil (Mazari - Ndlr) qui vient de nous rejoindre, l’équipe est nouvelle. Mais pour autant, je connais tout le monde, Ferrahi et Delhoum qui étaient avec moi à l’Entente, Doukha qui n’est pas à présenter, Harrouche  etc. Je trouve le groupe très équilibré, l’équipe bien renforcée. Je pense franchement que nous avons une bonne équipe, un bon staff, une bonne organisation.

 

Cette saison, la JSK est appelée à gagner un titre, elle qui a échoué au pied de la première place du podium et en finale de la coupe. Vous pensez qu’avec le groupe actuel, la JSK est capable de relever le défi ?

Oui, pourquoi pas ? Comme je viens de vous le dire, l’équipe recèle en son sein de très bons joueurs. Pour moi, les plus en vue la saison dernière sont là, il n’y a pas à dire. Donc, je ne vois vraiment pas ce qui nous empêcherait d’aller chercher un titre en fin de saison. Moi, j’ai l’intime conviction que nous avons un très bon coup à jouer, parce que l’équipe a les moyens humains de le faire, tant en championnat qu’en coupe.

 

Accéder aux poules en Ligue des champions africaine aussi…

Encore une fois, je suis contraint de vous répondre par un oui, pourquoi pas ?  Quand je vois comment avec l’ESS nous avons pu atteindre les poules, je pense qu’ici, avec la JSK et vu le potentiel du groupe, oui, on peut. En tout cas, ce n’est pas la mer à boire, c’est juste une question de conviction, de foi. Mettre la main dans la main et croire en nos chances et potentiel, se donner à fond, et au bout, il y aura certainement de bien belles choses pour nous.

 

Comme vos dirigeants, vos supporters attendent beaucoup de vous cette saison, et vous connaissez bien ce public kabyle…

Oui, bien sûr que je connais notre public. Il est exigeant, c’est normal, parce que c’est la JSK, parce que c’est un club prestigieux qui ne pas doit se contenter de regarder les autres gagner. Cependant, ce public nous n’avons pas le droit de lui mentir ou de lui faire de fausses promesses. Mais nous n’avons pas honte non plus de lui dire que son équipe n’est pas en mesure de se mêler à la course aux titres. Non, nous les joueurs, sommes conscients que nous portons les couleurs d’un club prestigieux, et qu’à ce titre, il nous incombe de nous défoncer, de nous donner à fond pour honorer ces couleurs, ce club et ses millions de supporters. Personnellement, je pense que oui, la JSK postulera pour le titre de champion.

 

Vous avez dit tout à l’heure que le groupe est équilibré. Comment jugez-vous pour dire qu’il y a un équilibre dans l’équipe ?

C’est simple. On fait juste les comptes des joueurs qui ont de l’expérience, il y en a un paquet. Rial, Doukha, Benlamri, Delhoum, Harrouche, Meguehout, Ebossé, moi-même, etc. A côté de ces joueurs, il y a des jeunes qui sont là et d’autres qui viennent d’arriver. Tout ce beau monde fait un équilibre déjà dans la sociométrie du groupe. C'est-à-dire que, socialement, et en parlant compétences, il y a déjà un équilibre. Maintenant, si on regarde le talent dans chaque poste et dans chaque compartiment, vous conviendrez qu’il y a aussi un bon équilibre. C’est donc partant de là que je dis que l’équipe est équilibrée.  

 

Il y a une bonne ambiance dans le groupe…

Oui, cela, je peux vous le certifier. Les garçons qui sont là, en plus d’avoir du talent, c’est des garçons de bonne famille. Oui, il y a une ambiance de famille dans le groupe, c’est de bon augure.

 

Si on parlait un peu aussi de la préparation actuelle…

Celle-ci se déroule dans de bonnes conditions, je pense que si vous êtes là vous aussi, vous aviez certainement constaté que tout va bien, que l’organisation de ce stage est parfaite. Sinon, pour le travail aux entraînements, on est en train de faire de notre mieux, en cette période du mois sacré, le groupe travaille bien.

M. O.

 

Du soleil, enfin du soleil !

L’apparition du soleil donne le sourire à tout le monde. En effet, c’est la première fois depuis plus d’une semaine que le ciel n’était pas aussi clair et bleu. Une semaine durant, il a plu et plu encore et toujours. Mais depuis hier, un soleil généreux est réapparu dans le ciel d’Evian-les-Bains.

M. O.

 

Interview express

Hamza Yadroudj

 

Votre date et lieu de naissance

03-12-1992 à Jijel.

Quel est votre poste de prédilection ?

Milieu de terrain récupérateur.

Quels sont vos premières sensations à la JSK ?

C’est un immense honneur pour moi d’endosser ce prestigieux maillot du club le plus titré du pays. Je suis très content d’être là à la JSK. Je me rends compte que je suis dans un club qui a bâti sa gloire et sa réputation en raflant des titres. Donc, comme je viens de vous le dire, c’est vraiment un immense honneur pour moi d’être là. On sent déjà en pénétrant dans ce grand club qu’il s’agit bien d’une légende, d’un patrimoine.

M. O.

 

Meguehout, Ahmed Moulay, Ebossé ne sont toujours pas arrivés

On attend les nouvelles d’Alger

La délégation kabyle en stage à Evian attend toujours l’arrivée de trois de ses éléments, Meguehout, Ahmed Moulay et Ebossé. Tous les trois restés à Alger faute de visa d’entrée en France. A Evian, on reste à l’écoute des nouvelles d’Alger. Elles sont tantôt rassurantes, tantôt alarmantes. Que de fois a-t-on appris que ces joueurs allaient venir tel ou tel jour, sans pour autant le confirmer. En tout cas, leur venue est plus qu’attendue ici à Evian, le reste du groupe est arrivé à la deuxième phase de sa préparation. Dès lors, plus le temps passe et plus ce trio va cumuler du retard par rapport au reste du groupe, beaucoup plus pour Meguehout et Ebossé, parce que le Mauritanien Ahmed Moulay était en sélection et était soumis donc à des entraînements poussés.

M. O.

 

 

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