Alors que le club dégageait un semblant de sérénité et que l’ambiance était des plus studieuses, un différend opposant des joueurs à la direction a vu le jour lors des derniers jours du stage de Hammamet.

Ce différend fait suite au refus de six joueurs de signer le règlement intérieur, un refus que le président Ahmed Belhadj n’a pas du tout apprécié. Certes, Heriet et Zaâbiya ont fourni un argument que la direction a plus au moins accepté. En revanche, pour Beradja, Bellabès, Bourzama ou Belarbi, la direction n’arrive pas à comprendre pourquoi, ils étaient les seuls à se distinguer alors que pratiquement tous leurs camarades ont signé ce document. Si pour des raisons faciles à imaginer, les joueurs en question évitent de dévoiler publiquement les raisons qui les poussent à refuser de signer le règlement intérieur, il semblerait qu’un des points qui figurent dans ce document n’a pas été du goût de ces joueurs. En effet, il est stipulé qu’une absence à une séance d’entraînement coûterait à tout joueur réfractaire une amende de 6 millions, un montant jugé énorme, d’autant que parfois on a… maladroitement (ou malhonnêtement)  signalé une absence d’un joueur alors que celui-ci était bien présent à l’entraînement. Du coup, les joueurs, notamment les anciens, ne font plus confiance à leur employeur qui ne cherche qu’à alléger ses dettes, quitte à le faire payer aux joueurs !
Confiance  Les joueurs eux-mêmes le reconnaissent, avec Ahmed Belhadj, tout se déroule comme il se doit, jamais des joueurs n’ont perçu une avance de quatre mensualités avant même d’entamer la préparation d’intersaison. Toutefois, ils craignent que le propriétaire du complexe Mezeghena décide de quitter le club sur un coup de tête. C’est pour cela qu’ils font tout pour préserver leurs intérêts. Les mésaventures vécues avec l’ancienne direction font que les joueurs en question sont réticents pour signer le règlement intérieur. C’est l’unique explication qui justifie la position adoptée par lesdits éléments, a priori.

M. S.