Haciosmanoglu : «Slimani, C’est du 50/50»

Décidément le Trabzonspor a décidé de passer à l’offensive concernant le dossier du recrutement de Slimani.

Belkalem ayant été assuré, puis Cardozo du Benfica, avant de s’entendre avec Medjani, la direction du club ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisque elle va bientôt passer aux choses sérieuses avec les cas les plus délicats.

Quand on évoque les cas délicats, on pense bien évidemment à celui d’Islam Slimani, il s’agit en effet du joueur que la direction veut coûte que coûte ramener, l’équipe n’a pas de vrai avant-centre, même Cardozo qui vient d’être engagé n’a pas la vitesse qu’il faut pour aspirer jouer en pointe, en plus l’équipe souffre dans ce poste et on a pu le voir hier contre Cardozo, puisque le danger du Trabzon venait tout le temps du côté droit où joue l’ailier droit Erdogan, c’est ce dernier, en effet, qui crée le danger dans ce team en attendant l’engagement d’un ‘’tueur’’ comme les aime si bien Vahid, et ce tueur le Bosniaque aimerait bien que ça soit Slimani.

Afin d’avoir des nouvelles de ce transfert tant attendu par les fans du Trabzonspor, dans la mesure où les derniers échos en provenance du Portugal annoncent une offre alléchante des Turcs. Nous avons profité de notre entrevue avec le président Ibrahim Hac?osmano?lu pour lui poser la question, ce dernier a eu un long soupir qui reflète les difficultés rencontrées dans ce dossier. «Pour lui, les choses sont compliquées, on ne perd pas l’espoir de l’avoir même si ça paraît un peu difficile. Ceci dit, je dirais que pour le moment c’est du 50/50. Il y a encore un brin d’espoir, on va s’y accrocher», nous a-t-il lancé au milieu du brouhaha et des sollicitations des supporters présents en grand nombre au stade, tous venus s’enquérir de la situation de leur club et surtout de se rassurer, après les deux premiers faux pas de la préparation et les toutes premières déclarations de Vahid qui ont soulevé leur courroux.

Ils ne lâchent pas Mitroglou au cas où…

Le cas Slimani semble donc compliquer, et seul l’argent pourrait le rendre possible, les Portugais ne sont pas prêts à brader leur joueur à la veille du début d’une grande compétition européenne comme la C1, mais ils ne tournent pas le dos non plus aux négociations.

En attendant d’éventuelles concessions de la part des Portugais conjuguées à un effort financier des Turcs, Vahid compose avec les moyens du bord, il essaye tant bien que mal d’aligner une attaque percutante sans de réels avant-centres, mais cela ne doit pas tarder semble vouloir dire le coach à ses responsables qui ont pris leurs devants en activant à nouveau la piste de l’attaquant grec, il faut dire que ce dernier est en contacts avancés avec Bordeaux, et de peur de le perdre, Vahid a demandé à ce qu’on ne laisse pas les Girondins à l’aise, histoire de courir aussi deux lièvres à la fois, mais le plus urgent semblait vouloir nous dire le président du Trabzonspor était d’assurer les services de Slimani quitte à casser la tirelire du club, car même du côté des supporters, tout le monde le veut à Trabzon, ils le connaissent très bien et ont insisté en nous voyant pour nous en demander plus. Le président qui a l’air d’être très populaire va sûrement faire tout son possible pour dépasser le seuil des 10 millions qu’il ne veut pas dépasser dans l’opération recrutement, un principe qu’il pourrait laisser tomber pour satisfaire les exigences de son entraîneur.

Il est donc sûr que les prochaines heures seront riches en enseignements, car les présentations des joueurs commenceront bientôt, dès le retour de l’équipe en Turquie, et il n’est donc pas à écarter que ce dossier soit définitivement clos d’ici les 4 prochains jours, surtout après la défaite de son équipe hier contre Augsburg 3 à 1 et les menaces de départ prononcées par le coach après la rencontre, qui pousseront à coup sûr le patron du club à passer à la vitesse supérieure dans ce dossier Slimani et bien d’autres dossiers.

S. M. A.        

 

Le stage d’Autriche sera clôturé ce matin

Le Trabzonspor découvre le nouveau Halilhodzic

Vahid Halilhodzic achève aujourd’hui dans la matinée son premier stage de préparation à l’étranger avec sa nouvelle équipe, à savoir le Trabzonspor.

Comme il fallait s y attendre, les joueurs de cette équipe, qui ont pourtant assuré l’année passée une belle 4e place au classement du championnat turc sous les ordres de l’ex-coach Hami Mandirali, ont trouvé des difficultés à maintenir le rythme de travail imposé par l’ancien sélectionneur national, il faut dire que depuis le début, Vahid a attaqué la première phase en force, il s’était d’ailleurs excusé lors de sa conférence de presse d’avoir rejoint son équipe un peu en retard, lui qui voulait bien sûr entamer sa mission tôt pour être prêt le jour J, mais le parcours réussi de l’EN au Brésil a perturbé son plan de travail, lui qui avait donné son accord au boss du Trabzonspor au mois de mai dernier, ce qui veut dire qu’il était sur le point d’attaquer sa mission avant de tout retarder.

Ce retard, ce sont les joueurs qui auront payé son prix fort puisqu’ils ont dû supporter une charge de travail qui leur est étrangère, ils ont tout simplement découvert la méthode Vahid Halilhodzic.

Essaïd dernier arrivé, le mieux informé

L’ancien coach de l’EN est arrivé en position de force, on ne parlait à son arrivée que du bon boulot réalisé avec l’EN et le jeu développé par la sélection, les joueurs rêvaient déjà d’un parcours similaire avec ce coach au niveau du championnat turc ou même à l’échelle européenne, mais vite ils ont dû déchanter, lorsqu’ils ont commencé à baisser les bras, il faut dire que Vahid les a soumis à un programme très chargé, notamment ici en Autriche et la nature s’est occupée du reste, l’oxygénation à quelque 550 mètres d’altitude, au pied du Tyrol est une bonne chose certes, mais le fait de se retrouver coupés du monde a quelque peu ennuyé les joueurs, Belkalem pouvait bien donner un avant-goût de ce qui les attendait s’il avait rejoint le groupe un peu plus tôt, mais cela n’a pas eu lieu, il est arrivé le dernier, mais c’est lui qui sait tout ou presque de ce que peut être une période de préparation sous les ordres de Vahid.

Erdogan : «Nous essayons de comprendre Vahid»

Yusuf Erdogan l’un des joueurs de l’effectif du Trabzonspor, un ailier droit très rapide, s’est exprimé avant-hier sur le site officiel du club, et il a tout fait pour dissimuler son désarroi, essayant par tous les moyens de dissimuler son mécontentement vis-à-vis de ce qu’il a pu endurer durant cette période. «Le stage était difficile, notamment à sa fin, au début nous avons commencé pendant 3 jours, avant d’augmenter le rythme, ça a ensuite tardé,  nous faisons de notre possible de comprendre le nouvel entraîneur, c’est une nouvelle équipe qu’il a et nous, nous sommes nouveaux, on fera en sorte de le comprendre, et que lui aussi nous comprenne, c’est une période classique. Difficile chaque année qui passe, nous voulons bien commencer la nouvelle saison. Il y a de nouveaux noms dans l'équipe. L'année dernière, l'équipe était composée d’une équipe stable, avec des cadres, cette fois on doit changer et on doit intégrer les nouveaux en plus, ça va prendre un peu de temps, il ne faut pas nous juger avant d’avoir bouclé la préparation», a-t-il déclaré, un message fort de sa part en attendant de voir ce que vont être les prochains jours avec Vahid lorsque l’équipe sera de retour à la maison.

S. M. A.

 

Classement