Le coach, qui a choisi d’adopter le même schéma utilisé en sélection avec deux joueurs de couloir comme soutien à l’avant-centre étaient complètement isolés.
Il s’agit à droite de Yusuf Erdogan et à gauche de Florent Malouda qui n’est plus à présenter, ces deux joueurs ont essayé tant bien que mal d’accélérer tout au long de la ligne de touche et souvent ils ont atteint la ligne du corner, mais à chaque fois ils se sont retrouvés isolés et sans le moindre soutien offensif de leur coéquipiers.
Vahid, qui ne semble pas satisfait du Français, a aligné un autre pur produit de l’école française, à savoir Serdar Gurler. Ce dernier a lui aussi tenté des incursions, mais il manquait toujours ce petit coup de tête ou ce pied bien placé pour mettre le ballon au fond. Une touche d’efficacité qu’un joueur comme Slimani peut avoir, c’est la raison pour laquelle le joueur est souhaité par le coach, il s’agit d’un choix purement tactique, car il paraît clair comme l’eau de roche que Vahid n’est pas près de laisser tomber le 4-2-3-1 qui aura été sa clé de réussite avec l’EN, même lors du dernier Mondial au Brésil qui a révélé au grand public le talent de l’ex-Belouizdadi, en faisant parler à la fois sa pointe de vitesse, son jeu en profondeur, son bon jeu de tête et bien sûr son efficacité, qui se marie parfaitement avec ce schéma tactique de Halilhodzic, qui implique aussi la présence de deux récupérateurs capables d’assurer leur rôle initial en défense, mais aussi un soutien offensif. Alors que les animateurs feront le contraire, soit autant de choses à expliquer et à faire comprendre aux joueurs, d’où l’envie du coach de prendre un maximum d’Algériens avec lui dans sa nouvelle aventure.
S. M. A.
Un responsable du Trabzonspor nous révèle
«Prêt à atteindre la barre des 10 millions pour Islam»
Alors que le club turc de Vahid a commencé à explorer la piste Slimani depuis que le coach a apposé sa signature en bas du contrat qui le liera désormais avec eux pendant 2 ans, aucune solution n’a pu être trouvée avec le club propriétaire du joueur. Les offres se sont succédé non pas du Trabzonspor seulement, mais aussi d’autres clubs qui sont tombés sous le charme de l’ancien pensionnaire de la JSMC.
Il y a environ quatre jours, une nouvelle offensive a été enregistrée du côté du Sporting, et elle venait de l’équipe d’Halilhodzic qui après avoir abandonné la piste dans un premier temps, est revenu ensuite à la charge pour tenter de trouver une solution à ce problème. L’équipe turque n’a jamais dépassé les 7 millions d’euros comme offre pour recruter Islam Slimani, dont le contrat signé stipule noir sur blanc qu’il est libérable grâce à une clause libératoire de 30 millions d’euros. Certes ce n’est pas le prix définitif arrêté par les Lisboètes, mais ces derniers ne laisseront pas partir leur joueur pour moins de 15 millions, il s’agit en effet du dernier prix communiqué par le club portugais aux teams désirant l’avoir, trop cher pour le Trabzon nous révèle une source autorisée à laquelle on s’est adressée. Cette même source, nous a fait savoir que le club a un budget de recrutement qu’il va devoir gérer, mais en précisant qu’un élément comme Cardozo a été acquis en déboursant 10 millions d’euros : «Ceux qui croient qu’on ne peut pas recruter et qu’on est un club fauché se trompent, Cardozo on a bien payé 10 millions d’euros pour l’avoir, on pourrait donc faire de même pour Slimani, c’est le prix qu’on ne peut pas dépasser», nous a déclaré ce responsable.
10 éléments à vendre = de l’argent dans les caisses
Ainsi la différence semble être de taille, entre les 7-8 millions proposés, les 10 fixés comme limite par le club, et les 15 réclamés par le Sporting, il faudra s’attendre à ce que le feuilleton dure encore plus, car même s’il y aura encore plus de pression sur les épaules du président Ibrahim après les menaces de départ de Vahid, il n’en demeure pas moins que le club devra vendre des joueurs, ceux que Vahid va libérer une fois de retour en Turquie. Ce pactole pourrait aider à convaincre le Sporting, qui pourrait dire oui autour de 12 millions, c’est en tout cas c’est ce que pensent les Turcs, qui auraient aimé bénéficier d’un prêt, mais le Sporting n’en voit pas l’intérêt, pour eux seule la vente est possible, et avec le prix exigé.
S. M. A.