En effet, si lors de la première journée l’EN ne sera pas concernée par un match dans ce stade étant donné qu’elle évoluera en Ethiopie, 4 jours plus tard elle sera déjà appelée à y recevoir la formation du Mali, le match aura lieu exactement le mercredi 10 septembre 2014.
Pour ce qui est du second match à domicile, l’EN recevra le Malawi le 15 octobre 2014, soit 4 jours aussi après un déplacement périlleux chez ce même adversaire, pour le compte de la 3e journée qui annonce la fin de la phase aller.
L’EN enchaînera ensuite avec une nouvelle partie à domicile contre l’Ethiopie, le 14 novembre 2014, pour le compte de la 5e journée des éliminatoires et qui précédera un autre déplacement à Bamako qui clôturera ces éliminatoires et qui désignera l’identité des deux heureux élus.
A noter que les jardiniers et autres ouvriers du stade Tchaker ont été priés de maintenir le même système de travail qu’ils adoptaient lorsque Vahid Halilhodzic était encore en poste ; ce dernier insistait pour que la pelouse soit toujours bien entretenue, rasée et arrosée, chose qui l’a aidé à développer le jeu qu’il voulait.
L’EN désavantagée et un grand travail de récup’ s’impose
Par ailleurs, un petit coup d’œil sur le calendrier définitif des rencontres de l’En à Blida nous permet de constater que l’EN sera désavantagée par rapport à ses premiers adversaires dans les éliminatoires, le premier match étant programmé à l’extérieur la poussera à faire un voyage en aller-retour pour disputer le match de la 2e journée 4 journées plus tard contre le Mali, alors que ce dernier n’aura à faire qu’un déplacement de Bamako vers Alger pour disputer son match, et aura donc tout le temps de se préparer et gérer la fatigue.
Idem pour les matches de la 3e et 4e journées, quand l’EN ira loin au Malawi pour ensuite rentrer et jouer ce même adversaire qui lui n’aura qu’un seul déplacement à faire avant de jouer son match à Tchaker, deux situations complexes que le staff technique de l’En, à sa tête Christian Gourcuff, est appelé à gérer, pour cette première du Breton à la tête d’une sélection, son expérience à Lorient où il avait à gérer des situations pareilles entre championnat et coupe, mais avec des déplacements moins longs, pourrait lui être d’un grand secours.
S. M. A.