Depuis son engagement avec le club US, Philadelphia Union, le gardien international algérien Raïs Ouahab Mbolhi n’arrive toujours pas à confirmer son talent montré pendant le mondial brésilien.

Le gardien algérien traverse des moments difficiles

Une sorte de «mauvais œil» s’abat sur le portier algérien, celui-ci traverse des moments extrêmement difficiles. Outre l’accident de la circulation dont il avait été dernièrement victime (heureusement sans dégât sur sa personne), Mbolhi a cessé toute activité avec le club américain. Le keeper en question se trouve, en effet, actuellement en France pour se ressourcer un tant soit peu auprès des siens mais aussi régler quelques affaires administratives. Une absence que l’autre gardien de Philadelphia Union, Zac McMath, veut exploiter pour s’imposer en incontournable numéro un de l’équipe. Il promet d’ailleurs de mettre tout en œuvre en vue de conserver son statut de titulaire. C’est ce qu’il a déclaré au Times Herald. « Peu importe pour moi que Mbolhi soit là ou pas. Ce qui m’intéresse le plus est ma forme. Je travaille inlassablement pour être dans les bois au début de chaque match. Je bosse, je continuerai à le faire pour m’imposer. Je veux surtout me mettre à la disposition de mon équipe afin de l’aider à réaliser les meilleurs résultats possibles. Je n’ai qu’une chose en tête : être dans le onze de départ dans chaque match», déclare, déterminé, McMath (23 ans). Ce dernier sera aligné, du même coup, dans le onze de départ demain à l’occasion de la réception du club de San Jose dans le cadre du championnat US de première division (MLS).

 

Le Raïs ne retournera que ce mercredi en Amérique

Pendant donc que McMath planifie pour faire de l’Algérien son substitut, Raïs Ouahab Mbolhi brille toujours par son absence. Actuellement en France, le portier vedette de la sélection algérienne est attendu ce mercredi à Philadelphia pour reprendre les entraînements collectifs de l’équipe. Un retour au terme duquel Mbolhi se doit de cravacher dur afin de «destituer» McMatch et montrer qu’il est le meilleur sur la place. Surtout que l’ancien pensionnaire de CSKA Sofia avait émerveillé pendant la Coupe du monde de Brésil.

 

Sera-t-il prêt pour l’Ethiopie ?

A la lumière de toutes ces données, une seule question taraude l’esprit des Algériens : Mbolhi sera-t-il prêt à relever le défi en prévision du match du 6 septembre prochain en déplacement contre l’Ethiopie dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN 2015 ? Si les plus optimistes estiment que ledit gardien a toujours su répondre présent à chaque fois que les Verts en avaient besoin, d’autres nourrissent des appréhensions. Celles-ci sont motivées par le fait que Mbolhi n’a pas bénéficié d’une bonne préparation estivale et compte également zéro minute de jeu depuis le début du présent exercice. Le nouvel entraineur national Christian Gourcuff en est conscient.

M. Fayçal

 

Parti pour rester en Tunisie

Djabou reprend avec le Club Africain

A la faveur de son excellente performance au Brésil, Abdelmoumen Djabou était pressenti pour quitter le championnat tunisien et rejoindre un club européen. Plusieurs pistes étaient annoncées pour lui du côté de la Turquie et la France. Il n’en fut rien finalement. L’ancien stratège sétifien reprend finalement avec son club employeur, le Club Africain. C’est du moins ce qu’ont annoncé des médias tunisiens selon lesquels l’Algérien a rejoint vendredi dernier les entraînements collectifs du Club Africain. C’est dire combien la possibilité de voir Djabou monnayer son talent dans le Vieux continent s’est éloignée. Il faut noter dans ce sillage que le prix fixé par les dirigeants clubistes (2,5 millions d’Euros) est pour quelque chose dans l’échec du transfert du joueur vers l’Europe. Selon la presse tunisienne, seules des équipes du Qatar seraient toujours tentées par le recrutement du «Messi algérien».

M. Fayçal

 

Commission fédérale d’arbitrage

La nouvelle CFA innove

Les changements opérés par la Fédération algérienne de football sur le corps de l’arbitrage semble en passe de donner ses fruits. Khelil Hamoum, désormais homme fort de la nouvelle Commission fédérale de l’arbitrage (CFA), met les bouchées doubles pour matérialiser ses projets. Beaucoup de nouveautés qui visent particulièrement à apporter du sang neuf à un corps très contesté. De sources proches de la CAF, nous apprenons que celle-ci a décidé d’installer un nouveau mode de gestion. Il s’agit notamment de l’obligation de la tenue de réunions techniques des arbitres avant chaque journée du championnat. C’est le cas d’ailleurs de cette deuxième journée du championnat de Ligue 1 où les arbitres désignés à diriger les matches doivent tenir des réunions afin de parer aux impondérables. Les matches de la Ligue 2 sont également concernés puisque les réunions techniques débuteront à partir de la prochaine journée. Une importante mesure qui va servir beaucoup les arbitres et les commissaires de matches. Selon la nouvelle feuille de route de la CFA, toutes les réunions techniques se tiendront dans les hôtels conventionnés pour l’hébergement des hommes en noir. L’autre nouveauté de la commission d’arbitrage est la désignation d’évaluateurs destinés spécialement pour les arbitres assistants. Notons dans ce contexte que la Fédération avait conclu des conventions avec certains établissements hôteliers en vue de l’hébergement des arbitres.

 

Prochaine promotion d’évaluateurs et d’instructeurs

Dans le cadre de sa nouvelle politique pour l’amélioration et le développement du corps arbitral, la CFA visiblement très active, a décidé d’organiser le mois prochain un séminaire CAF-FIFA au profit des futurs évaluateurs et inspecteurs des arbitres. Encadré par des compétences étrangères, ce séminaire, destiné aux anciens arbitres internationaux et fédéraux, devra déboucher sur la sortie d’une première promotion d’évaluateurs et d’inspecteurs. Autant de mesures qui devront donner dans un proche avenir des résultats probants. C’est dire combien la Commission fédérale d’arbitrage veut assainir un milieu souvent objet des critiques les plus acerbes. Les choses évoluent désormais dans le bon sens. Quand bien même du boulot reste à faire pour mettre ce corps sur les bons rails. Une bonne fois pour toutes.

M. Fayçal