Convoqué en équipe nationale olympique, le jeune Aïboud ne réintégrera le groupe que dimanche prochain. Même s’il n’a pas encore rejoint l’équipe, il pense toujours à elle surtout après tout ce qui s’est passé à la fin de la rencontre face à l’USMA.

 Tellement choqué par la disparition de son équipier Albert Ebossé, Aïboud était incapable de trouver les mots pour décrire sa tristesse et sa déception. Il a eu du mal à se remettre du décès tragique de l’attaquant camerounais qui, faut-il le rappeler, entretenait de bons rapports avec lui. Mais en tant que joueur professionnel, le jeune Aïboud pense que le meilleur moyen d’honorer la mémoire d’Ebossé, qui a perdu la vie après la défaite de son équipe face à l’USMA, est d’enregistrer le meilleur parcours possible. «Je ne peux pas rejoindre l’équipe avant dimanche car je suis toujours avec la sélection. Notre stage prendra fin ce samedi et je réintégrerai le groupe dès le lendemain. C’est vrai que l’équipe est confrontée à une situation très délicate à cause de ce qui s’est passé, mais on doit se remettre au travail. L’équipe a repris les entraînements depuis lundi dernier afin de préparer le prochain match face à l’USMBA. J’avoue que la prochaine rencontre face à l’USMBA ne sera pas une sinécure, car la disparition d’Ebossé a affecté tout le monde, mais on doit rebondir dès la prochaine journée afin de remettre l’équipe sur de bons rails. Ce n’est pas facile de reprendre après ce qui s’est passé, mais on doit faire des sacrifices pour tenter de relever le défi», dira Aïboud. Mis dans le bain par l’ex-entraîneur de la JSK, Azzedine Aït Djoudi en l’occurrence, le jeune Aïboud a été la révélation du championnat la saison dernière en compagnie de Malik Raïah. Il tentera sûrement de confirmer l’étendu de son talent cette saison, surtout que l’entraîneur Hugo Broos lui a accordé sa confiance lors des deux premières journées du championnat. Avec la disparition tragique d’Albert Ebossé, il deviendra sans nul doute une pièce maîtresse sur l’échiquier des Jaune et Vert.

K. A.

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Toujours du biquotidien au menu   

Ayant constaté que certains joueurs accusent un retard sur le plan physique, l’entraîneur Hugo Broos a soumis ses joueurs au biquotidien ces deux derniers jours. Les équipiers de Rial sont restés près de 10 jours sans entraînement, ce qui a obligé l’entraîneur belge a axer son travail sur le plan physique, et ce, en plus du travail psychologique. Les joueurs sont très affectés par le décès tragique d’Albert Ebossé et même si les dirigeants ont tenté de les réconforter tout en les isolant à l’hôtel Hilton, ils ont du mal à oublier ce qui s’est passé. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si les dirigeants ont opté pour le huis clos depuis la reprise des entraînements. Mais à trop vouloir isoler leurs joueurs, les dirigeants sont en train de mettre la pression sur eux sans même se rendre compte.