On a parlé de l’attaque de la solidité de la défense et des prouesses de Brahimi, on ne peut pas se féliciter de la victoire arrachée par Gourcuff pour sa première en tant que sélectionneur sans louer le mérite du portier Raïs Mbolhi qui aura défendu sa réputation acquise lors de la dernière Coupe du monde.

En effet, le gardien de l’Union Philadelphia s’est illustré par deux arrêts qui ont permis carrément à l’EN de s’imposer, sans ces deux arrêts, l’EN aurait été dans une situation critique, et obligée de réagir car à la 3’, l’ancien gardien du CSKA Sofia a sorti toute sa classe pour annihiler une tentative alors qu’il était face à face avec un attaquant adverse, il a effectué un arrêt qui a mis en confiance ses coéquipiers, les arrêts du keeper des Verts ne se sont pas arrêtés là, puisque il a réussi ensuite à arrêter sur deux reprises un tir de Salaheddine Saïd qui a failli faire mouche, avant de briller de mille feux à la 89’ suite à un arrêt reflexe sur une reprise à bout portant d’un attaquant local, qui a trouvé la main ferme de Mbolhi pour dégager le cuir loin de la cage. Avant la fin du match, une erreur inutile de Mesbah a offert aux locaux l’occasion d’égaliser sur penalty, mais ce but aurait pu valoir de l’or aux Ethiopiens si l’écart de 2 buts, préservé par Mbolhi était moins important. Cette prestation du gardien algérien, de surcroît sur une pelouse difficile avec des rebonds très dangereux, rassure le staff technique de l’EN au moment où le manque de compétition du gardien à son arrivée au CTN le 1^er du moins en cours avait craindre le pire à Gourcuff, surtout après le forfait de son remplaçant Mohamed Lamine Zemmamouche libéré pour une blessure aux adducteurs, la présence de Chaouchi peut rendre service, mais c’est avec un Mbolhi du Mondial que tout le monde aimerait voir l’EN continuer vers le Maroc et sa CAN 2015, l’insistance de la FAF auprès de l’entraîneur des gardiens Mickael Boully n’était pas fortuite, et le résultat du coach a déjà porté ses fruits, en attendant le match de mercredi face à des attaquants plus percutants et plus fins techniquement menés par un Seydou Keita qui a plus que jamais soit de revanche et qui ne se fera pas prier pour griller la politesse à notre Mbolhi national, une occasion pour ce dernier de donner raison aux responsables de Philadelphia qui l’ont engagé au moment où certains ont douté un moment de ses réelles capacités.

S. M. A.