Malgré le départ d’Halilhodzic, la sélection algérienne est restée sur une bonne dynamique et l’équipe semble avoir bien adhéré à la méthode Gourcuff même si ce dernier n’a pris le wagon, en marche, que depuis un mois à peine. L’ex-entraîneur de Lorient, a su, en l’espace de dix jours de préparation, faire passer son message. Les joueurs dans leur majorité, ont exprimé leur satisfaction sur la méthode Gourcuff, qui a décidé d’opter pour un 4-4-2 souple pour les deux rencontres disputées contre l’Ethiopie et le Mali.
Les Fennecs ont fait preuve d’une grande maturité en gérant bien les deux matches, ce qui montre bien le potentiel de l’équipe. En général, après une Coupe du monde, les joueurs ont du mal à redescendre sur terre, ce qui explique la difficile transition de certaines équipes qui ont du mal à gérer cette période redoutée par tous les entraîneurs. On se souvient tous de l’échec de la sélection algérienne aux éliminatoires de la CAN-2012 quand l’équipe a été éliminée dans un groupe pourtant facile avec la présence de la Tanzanie, du Centrafrique et du Maroc. Les Verts qui avaient participé à la CM 2010 en Afrique du Sud, ont eu du mal à gérer l’après Coupe du monde et les joueurs étaient complètement démotivés en perdant leur football. D’ailleurs, il a fallu une année pour que l’équipe reprenne progressivement ses esprits et commence une nouvelle ère avec l’ex-sélectionneur, Vahid Halilhodzic.
Nouvel état d’esprit
La sélection algérienne a réussi un parcours formidable lors de la dernière Coupe du monde en décrochant une qualification historique pour le second tour de cette prestigieuse compétition. La solidarité et le bon état d’esprit ont grandement contribué à cette performance jamais réussie par une EN algérienne dans un Mondial. Le départ d’Halilhodzic n’a pas perturbé le groupe actuel puisque les joueurs se sont vite remis au travail en suivant les consignes du successeur du coach Vahid. L’équipe algérienne a mûri ces dernières années et ne cesse de progresser et prendre des galons. Le groupe vit bien et des liens solides ont été tissés, ce qui explique la solidarité constatée sur le terrain et l’état d’esprit positif de l’équipe. La FAF a bien retenu la leçon de 2010 à partir de là elle a pris ses dispositions pour permettre à l’EN de rester sur une bonne dynamique en mettant les joueurs dans de bonnes conditions tout en faisant un choix bien étudié. En réussissant à décrocher deux victoires au début des éliminatoires de la CAN-2015, la sélection algérienne a pris une sérieuse option pour assurer sa place au Maroc au début l’année prochaine.
Le visage montré par les coéquipiers de Medjani contre l’Ethiopie et le Mali renforce la confiance de l’équipe qui est en train de monter en puissance et, sans aucun doute, les Verts vont être encore plus costauds lors de la prochaine CAN. K. H.