Peut-on connaître l’objet de votre déplacement en Algérie ?
J’ai fait le voyage pour deux raisons : assister au match Algérie-Mali à Blida et régler quelques trucs personnels dont je ne peux évidemment pas vous en parler.
Quel regard portez-vous sur la prestation des Verts contre le Mali ?
Cette victoire est venue confirmer celle enregistrée en Ethiopie. Jouer durant l’entame de la saison n’est pas aisé, c’est une période redoutée par tous les entraîneurs. La sélection nationale est malgré tout très bien partie avec ces deux succès enchaînés. La rencontre a été difficile car les Maliens ont des joueurs de qualité qui évoluent pour la plupart en Europe. De toute façon, on a toujours éprouvé des difficultés pour les battre, comme en témoigne notre succès étriqué l’an passé. C’est une équipe bien organisée, même si elle a eu 24 heures de retard en matière de récupération, on la sentie meilleure physiquement par rapport à son homologue algérienne, qui m’a semblé un peu émoussée en fin de match. Heureusement qu’il y a eu le but libérateur de Medjani.
Un but entaché d’une position de hors-jeu…
Cela fait partie des aléas du football. L’Algérie a eu à souffrir des erreurs d’arbitrage, on ne compte plus le nombre de fois où on a été lésés par l’arbitrage, cela fait partie du jeu.
Quels sont les points positifs et négatifs que vous avez relevés dans la sélection version Gourcuff ?
Je pense que l’équipe n’a pas eu beaucoup de percussion sur les côtés. Aussi, les latéraux n’ont pas trop participé aux mouvements offensifs, ils n’ont pas apporté le surnombre qui, souvent, déstabilise l’adversaire. On ne peut pas juger le coach qui ne compte qu’une semaine de présence avec les Verts. Il aura le temps de mieux connaître son effectif et d’imprimer sa vision du jeu.
Et qu’en est-il des points positifs ?
L’équipe a joué avec le même système mis en place par l’ancien staff de l’équipe nationale. C’est une bonne chose, ainsi on a pu voir la sélection jouer comme elle a l’habitude de le faire. Il n’y a pas eu de cassure à ce niveau, le style de jeu de l’équipe a été maintenu.
Que dites-vous de Zeffane, le latéral droit de Lyon, qui vient d’intégrer la sélection algérienne ?
Vahid Halilhodzic et moi, nous l’avions supervisé avant le déroulement de la Coupe du monde 2014. Il figurait dans nos plans, mais puisqu’on était à quelques encablures seulement du début du tournoi, Vahid a préféré composer avec l’effectif sous la main et ne pas le chambouler. J’avais personnellement discuté avec Zeffane à l’époque, je suis content aujourd’hui de le voir rejoindre le groupe Algérie. C’est une bonne chose, tant mieux pour lui et l’Algérie.
K. H. et H. D.