Transféré durant le dernier jour du mercato au Bétis Séville, le milieu algérien revient sur son épisode marseillais avec beaucoup d’amertume.
Ça a été l’une des sagas en France et plus précisément à l’Olympique de Marseille. En effet, Foued Kadir a été mis de côté par ses dirigeants qui n’ont même pas daigné lui dire les choses en face en se contentant de le saisir par mail pour l’informer qu’il n’avait plus le droit de s’entraîner avec l’équipe première et qu’il était mis dans le loft en compagnie d’autres joueurs indésirables. Dans les colonnes de l’Equipe, l’ancien joueur de Valenciennes s’est exprimé. Il revient avec amertume sur cet épisode et déplore le sens de communication de ses anciens dirigeants. «Ce qui m’a le plus embêté, c’est de recevoir l’information par mail, de ne pas savoir le pourquoi du comment. Il y avait un nouveau coach, un nouveau projet, ça aurait pu beaucoup mieux se passer. (...) Je pense aujourd’hui à quelqu’un comme Benoït Cheyrou qui a 15 ans de carrière derrière lui, qui a tout connu et qui est traité comme ça… C’est malhonnête. Même moi, j’ai 30 ans, on peut me dire les choses en face. Il n’y en a pas un qui a agi comme un homme.» Un tacle très appuyé de la part de Kadir qui a été sorti par la petite porte de son club du cœur.
«Je ne pense pas que ça puisse marcher comme ça»
L’intéressé ne s’arrête pas là, puisqu’il a toujours du mal à faire passer la pilule. Même s’il ne se montre pas déçu d’avoir quitté le club pour rejoindre l’Andalousie, il pointe le mode de communication de l’équipe. «C’est exactement ça, c’est à l’image de ce qui s’est passé cet été avec le loft, de la manière dont le club a communiqué. A Marseille, en ce moment, on ne sait pas de qui ça vient, d’où ça vient ? Je ne suis pas sûr que ça puisse marcher comme ça. Quand c’est trop le flou, c’est plus compliqué sur le terrain. Il faudrait que tout le monde se dise les choses en face.» Une sortie fracassante de l’ancien joueur de Rennes qui règle ainsi ses comptes et fracasse directement son ancienne direction. Il ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a fini par adresser un dernier tacle en direction de Marcelo Bielsa, un entraîneur, «qui baisse la tête et qui ne vous salue jamais».
I. Z.