L’opinion publique n’a plus de nouvelles de vous, surtout concernant votre blessure (ligaments croisés). Y a-t-il une évolution positive ?
Vous tombez au bon moment. Pas plus tard que mercredi dernier, j’étais chez le médecin. Le constat est très positif. Je suis aux anges, ma blessure évolue très positivement. Dans un mois, je peux reprendre les entraînements collectifs avec mon club. Le staff technique est soulagé. Le coach attend impatiemment mon retour. Ici, on ne prend pas de risques. On m’a donné le temps qu’il faut pour une meilleure prise en charge médicale. Aoudia reviendra en force après deux mois. Parole d’homme. Je saurai rattraper le temps perdu.
Vous semblez très optimiste…
J’ai quand même un vécu et une forte expérience dans le domaine du football. Je sais de quoi je suis capable. Dans deux mois, vous allez voir un Aoudia performant. Mon expérience m’a appris à bien comprendre mon corps. Je sais comment revenir en force.
Avouez tout de même que la blessure vous a joué un mauvais tour, n’est-ce pas ?
Elle m’a freiné dans mon élan au moment où je commençais à m’imposer. J’étais très apprécié par l’entraîneur et les responsables du FSV Frankfurt. De août à novembre (2013), j’avais marqué 6 buts et pas des moindres. J’étais sur la bonne voie de réaliser une saison exceptionnelle. J’avais même une proposition importante de Turquie où le Fenerbahce voulait me recruter à tout prix. Dommage.
Votre blessure vous a éloigné également de l’équipe nationale. Christian Gourcuff a-t-il pris attache avec vous ?
Oui, bien sûr. Cela fait deux mois si je me rappelle bien, Gourcuff m’a contacté. Il m’a apporté son soutien comme il m’a rassuré que j’étais toujours dans ses plans. Il voulait savoir quand est-ce que je pourrai être opérationnel, j’étais dans l’incapacité de lui fournir plus de détails. Traiter une blessure si méchante comme les ligaments croisés n’est pas une mince affaire. Désormais, je vais bien. Gourcuff m’a affirmé que je serai rappelé en sélection après avoir retrouvé ma forme.
L’Algérie s’apprête à disputer ce samedi en déplacement un match important contre le Malawi. En tant qu’international comment voyez-vous ce match ?
Franchement, je ne connais pas grand-chose de cette équipe du Malawi. Je sais seulement que le football malawite est basé sur la rapidité et la technicité. L’Algérie est en bonne position, occupant la première place du groupe dans ces éliminatoires de la CAN 2015. Si les Verts ne veulent pas se fatiguer et se mettre à l’abri de toute mauvaise surprise, ils doivent tout simplement gagner à Blantyre. Ils en ont les moyens.
Si on parlait un peu de l’ancien sélectionneur, Vahid Halilhodzic. Que retenez-vous de lui ?
Un excellent technicien. Il a réussi de grandes choses avec l’Algérie, la propulsant pour la première fois de son histoire au deuxième tour du Mondial. Il est aussi derrière l’émergence de jeunes talents locaux. Il a réussi à lancer des joueurs comme Soudani, Slimani et…moi. Il a su nous mettre en valeur. Il faut lui reconnaître cela. Grâce à lui, nous avons pris connaissance et conscience de notre potentiel. Un joueur comme Slimani est désormais mis sur les bons rails pour réussir une belle carrière de footballeur.
Des informations reviennent régulièrement sur l’intérêt de l’USMA et du MCA qui veulent toujours vous recruter…
(il nous interrompt) ça parle toujours de ce sujet ?
Oui, il semble que l’intérêt est tellement grand…
Je vais être franc sur ce sujet. Je crois que le MCA est plus insistant pour me recruter. Pour le moment, je n’ai pas envie de reprendre dans le championnat national. Mais je sais que Aksas et Chaouchi font tout pour que je sois recruté par le club.
Le MCA et l’USMA devraient-ils abandonner votre piste ?
Personne ne peut être affirmatif sur son avenir. Je ne sais de quoi sera fait demain. Si le FSV Frunkfurt rétrograde en troisième division et que je sente l’envie de rentrer au bled, je n’hésiterai pas à le faire. Tout est possible, même si je dois avouer que je ne manque de rien ici à Frankfurt. J’apprécie bien ma nouvelle vie. Je suis bien considéré.
Votre ancienne équipe, l’Entente de Sétif s’apprête à jouer la finale de la Ligue des champions. Quels sont vos conseils pour vos anciens coéquipiers ?
L’équipe sétifienne a beaucoup changé. Il y a une nouvelle génération qui monte. Je ne connais de la nouvelle équipe que Ziaya et Khedaïria. Ceux-ci ont un rôle prépondérant à jouer face à Vita Club. Je dirais à mes frères sétifiens, vous êtes au rendez-vous avec l’histoire. Ils ne doivent pas rater cette occasion en or pour se mettre en évidence. Je crois que les supporters auront un rôle important à jouer, surtout que le match retour est prévu en Algérie. Je leur souhaite la consécration. A Sétif, j’ai vécu des moments inoubliables. C’est un prestigieux club qui mérite un titre comme la très convoitée Champion’s League africaine.
«Si le FSV Frankfurt rétrograde possible que je rentre au pays»
«Le MCA me veut plus que les autres équipes»
«Slimani, Soudani et moi-même on doit beaucoup à Vahid»
Aoudia : ««Gourcuff m’a assuré que je fais partie de ses plans»
«Si le FSV Frankfurt rétrograde possible que je rentre au pays»
«Le MCA me veut plus que les autres équipes»
«Slimani, Soudani et moi-même on doit beaucoup à Vahid»
De Frankfurt, l’attaquant algérien de FSV Frankfurt se livre à Compétition. Il répond sur tous les sujets que nous avons abordés avec lui, loin de toute forme de langue de bois. Appréciez.
L’opinion publique n’a plus de nouvelles de vous, surtout concernant votre blessure (ligaments croisés). Y a-t-il une évolution positive ?
Vous tombez au bon moment. Pas plus tard que mercredi dernier, j’étais chez le médecin. Le constat est très positif. Je suis aux anges, ma blessure évolue très positivement. Dans un mois, je peux reprendre les entraînements collectifs avec mon club. Le staff technique est soulagé. Le coach attend impatiemment mon retour. Ici, on ne prend pas de risques. On m’a donné le temps qu’il faut pour une meilleure prise en charge médicale. Aoudia reviendra en force après deux mois. Parole d’homme. Je saurai rattraper le temps perdu.
Vous semblez très optimiste…
J’ai quand même un vécu et une forte expérience dans le domaine du football. Je sais de quoi je suis capable. Dans deux mois, vous allez voir un Aoudia performant. Mon expérience m’a appris à bien comprendre mon corps. Je sais comment revenir en force.
Avouez tout de même que la blessure vous a joué un mauvais tour, n’est-ce pas ?
Elle m’a freiné dans mon élan au moment où je commençais à m’imposer. J’étais très apprécié par l’entraîneur et les responsables du FSV Frankfurt. De août à novembre (2013), j’avais marqué 6 buts et pas des moindres. J’étais sur la bonne voie de réaliser une saison exceptionnelle. J’avais même une proposition importante de Turquie où le Fenerbahce voulait me recruter à tout prix. Dommage.
Votre blessure vous a éloigné également de l’équipe nationale. Christian Gourcuff a-t-il pris attache avec vous ?
Oui, bien sûr. Cela fait deux mois si je me rappelle bien, Gourcuff m’a contacté. Il m’a apporté son soutien comme il m’a rassuré que j’étais toujours dans ses plans. Il voulait savoir quand est-ce que je pourrai être opérationnel, j’étais dans l’incapacité de lui fournir plus de détails. Traiter une blessure si méchante comme les ligaments croisés n’est pas une mince affaire. Désormais, je vais bien. Gourcuff m’a affirmé que je serai rappelé en sélection après avoir retrouvé ma forme.
L’Algérie s’apprête à disputer ce samedi en déplacement un match important contre le Malawi. En tant qu’international comment voyez-vous ce match ?
Franchement, je ne connais pas grand-chose de cette équipe du Malawi. Je sais seulement que le football malawite est basé sur la rapidité et la technicité. L’Algérie est en bonne position, occupant la première place du groupe dans ces éliminatoires de la CAN 2015. Si les Verts ne veulent pas se fatiguer et se mettre à l’abri de toute mauvaise surprise, ils doivent tout simplement gagner à Blantyre. Ils en ont les moyens.
Si on parlait un peu de l’ancien sélectionneur, Vahid Halilhodzic. Que retenez-vous de lui ?
Un excellent technicien. Il a réussi de grandes choses avec l’Algérie, la propulsant pour la première fois de son histoire au deuxième tour du Mondial. Il est aussi derrière l’émergence de jeunes talents locaux. Il a réussi à lancer des joueurs comme Soudani, Slimani et…moi. Il a su nous mettre en valeur. Il faut lui reconnaître cela. Grâce à lui, nous avons pris connaissance et conscience de notre potentiel. Un joueur comme Slimani est désormais mis sur les bons rails pour réussir une belle carrière de footballeur.
Des informations reviennent régulièrement sur l’intérêt de l’USMA et du MCA qui veulent toujours vous recruter…
(il nous interrompt) ça parle toujours de ce sujet ?
Oui, il semble que l’intérêt est tellement grand…
Je vais être franc sur ce sujet. Je crois que le MCA est plus insistant pour me recruter. Pour le moment, je n’ai pas envie de reprendre dans le championnat national. Mais je sais que Aksas et Chaouchi font tout pour que je sois recruté par le club.
Le MCA et l’USMA devraient-ils abandonner votre piste ?
Personne ne peut être affirmatif sur son avenir. Je ne sais de quoi sera fait demain. Si le FSV Frunkfurt rétrograde en troisième division et que je sente l’envie de rentrer au bled, je n’hésiterai pas à le faire. Tout est possible, même si je dois avouer que je ne manque de rien ici à Frankfurt. J’apprécie bien ma nouvelle vie. Je suis bien considéré.
Votre ancienne équipe, l’Entente de Sétif s’apprête à jouer la finale de la Ligue des champions. Quels sont vos conseils pour vos anciens coéquipiers ?
L’équipe sétifienne a beaucoup changé. Il y a une nouvelle génération qui monte. Je ne connais de la nouvelle équipe que Ziaya et Khedaïria. Ceux-ci ont un rôle prépondérant à jouer face à Vita Club. Je dirais à mes frères sétifiens, vous êtes au rendez-vous avec l’histoire. Ils ne doivent pas rater cette occasion en or pour se mettre en évidence. Je crois que les supporters auront un rôle important à jouer, surtout que le match retour est prévu en Algérie. Je leur souhaite la consécration. A Sétif, j’ai vécu des moments inoubliables. C’est un prestigieux club qui mérite un titre comme la très convoitée Champion’s League africaine. Mohamed Fayçal