Hier après-midi, en marge de la séance d’entraînement de l’EN, Gourmi s’est exprimé à propos de sa première sélection. Il dit : «C’est une grande fierté de porter le maillot de l’équipe nationale.» Interrogé sur le fait qu’il n’était du voyage avec l’équipe lors du match aller face au Malawi, le joueur répondra avec une voix pleine d’assurance : «C’était pour un problème de visa ou quelque chose comme ça. Je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé. Ce n’est pas très important. Maintenant, le fait d’être avec l’équipe me fait énormément plaisir. Il y a une très bonne ambiance. Les joueurs sont tous simples, c’est un bon groupe. Ce mercredi, on va tout donner pour se qualifier pour la CAN.» Gourmi s’est aussi exprimé sur la concurrence à laquelle il devra faire face et aussi à propos du plus qu’il devrait apporter à l’EN. Sûr de lui et de son propre potentiel, il dit : «Moi, j’ai mes qualités qui sont les miennes. Actuellement, il y a de grands joueurs au sein de cette sélection qui ont déjà prouvé leur valeur en Europe. Pour moi, le fait d’être ici me motive pour l’avenir, on apprend beaucoup de choses.» Quand il s’agit de conquérir le onze de Gourcuff, le Mouloudéen semble avoir beaucoup d’ambitions. Dans ses déclarations, il est clair qu’il veut suivre le même chemin que les Soudani, Halliche, Slimani et Belkalem qui ont été sélectionnés sans avoir fait un passage par un championnat européen. «Certes, j’aimerais bien jouer, qui ne veut pas le faire ? Sinon, je n’aurais pas fait ce métier. Tout le monde veut jouer. Il y a beaucoup de joueurs. L’ambition fait toujours partie de moi», a-t-il dit. Questionné sur ses propres objectifs au sein de l’équipe nationale, Gourmi affirme : «Pour le moment, je me concentre sur mon travail. Je connais mes qualités, je sais ce que je peux apporter. Après, on verra ce que l’avenir nous réserve.» Et d’ajouter : «Gourcuff me connaît depuis ma sélection avec les A’. On s’était déjà vus. Il connaît comment je travaille. Dernièrement, il y a eu des blessés, il a fait appel à moi, maintenant, c’est à mon tour de répondre sur le terrain.»
S. B.