- Il n’a eu que 40% des invitations - La FAF n’a eu la gestion que de la main courante - Vers un changement de domiciliation

On l’avait annoncé dans notre  édition d’hier que le bras de fer entre la wilaya de Blida et la Fédération algérienne de football continue et qui n’était pas près de se terminer, et ce, malgré l’intervention du ministère des Sports. Et bien tout cela s’est confirmé hier lors de la rencontre mettant aux prises les Verts avec le Malawi au stade Mustapha Tchaker de Blida. Faits marquants lors de cette rencontre, c’est que le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’a pas pris place dans la tribune officielle, mais plutôt dans la tribune avec les supporters. La raison de ce conflit qui avait commencé lors du match face au Mali le mois de dernier, c’est qu’une convention a été signée afin que la FAF ne prenne en charge que la gestion de la main courante, et que tout le reste revêt des prorogatives de l’OPOW.

La tribune officielle, le salon d’honneur entre autres ne sont plus gérés par la FAF comme ce fut le cas autrefois. Ce que la Fédération algérienne de football et à sa tête Raouraoua trouve anormal estimant que dans tous les pays du monde, c’est la fédération de football qui gère les rencontres de son équipe nationale. A cet effet, on croit savoir que pour la tribune officielle, la FAF n’a eu droit que de 40% des invitations alors qu’elle aurait dû avoir beaucoup plus. De son côté le directeur du stade que nous avons interrogé à la fin du match sur les raisons de ce conflit a préféré rester très évasif en affirmant : «Je ne comprends pas pourquoi la FAF n’est pas contente, pourtant vous avez bien vu qu’il y a eu une bonne organisation et que tout a été pris en charge, y compris les invités de la fédération. Pourquoi le président de la FAF n’a pas voulu s’installer dans la tribune officielle, je ne sais pas», affirme-t-il.

En tout cas une chose est sûre, à présent que l’Algérie a assuré sa qualification pour la prochaine CAN avec 12 points au compteur, on croit savoir, selon certaines indiscrétions, qu’il n’est pas du tout à écarter la possibilité de voir la FAF décider de changer de domiciliation lors de la prochaine rencontre face à l’Ethiopie. Un point lui suffit à présent pour assurer la première place, ce qui est dans les cordes des poulains de Christian Gourcuff quel que soit le stade dans lequel ils évolueront. Le conflit wilaya de Blida-FAF en tout cas continue, jusqu’à quand ? Seul l’avenir nous le dira.

A. H. A.