Justice Yankson, qui n’est autre que le vice-secrétaire de ladite association, a expliqué cette démarche visant à interdire l’organisation de la CAN 2015 par des arguments scientifiques : «Le problème avec cette maladie, c’est qu’on ne pourra pas la détecter ou la déceler chez un patient atteint du virus, car les symptômes tardent parfois à se manifester, autrement dit, ce virus pourrait arriver au Ghana et personne ne pourra l’arrêter ni le détecter par contrôle ou par autre instrument, d’où la nécessité d’éviter ce gros risque et de prendre ça en considération avant de décider de quoi que ce soit.»
Cette sortie médiatique de cette organisation médicale ghanéenne, intervient 2 jours seulement après celle du ministre des Sports local, à savoir Mahama Ayariga, quand ce dernier a affirmé que son pays était prêt à accueillir la CAN dès janvier, une déclaration qui avait ouvert une porte à la CAF qui cherche désespérément un remplaçant au cas où le Maroc confirmait son désistement.
A noter que le Ghana fait partie des 7 pays auxquels la CAF a envoyé un courrier il y a environ une semaine, et à travers lequel elle s’st renseigné sur l’intention ou pas des autorités locales d’accueillir l’événement, la réponse est intervenue à travers la déclaration du ministre qui pourrait néanmoins changer rapidement après l’entrée en scène de l’association médicale.
A noter que l’Afrique du Sud n’a pas voulu trancher pour le moment, en attendant une décision définitive du Maroc qui refuse à son tour de céder à la pression, campant sur ses positions en réclamant le report.
La CAF dépêchera pour rappel une forte délégation le 3 novembre prochain à Rabat pour négocier avec la Fédération royale marocaine, et ce n’est qu’après cette rencontre qu’elle pourra prendre la décision qui s’impose.
S. M. A.