Le président de la JSK avait promis de faire de graves révélations au cours de la conférence de presse qu’il devait organiser hier au siège du club, mais à cause de sa maladie, il s’est rendu dans la matinée à Paris. Le communiqué de la direction de la JS Kabylie a répondu pratiquement à toutes les accusations portées par le président de la FAF contre Hannachi, sauf celles relatives à l’argent des sponsors.
«L’Egypte est un pays frère»
Accusé d’avoir porté de graves accusations contre les instances du football national à partir de l’étranger, le président Hannachi s’est expliqué à travers le communiqué de sa direction. «La JSK n’a pas évolué au sens stricto sensu à «l’étranger», comme écrit dans le pamphlet sus cité, mais dans un pays frère dont les liens historiques avec l’Algérie ne sont pas à démontrer ici. Imprégné des règles élémentaires de la bienséance, le président Hannachi a tenu à faire part de sa gratitude pour les propos empreints d’esprit de solidarité tenus par le président du Zamalek», peut-on lire dans le communiqué.
«Est-ce que les présidents de clubs sont des mineurs qu’il faut encadrer ?»
Dans le communiqué publié sur le site de la FAF, Mohamed Raouraua avait dénié le droit au président Hannachi de parler de l’histoire de la lutte de libération en Kabylie, cela a fait réagir la direction kabyle. «Peut-on reprocher à monsieur Hannachi d’avoir dit lors de sa conférence de presse qu’il était fier d’appartenir à un pays et à une région qui ont enfanté des héros qui ont payé le prix du sang pour libérer la terre ancestrale. Est-ce que les présidents de clubs sont des mineurs qu’il faut encadrer et non pas de dignes ambassadeurs de leur pays ?»
«On avait réclamé toutes les dispositions en matière de sécurité avant le match face à l’USMA»
Il est reproché au président de la JSK d’ignorer volontairement dans l’affaire de feu Ebossé les règlements qui consacrent la responsabilité du club dans l’organisation des matches comme précisé dans l’article 62, points 6 et 7 du règlement du football professionnel. «Le pourfendeur attitré semble être dans le secret des dieux. Il doit savoir que s’est tenue une réunion quelques jours avant le match face à l’USMA une réunion au siège de la wilaya de Tizi Ouzou où étaient présents tous les responsables locaux impliqués dans le bon déroulement du match. Hannachi qui est intervenu pour réclamer que soient prises toutes les dispositions en matière de sécurité. Des assurances fermes lui ont été données par ses interlocuteurs.»
«Hannachi a confondu les notions de crise cardiaque et arrêt cardiaque»
Les rédacteurs du communiqué se sont expliqués sur les déclarations faites par le président Hannachi concernant la mort d’Ebossé. «Les responsables de l’hôpital de Tizi Ouzou ont évoqué plutôt un arrêt cardiaque. Etant un profane en matière médicale, Hannachi a confondu, à son corps défendant, les notions de crise cardiaque et arrêt cardiaque. Il n’y a pas de quoi se gausser de manière stupide.»
«La malhonnêteté dépasse tout entendement»
«Le pourfendeur reproche à Hannachi d’avoir adressé à la CAF, sous couvert de la FAF, un recours contre la décision d’interdire de participation le club de compétitions africaines pour deux ans. Ici, la malhonnêteté dépasse tout entendement. Jamais, au grand jamais il n’a adressé à la CAF sous couvert de la FAF un recours contre la décision d’interdire de participation le club des compétitions africaines.
«La JSK a transféré dès le 25 novembre 2013 64 000 € à Dabo»
En ce qui concerne l’affaire Dabo qui a défrayé la chronique, la direction apporte des précisions dans son communiqué. «La JSK a transféré dès le 25 novembre 2013 à la banque de développement local de Tizi Ouzou 64 000 euros. Cet ordre de virement a été malheureusement rejeté par la banque centrale pour des motifs strictement administratifs et réglementaires. C’est la raison pour laquelle la JSK a sollicité la FAF pour faciliter le transfert effectif de la somme sus-indiqué. De tout ce qui précède, y a-t-il un motif pouvant suggérer que le président de la JSK a pu apporter atteinte à l’honorabilité de la FAF ?»
N. B.