Le club le plus populaire à Béjaïa, sans faire de bruit, s’est préparé pour sa seconde saison parmi l’élite dans la quiétude la plus totale, sous la coupe de l’entraîneur providentiel, Abdelkader Amrani, un homme de terrain, qui a accepté de relever le défi en plaçant le MO Béjaïa à la place qui lui sied, parmi les ténors de la L1, avec un début de saison en fanfare, digne représentant du football béjaoui. Les bons résultats enregistrés par la bande à Amrani, après huit matchs joués, dépassent tout entendement, avec une première place au classement général, amplement méritée, et un capital points de 14 unités, le double récolté par le même club, l’année dernière à la 8e journée. En plus, le club phare de la Soummam, détient le record d’invincibilité depuis le début de la saison, avec 3 victoires dont 2 en déplacement et cinq matchs nuls dont deux au stade de l’Unité maghrébine. Un exploit qui n’est que le résultat d’une stratégie porteuse appliquée avec succès par la direction béjaouie, qui a fait de la stabilité son cheval de bataille en renouvelant sa confiance à l’entraîneur Amrani, en poste depuis l’année passée, à l’image de ce qui a été fait à El Harrach avec Boualem Charef, qui a redoré le blason d’Essefra en cinq ans.
Tout ça pour dire que le MO Béjaïa, qui fait ses premiers pas en L1, semble trouver le bon chemin rapidement après un dur apprentissage l’an dernier.
L. C.
Les 4 clés de la réussite
La réussite du Mouloudia, cher à la majorité des Béjaouis, en ce début de sa seconde expérience parmi l’élite, s’explique par les quatre atouts utilisés par le club : la stabilité administrative en sus de la compétence du premier responsable de la barre technique, en sus de la volonté des joueurs et enfin le rôle prépondérant du 12e homme, à savoir les Crabes.
1- Une administration responsable
La première clé de réussite dans l’entame en fanfare du MOB se situe au niveau de la stabilité de la direction qui a opéré des changements au sein du conseil de gestion, qui a changé de président dont Ikhlef à la place d’Akli Aderar, sans faire de bruit. Un changement qui s’est fait dans l’intérêt du club. Ce qui prouve le degré de responsabilité des dirigeants mobistes qu’ils soient au niveau du CA ou du CSA, lesquels ont enterré la hache de guerre en lavant le linge sale en famille, ce qui a permis au club d’avancer.
2 - Un entraîneur providentiel, qui s’appelle Abdelkader Amrani
Le second atout des Mobistes se situe au niveau de la barre technique que dirige l’entraîneur providentiel, qui n’est plus à présenter, lequel a fait ses preuves dans plusieurs clubs dites de seconde zone, à l’instar de l’ASO, auquel il a offert le seul et unique trophée, la coupe d’Algérie comme fruit du projet qu’il a mené à bon port. Il s’agit de l’entraîneur en chef béjaoui, Abdelkader Amrani, homme de terrain, en vieux briscard, il est en train de relever le défi de révolutionner le club, qu’il compte placer parmi les ténors du championnat dans un avenir très proche. La réussite d’Amrani se résume dans l’intérêt qu’il donne aux entraînements, ainsi qu’à la bonne disciplinaire pour choisir la composante type à chaque match officiel, relançant à chaque fois la concurrence parmi son groupe. Ce qui explique l’émergence de jeunes Mobistes, à l’instar du portier Rahmani, des attaquants Salhi, Chetal et Banouh, entre autres.
3- Des joueurs disciplinés et volontaires
En prenant le risque de chambouler l’effectif dans sa majorité, avec une défense relookée à 100%, en témoigne le quatuor titulaire de l’arrière-garde Mabarakou-Messaoudi-Aguid-Benali, qui portent le maillot mobiste pour la première fois, la direction béjaouie, sur proposition du coach Amrani, semble gagner son pari avec les résultats probants qu’enregistre la nouvelle composante, avec le statut de leader et la seconde meilleure défense du championnat avec 5 buts, seulement, encaissés, derrière l’ESS qui compte un but de moins mais avec deux matchs en retard à disputer ; et la seconde meilleure attaque avec 10 réalisations juste dernière le duo MCEE-CSC, avec 13 buts chacun. Des statistiques qui confirment la qualité de l’effectif travailleur et discipliné, judicieusement choisi par le coach Amrani.
4- Les Crabes…, un public en or
La dernière carte maîtresse dans la réussite du début de saison du MOB est la marque déposée du club, l’atout majeur qui booste le moral des troupes et décourage les plus costaux parmi les adversaires qui se sont présentés dans le chaudron du stade de l’Unité maghrébine, comme le MCA et le CSC, et son gardien international Si Mohamed Cédric, qui en sait quelque chose pour avoir été poussé à commettre une bourde en offrant le second but à l’inusable capitaine Mobiste, Nassim Dehouche, via une pression insupportable des Crabes qui a eu raison de l’infortuné Cédric. Les camarades de Ferhat tirent désormais profit de ladite pression, néfaste pour le club dans un passé récent, devenue positive depuis l’année passée.
L. C.
Sur invitation de l’association des anciens joueurs mobistes
L’équipe fanion a rendu hommage à Tikharoubine
Les camarades de Rahal ont rehaussé hier soir de leur présence l’évènement organisé par l’association des anciens joueurs du MO Béjaïa, à l’hôtel Cristal II, à Sidi Ahmed, pour commémorer le premier anniversaire de la disparition du regrettée Mohamed Tikharoubine, ancien joueur, entraîneur et président du MO Béjaïa. Un événement auquel ont participé des anciens joueurs du MO Béjaïa et adversaires de la JSM Béjaïa, particulièrement du défunt, en sus des autorités locales, à leur tête le président de l’APC de Béjaïa, Abdelhamid Marouani, ainsi que les élus locaux et de la wilaya.
Le derby des vétérans en guise de match-gala le 1er novembre
En collaboration avec le CA du MOB, les organisateurs ont programmé un match-gala entre les vétérans du MO Béjaïa des années 1970 à 1980 et ceux de la JSM Béjaïa de la même période dans un remake du derby béjaoui de l’époque, et ce, en ouverture du match officiel MOB - RCA, au stade de l’Unité maghrébine, samedi à 16h (9e journée de la L1 Mobilis), en hommage au défunt El Hadj Mohamed Tikharoubine.
Du biquotidien à la reprise aujourd’hui
En récompense de la précieuse victoire ramenée de Laâqiba, le coach Amrani et son duo assistant Boussaada-Taïri ont offert trois jours de repos à Sidibé and Co. Les joueurs reprendrons du service dès ce matin, avec une séance de musculation en prévision du prochaine match du championnat face à l’Arba. Les joueurs béjaouis sont attendus l’après-midi au stade de l’Unité maghrébine pour attaquer les volets tactique et technique.
Alors que Mobilis tergiverse dans le renouvellement du contrat
Nutagra-Poulina et ECI à fond avec le MOB
Contrairement aux tergiversations de l’opérateur téléphonique Mobilis, qui a tout à gagner avec le MO Béjaïa, qui possède l’une des plus importantes galeries du pays, avec la présence de plus de 20 000 supporters à chaque match joué par le club phare de la Soummam et du Sahel, au stade de l’Unité maghrébine, en revoyant sa contribution financière à la hausse, au même titre de sa contribution avec les clubs de loin moins populaires que le MO Béjaïa, trois entreprises économiques ont décidé d’accompagner le club dans son ascension. Ainsi Nutagra-Poulina et ECI ont renouvelé leur contrat liant chacune d’elles avec le leader du championnat de la L1 Mobilis, le MO Béjaïa, selon le communiqué de la direction, qui précise que les chèques des trois sociétés seront encaissés incessamment par le CA. Une bouffée d’oxygène pour la direction qui doit trois primes aux joueurs dont la valeur est estimée, selon nos sources, à 30 millions de centimes pour le mach nul ramené de Sétif et les deux victoires contre le CSC et le CRB.
L. C.