Les Nahdistes, qui ont repris leurs esprits après un début de saison des plus catastrophiques, veulent mettre à profit cette rencontre pour enchaîner avec un troisième bon résultat et maintenir cette dynamique positive qui s’est installée au sein du groupe. Le Nasria veut se payer donc le leader du championnat, un leader quelque peu fragile, qui se trouve sur une dynamique plutôt négative, comme l’attestent les derniers résultats des Constantinois, avec une seule et unique victoire lors des cinq derniers matchs joués. Privés de leur buteur attitré, Hamza Boulemdaïs, les Sanafir semblent plus que jamais fragiles, aux Nahdistes de profiter de leur mauvaise passe pour s’offrir trois précieux points dans l’optique du maintien.
Lanterne rouge
Battre le CSC et préserver cette dynamique positive sont certes les principaux objectifs du Nasria lors de cette rencontre, mais quitter la place de lanterne rouge pour la toute première fois de la saison fait partie des priorités des priorités des Nahdistes. S’ils s’imposent face aux Sanafir, les Nahdistes ont de très fortes chances de quitter cette dernière place qu’ils occupent depuis l’entame de cet exercice, d’autant plus que le CRB sera en périlleux déplacement à Béchar pour y affronter la JS Saoura, alors que l’USM Alger aura, quant à elle, fort à faire face à une redoutable formation du Mouloudia d’El-Eulma, sans oublier que l’Entente de Sétif ne disputera pas son match de championnat ce week-end. C’est dire qu’une victoire devrait permettre aux Sang et Or de ne plus figurer en queue de classement, à eux de passer ce cap et réaliser leur objectif intermédiaire.
M. A.
Un match pas comme les autres
En partenariat avec l’ENTV, la Radio algérienne, l’opérateur de téléphonie mobile Mobilis, l’ONDA, la DGSN et l’APC de Belouizdad, la Ligue de football professionnel veut faire de cette rencontre entre le Nasria et le CSC un match pas comme les autres et une rencontre spectacle contre la violence. L’opération, organisée sous le haut patronage du ministre de la Communication, Hamid Grine, s’inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation de la Radio algérienne de lutte contre la violence dans les stades. Cette rencontre sera rehaussée par la présence de plusieurs ministres, des responsables du football national, à savoir le président du Comité olympique Mustapha Berraf, celui de la FAF, Mohamed Raouraoua, ainsi que le patron de la LFP, Mahfoud Kerbadj. Seront présents aussi, en qualité d’invités, les anciens joueurs de l’équipe du FLN et les anciens de celle de 1982. Accompagnant leur famille, des enfants scouts, de la police et de la Protection civile porteront l’emblème national avant de rejoindre les gradins dans le stade, aux côtés des supporters des deux clubs.
Le programme de la journée
13h00 : ouverture des portes, la principale, rue Belouizdad, pour les familles, celle face à la mairie (supporters NAHD), la latérale bas (supporters CSC). 14h30 : concert avec trois artistes, Lyes K’Santini, Nourredne Allan et Hakim Salhi. 15h45 : prise de parole sur le fair-play, Chaâbane Merzekane (ancien joueur du NAHD), Salim Laïb (ancien joueur du CSC). 16h00 : coup d’envoi de la rencontre. 16h45 : mi-temps, lancement du clip et de la chanson sur le 1er Novembre, inédite, écrite et composé par Hocine Lasnami. 16h49 : prise de parole par deux anciens joueurs de l’équipe du FLN, hommage à l’équipe du FLN. 17h00 : reprise de la rencontre. 17h45 : Fin de l’événement.
M. A.
Trois titulaires indiscutables manqueront à l’appel
Le Nasria sans Benyahia, Bendebka et Guebli
Alors qu’il a eu tout l’embarras du choix à l’occasion des deux dernières rencontres de championnat, lors desquelles son groupe ne comptait ni blessé ni suspendu, le coach Aït Djoudi se retrouve à l’abordage de ce match face au CSC sans trois titulaires indiscutables qui manqueront officiellement cette rencontre. A commencer par les deux éléments suspendus, Bendebka et Benyahia, alors qu’Ishak Guebli est blessé au thorax et se trouve éloigné des terrains pour une durée minimale de deux semaines. C’est dire qu’Aït Djoudi va devoir trouver des solutions pour pallier ces trois absences de taille.
Boussaïd et Benabderrahmane incertains
La liste des absents pourrait bien s’allonger pour le coach Aït Djoudi, puisque deux joueurs demeurent toujours incertains pour cette rencontre. Le premier élément est Rafik Boussaïd, lequel devrait attendre le jour du match pour avoir l’autorisation où non du docteur Aït Tahar afin de prendre part à cette rencontre. C’est dire que même avec un casque, le médecin du club ne voudrait pas prendre le moindre risque avec le joueur, d’autant plus que des solutions de rechange ne manquent pas dans l’effectif. Pour sa part, Fares Benabderrahamane, qui se trouve blessé au genou, s’est entraîné hier et avant-hier avec le groupe, tout en ressentant des douleurs au niveau de son ménisque. C’est d’ailleurs sur demande du coach Aït Djoudi que le joueur s’est sacrifié en s’entraînant avec ses coéquipiers, sa participation au match reste incertaine, d’autant plus que sa blessure pourrait bien se compliquer davantage s’il venait à trop forcer.
Ghalem, pour la passe de trois
Titulaire indiscutable dans les bois du Nasria, le portier Mohamed Ghalem commence enfin à trouver ses marques. L’ex-portier de l’ASO reste d’ailleurs sur deux belles performances, gardant ses buts inviolés lors des deux dernières rencontres de championnat. Ghalem tentera donc de réaliser la passe de trois, pour réussir un troisième clean-sheet de suite.
Allali et Khiter pour remplacer les absents
Avec les absences cumulées de Bendebka et Guebli, ainsi que l’incertitude qui plane sur la participation de Benabderrahmane, le coach Aït Djoudi n’a absolument aucun choix à faire. Son quatuor défensif qu’il aura à aligner cet après-midi face au CSC est écrit d’avance. On retrouvera ainsi Khiter et Khellef sur les couloirs, tandis que la charnière centrale sera composée de Mohamed Herida et Slimane Allali, deux éléments qui ont très peu évolué ensemble depuis la saison dernière, si ce n’est en matchs amicaux.
Metref et Bitam en ballottage
Au milieu de terrain, deux places semblent d’ores et déjà confisquées par deux éléments qui se trouvent en très bonne forme depuis quelques semaines. Le capitaine, Cherif Abdeslam, et son vice-capitaine, Hamza Aliouane, sont tout simplement intouchables actuellement. Reste donc à connaître l’identité du joueur qui leur sera associé. Cela va dépendre de l’aptitude de Rafik Boussaïd, si ce dernier est déclaré apte, il débutera à coup sûr la partie, s’il est forfait, cela va se jouer entre un Metref en méforme et qui va devoir montrer tout autre chose lors de cette partie, s’il veut garder sa place de titulaire, et un Bitam qui sort enfin le bout du nez pour prétendre à une place dans le onze d’Aït Djoudi.
Touahri, Ouhadda et Ouznadji, évidemment
En l’absence d’Ahmed-Benyahia Zakaria, le coach Aït Djoudi n’a pas trop de soucis à se faire, puisque son trio offensif est bien ficelé d’avance. Ouznadji et Ouhadda étant en très bonne forme, ils seront sans surprise reconduits face au CSC. Reste donc à trouver un suppléant à Benyahia, et c’est forcément le jeune talentueux Mohamed Amine Touahri qui va s’y coller, lui qui a affiché de très belles dispositions à chaque fois qu’il entrait en jeu, mais qui a du mal à confirmer lorsqu’il est titularisé par son coach.
M. A.
Entraînement hier matin au stade Zioui
Alors que l’ensemble des entraînements de la semaine ont eu lieu au complexe Bensiam, celui d’hier matin a été programmé au stade Zioui. Le coach, Aït Djoudi, a souhaité programmer cette séance au stade Zioui, afin de permettre à ses joueurs d’avoir leurs repères dans un stade normalisé, sachant que le terrain du complexe Bensiam n’est qu’un terrain d’entraînement aux dimensions réduites.
La prime de l’USMA après le CSC
Alors qu’ils devaient toucher la prime du point du nul obtenu à Omar Hamadi de Bologhine face à l’USMA avant cette rencontre face au CSC, les coéquipiers de Boussaïd devront patienter encore quelques jours. Les dirigeants du club ont promis aux joueurs de régulariser cette prime après le match du CSC, en leur accordant une double prime, s’ils venaient bien sûr à signer une victoire face au leader constantinois.
M.A
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