Le programme des sélections pour l’année 2015 commence à se dessiner, et celui des Verts n’a pas encore été arrêté mis à part peut-être pour la date FIFA du mois de mars, où l’EN devrait croiser le fer avec le Qatar, cela laisse de la place pour l’organisation du fameux match amical entre l’Algérie et la France qui tient à cœur au président de la FFF Noël Le Graët.

Ce dernier que nous avons contacté hier nous a confirmé une nouvelle fois son désir de se rendre à Alger avec les Bleus pour exaucer ce rêve : «Je ne m’arrête pas de le dire et vous le savez bien, ce match me tient à cœur, mais il faut d’abord trouver le temps d’en parler et de le programmer avec Raouraoua, on ne s’est pas vu depuis le Mondial, on a l’habitude de se téléphoner, on verra ça.»

A la question de savoir si le calendrier de l’année prochaine permet l’organisation d’un tel match, Le Graët rétorque : «Il y a des dates encore pour l année prochaine, mais il faudra encore rapprocher le calendrier algérien du nôtre, ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’un projet qui pourrait se faire, en attendant de reprendre la conversation avec votre président, là, on pourra avancer» et d’ajouter : «On s’est rencontrés au Brésil, on n’a pas trouvé de date, en attendant de tomber définitivement d’accord»

«Je comprends parfaitement le choix des binationaux»

Afin de redorer son blason et d’arriver là où elle est actuellement, l’Algérie a dû faire appel à des éléments formés en France, un produit de l’école française connue dans le domaine de la formation qui semble correspondre parfaitement au jeu de notre équipe et même à ces joueurs qui sont de plus en plus nombreux à choisir leur pays d’origine pour briller, nous avons posé la question au président de la FFF, qui ne semble pas dérangé par ce phénomène et affirme qu’il n’a rien prévu pour le stopper : «On n’a rien entrepris a ce sujet, il y a un sélectionneur qui travaille, et s’il y a un joueur qui n’est pas pris très tôt, je trouve normal qu’il aille voir ailleurs, moi je les comprends, car un joueur voulant jouer pour son pays, rien de plus normal, vu les liens particuliers avec le pays d’origine.»

«Je n’ai rien à craindre pour Fekir»

Toujours dans le même registre, l’affaire Fekir risque de durer un peu plus longtemps que les autres, la bataille s’annonce rude, mais cela ne stresse pas pour autant le Guingampais : «Il est titulaire aujourd’hui a Lyon, donc il est intéressant, je n’ai rien à craindre, si le sélectionneur le prend, ça sera bien sinon tant pis pour eux.»

Nasri a vécu récemment un cauchemar qui l’a poussé à arrêter sa carrière internationale, cela risque-t-il de peser dans les décisions des prochains joueurs binationaux, le patron du foot français répond : «Benzema fait une bonne carrière, non ? Cela veut dire que ça dépend aussi du joueur, du sélectionneur et puis le cas de Nasri n’est pas le seul, il y a beaucoup d’autres qui n’ont pas été sélectionnés et ont choisi d’autres destinations», a-t-il conclu.

A. H. A.