Dans une déclaration au micro d’Europe1, l’ancien Barcelonais est revenu sur cette affaire : «Moi, je n’ai pas vraiment peur. Il existe une psychose trop forte autour de cette épidémie.» Justement, c’est cette psychose qui pousse le Maroc à vouloir faire machine arrière pour l’organisation de cette compétition de grande envergure. En effet, depuis plusieurs semaines maintenant, c’est le débat de tout le monde. Faut-il reporter la CAN ? La réponse de la CAF a été claire, pas question de reporter ou de décaler cette compétition, elle aura bien lieu à la date prévue soit le 17 janvier prochain. Si le Maroc a peur de voir le virus se propager sur ses terres, le milieu de terrain des Eléphants a très vite pris position en insistant sur le fait de maintenir la compétition à sa date initiale et surtout pour perpétuer la tradition de cette compétition ô combien importante pour le peuple africain. D’ailleurs, l’intervenant poursuit : «La CAN, c’est très important pour l’Afrique, il faut qu’elle puisse avoir lieu.» Une façon de mettre encore un peu plus la pression sur les responsables marocains. Le comité exécutif de la CAF s’est réuni le 2 novembre à Alger pour étudier la proposition marocaine. Avant-hier, la CAF a tranché et a débouté le Maroc en maintenant la compétition à sa date initiale. Ce n’est pas tout puisque la première instance africaine a laissé un sursis de 5 jours aux Marocains pour se prononcer définitivement sur leur position par rapport à l’organisation de cet évènement continental. Tout sera plus clair au cours de la prochaine réunion du comité exécutif qui se réunira le 8 du mois en cours pour trancher définitivement.
I. Z.