Depuis l’expérience avec le CRB la saison passée, vous êtes actuellement sans club…
Effectivement, je suis actuellement sans club, mais je reste disponible et prêt à étudier toutes les propositions, car, comme vous le savez, le football c’est ma vie et ma passion.
Est-ce que vous suivez le championnat de Ligue 1 ?
Oui, je suis tous les week-ends les matches et tout ce qui se passe dans les équipes de L1 et L2.
Que pensez-vous de ce début de championnat ?
Je dirais que les équipes qui ont l’habitude d’être parmi le peloton de tête n’ont pas bien démarré, mais je reste persuadé que des équipes comme l’USMA, le MCA, la JSK et l’ESS vont revenir très fortes dans les prochaines rencontres. Comme on dit, les grandes équipes ne meurent jamais.
Quels sont, d’après vous, les favoris pour le titre ?
C’est trop tôt de faire un pronostic. Il faut attendre la fin de la phase aller pour faire un premier bilan et puis se prononcer sur les équipes qui peuvent jouer le titre.
On suppose que vous avez suivi le parcours de l’EN en Coupe du monde et les matches disputés comptant pour les éliminatoires de la CAN 2015 ?
Je pense que l’EN a fait honneur au pays lors du dernier Mondial brésilien. Je dirais qu’elle aurait mérité mieux, car elle a montré un grand potentiel. Malgré le départ d’Halilhodzic, l’équipe a gardé la même dynamique et les résultats enregistrés sont là pour le prouver. Le nouveau sélectionneur, Gourcuff, n’a pas chamboulé son groupe et c’est intelligent de sa part. Il a continué le travail de son prédécesseur.
Pensez-vous que l’EN peut ambitionner de décrocher le trophée continental lors de la prochaine CAN ?
Il faut savoir que jouer une Coupe du monde est plus facile, car tous les moyens sont mis à la disposition des sélections lors de la phase finale de cette grande compétition mondiale. Les joueurs sont concentrés uniquement sur le terrain. Mais une CAN est très compliquée, car il y a les difficultés du climat, les pelouses ne sont pas à la hauteur et l’arbitrage n’est pas très réglo. Tous ces paramètres rendent les choses encore plus difficiles sans parler de la rivalité entre certaines sélections, ce qui rend la mission encore plus délicate.
Un joueur comme Yassine Brahimi est en train de se distinguer chaque semaine et montrer des choses incroyables. Que vous inspire cette progression fulgurante ?
Je suis content pour lui, car c’est un garçon qui le mérite. Il a beaucoup souffert, mais à présent, il est en train de récolter le fruit de sa persévérance et de sa patience. Je dirais que le fait qu’il n’ait pas été aligné lors du premier match de la Coupe du monde l’a motivé davantage pour exploser dans les autres matches. Le but qu’il a inscrit contre la Corée du Sud l’a libéré.
En l’espace d’un temps réduit, il est devenu la dynamo du FC Porto. Que vous rappelle ce joueur ?
Déjà le choix du FC Porto a été judicieux, en plus de ça le numéro qu’il porte n’est autre que celui de son prédécesseur Madjer qui avait marqué l’histoire de ce grand club européen. Brahimi est le digne héritier de Madjer.
K. H.