Le dernier rempart de la sélection n’a plus joué de matchs officiels depuis le dernier match de l’EN face au Malawi à Blida qui remonte au mois dernier. Comme on l’avait annoncé, le championnat américain est maintenant à l’arrêt car la saison régulière est finie. Seules les équipes qualifiées pour les playoffs sont encore en compétition pour se disputer le titre de champion de la MLS. Maintenant que ce paramètre est connu, l’ancien portier du CSKA Sofia ne peut pas avoir le temps de jeu nécessaire pour être compétitif lorsque la compétition africaine débutera. Une situation similaire à celle de 2013 qui a fait qu’il est allé s’entraîner avec le Paris FC pour entretenir sa forme sous la houlette de Bolly. Maintenant, c’est le même scénario qui se reproduit. Mbolhi est sans compétition et doit maintenant rester compétitif pour préparer au mieux la CAN. Même s’il sait très bien gérer ce genre de situation, le sélectionneur national prend cette situation très au sérieux et a déjà quelques solution qui puisse arranger tout le monde. Dans ce sens, lors de la conférence de presse tenue hier, le sélectionneur est revenu sur le cas de son portier : «La situation de Raïs est dommageable. On n’y peut rien, le calendrier du championnat américain fait que c’est comme ça qu’il se retrouve sans compétition. C’est déjà le cas actuellement, même s’il s’est entraîné avec l’équipe. En club, il n’a pas joué depuis quelque temps, je pense que depuis le match d’ici face au Malawi. C’est aussi pénalisant car il n’a plus de repères des matchs. Maintenant, en ce qui concerne le mois et demi qui va précéder la CAN, il va s’entraîner. Alors bien sûr, ça ne remplace pas la compétition officielle mais on va faire au mieux pour qu’il soit prêt, déjà physiquement puis après, techniquement afin qu’il soit opérationnel. Après, on verra.On va faire ce qu’il faut. Pour les gardiens, c’est important d’avoir une hiérarchie. Ça n’a pas été décidé, mais je pense qu’on va trouver une solution. Comme il a sa famille en France, on trouvera une solution qui est la meilleure. On ne peut pas remettre les gardiens en concurrence chaque fois. Cela ne veut pas dire que Doukha et Zemmamouche ne vont pas jouer. On a de très bons gardiens en équipe nationale.»
I. Z.
Les joueurs de Sétif : «Ils ont encore un palier à franchir»
Championne d’Afrique en titre, l’ESS n’est pas représentée en équipe nationale puisqu’aucun joueur n’a été retenu par le coach national. Questionné sur ce choix, il dit : «S’ils n’y sont pas, c’est que je n’ai pas choisi de les convoquer. Il n’y a effectivement pas beaucoup de joueurs locaux. Donc, c’est un peu la même chose. Je pense qu’il faut bien dissocier la compétition et les récompenses. Je salue le parcours de l’ESS que j’avais rencontré avant leur match de Ligue des champions au centre de Sidi Moussa. C’est une équipe qui est généreuse et qui montre beaucoup de solidarité sur le terrain. Après, il y a une sélection nationale, c’est autre chose, c’est un autre niveau. Il faut en prendre conscience. Déjà pour le regroupement des A’, c’est pénalisant car ils n’étaient pas là lors des derniers rassemblements. Compte tenu de la compétition internationale, ils n’ont pas été retenus pour les A’. Pour ma part, je pense que je ne vais pas créer une polémique, mais je pense qu’il y a encore un palier à franchir pour postuler en équipe A. Je connais l’équipe de Sétif. Certes, ils ont perdu des joueurs et ont lancé des jeunes, mais je pense qu’ils ont encore besoin de franchir le palier pour postuler chez les A. Ils seront préservés pour le Mondial des clubs et je les verrai chez les A’ pour les intégrer.»
I. Z.