«Oui, j’ai reçu mon argent jusqu’au dernier centime. La direction de la JS Kabylie a respecté les délais puisque j’ai touché mon argent le 7 ou le 8 de ce mois. Mon cas est réglé. Je tiens à remercier tous ceux qui ont cru à ma version. Ce n’est pas par gaité de cœur que j’ai saisi la FIFA pour être rétabli dans mes droits, mais j’étais obligé de le faire. Dieu merci, la FIFA m’a donné gain de cause», nous a déclaré hier après-midi l’ex-attaquant malien des Jaune et Vert. Sommés par la FIFA de régler le cas de Dabo avant le 8 novembre dernier, les responsables kabyles l’ont payé à temps pour éviter des sanctions à leur club. La FIFA leur avait clairement fait savoir que s’ils n’accordent pas son argent (64 000 euros) à Dabo à temps, leur club risque une défalcation de 6 points et même une rétrogradation en deuxième division, s’ils refusent de payer leur ancien joueur. Mais maintenant que la direction a réglé le cas de Dabo, le club ne risque rien surtout qu’elle a aussi payé l’amende de 7000 francs suisses à laquelle elle a été condamnée par la FIFA pour ne l’avoir pas payé à temps.
«Les supporters doivent être derrière leur équipe»
En dépit de son désaccord avec le président Hannachi, l’attaquant Dabo reste un supporter de la JSK. Il affirme d’ailleurs que si le président Hannachi avait accepté une solution à l’amiable, il n’aurait pas saisi la FIFA. «J’étais contraint de saisir la FIFA pour toucher mon argent. Les supporters doivent savoir que j’ai beaucoup de respect pour eux et que je ne les oublierai jamais. Ils doivent être derrière leur équipe qui a besoin plus que jamais d’eux. Certains d’eux savent où réside le problème de la JSK», a ajouté Dabo.
N. Boumali
Hannachi : «A aucun moment je ne me suis permis des écarts de langage»
Comme nous l’avons rapporté dans notre édition de vendredi dernier, le président Hannachi a nié dans une déclaration accordée au site du club de s’être attaqué aux responsables de la FAF. Ce sont les responsables de la Ligue de football professionnel qui le lui ont demandé de le faire, car lors de son audition il leur avait déclaré qu’il n’avait jamais tiré sur Raouaoua ni sur les autres responsables de la FAF. Et pour prouver sa bonne foi, il a apporté un démenti sur le site du club avant de publier hier un communiqué où il a tenu à préciser certaines choses. Mais ce que les gens doivent savoir que contrairement à ce qui a été rapporté par certains, le président Hannachi n’a jamais démenti l’information rapportée par notre journal selon laquelle la Ligue lui a exigé de faire un démenti officiel. D’ailleurs, dans le communiqué d’hier, il explique : «Afin de mettre un terme définitif à la spéculation et aux mauvaises interprétations de mes déclarations, je tiens à préciser que mon statut de président de la JSK me donne le droit de défendre les intérêts de mon club qui a été sanctionné à tort. D’ailleurs, des recours ont été introduits pour voir la JSK rétablie dans tous ses droits (tribunal arbitral du sport en Algérie pour les sanctions rendues par la commission de la LFP et le TAS de Lausanne pour ce qui est de la sanction continentale). Et je tiens à préciser qu’à aucun moment je ne me suis permis des écarts de langage qui nuisent à autrui», peut-on lire dans le communiqué.
«Les supporters doivent être derrière leur équipe»
Pour éviter ce qui s’est passé à la reprise des entraînements qui a eu lieu lundi dernier où certains fans s’en sont pris violemment à Mekkaoui et Benlamri, le président Hannachi appelle tous les amoureux des Jaune et Vert à soutenir leur équipe dans ces moments difficiles. Il leur promet que l’équipe reviendra en force dans les jours à venir et que le plus dur est passé. «Je termine par faire appel à tous les amoureux de la JSK pour être solidaires derrière leur club dans ces moments cruciaux, en attendant, dans peu de temps, des jours meilleurs», leur a-t-il promis. Le communiqué a été signé par le président Hannachi qui se trouve en France depuis jeudi dernier. Il l’aurait sans nul doute rédigé avant son départ en France.
N. Boumali