Sur les échantillons testés au laboratoire : 6 dont 4 positifs, tous liés au vieux patient décédé à la clinique privée ; et deux négatifs sans rapport avec les cas de la clinique privée.
Sur les 4 cas positifs, trois sont décédés et un est en traitement par des services spécialisés.
Personnes-contacts suivies par les services de santé : plus de 256, tous mis en observation pour contrôle sanitaire.
Par ailleurs, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique invite toutes les personnes ayant eu des contacts directs ou indirects avec les personnes déclarées positives à se faire identifier pour un contrôle sanitaire .Le gouvernement en appelle à la mobilisation générale de l’ensemble des populations, pour véhiculer les messages de prévention et faire respecter les mesures d’hygiène et les consignes sanitaires, qui demeurent des conditions essentielles de prévention de cette maladie.
Le gouvernement appelle la population au calme et à la sérénité et lui assure que les dispositions existantes ont été renforcées pour éviter la propagation de la maladie au Mali. A ces 3 cas s’ajoute celle de la fillette âgée de 2 ans décédée le 24 octobre dernier. La victime était arrivée de la Guinée infectée par le virus.
L’OMS s’inquiète
L’Organisation mondiale de la santé a immédiatement réagi à la suite de ces cas identifiés au Mali en considérant la situation au Mali comme une urgence appelant les autorités locales à prendre les mesures nécessaires car le virus d’Ebola est mortel.
Pourquoi exposer nos joueurs pendant 3 jours
Il est vrai que ces 4 cas d’Ebola identifiés au Mali sont inquiétants à quelques jours du rendez-vous qui attend notre sélection algérienne ce mercredi à Bamako contre les Aigles du Mali. Une rencont6re comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2015. Jusqu’à hier, le déplacement des Verts au Mali est maintenu pour ce lundi à 16h00 à partir de l’aéroport Houari Boumediene à bord d’un vol spécial. A présent que les choses ont évolué à Bamako concernant le nombre de cas d’Ebola identifiés n’est -il pas plus sécurisant pour notre EN de partir un peu plus tard que prévu afin de ne pas exposer les joueurs pendant 3 jours à Bamako surtout lorsqu’on sait que cette rencontre n’est qu’une formalité pour les Verts. Partir le jour du match tôt le matin à Bamako, jouer dans l’après- midi et revenir après la rencontre, cela serait raisonnable compte tenu des données actuelles. Mais le dernier mot revient logiquement à la FAF.
K.H.