L’EN a perdu son match face au Mali alors que la dernière défaite remontait à 2013 face à ce même adversaire à Ouagadougou. Comment avez-vous accueilli cette défaite ?
C’est sûr qu’on aurait préféré gagner ce match. On savait que ça allait être un match compliqué car le Mali jouait sa survie. Les Maliens étaient obligés de gagner et c’est vrai que nous on avait fait un 5/5 et on avait notre qualification depuis un moment. La seule chose que je peux dire, c’est que le Mali a mérité de gagner, même s’il y a eu quelques fautes d’arbitrage. Il faut utiliser cette défaite pour encore plus être déterminé et avoir plus d’envie lors de la CAN et qu’on est une bonne équipe.
L’EN a été dominée du début à la fin. Est-ce le Mali qui était trop fort ou bien est-ce que vous n’étiez pas dans un bon jour ?
Je pense que le Mali mérite sa victoire sur le match. Après, les circonstances ont fait qu’on n’a pas joué à notre meilleur niveau. On est, peut-être, passés à côté même si chaque joueur s’est battu et a donné son maximum.
Les changements ont-ils déstabilisé l’équipe sachant qu’il y avait un onze qui jouait ensemble depuis un moment ?
Le coach a fait des choix, ce qui a permis à certains joueurs de jouer pour la première fois ou de rejouer pour certains. Pour ma part, tout le monde s’est donné à fond. Il faut retenir cette défaite pour arriver à la CAN plus motivé que jamais.
Lorsque vous battez le Mali difficilement à la maison et que vous perdez lors du dernier match deux buts à zéro, avez-vous des doutes par rapport aux confrontations face aux gros morceaux ?
Non, pas du tout. On est conscients de notre niveau sans aucune prétention. On a une bonne équipe, on peut faire de belles choses. On espère faire une bonne CAN face à de grandes équipes. On sait que ce sera difficile. Le match aller a été très serré même si je pense que nous n’avons pas fait un bon match. Sincèrement, je ne suis pas inquiet. J’ai confiance en notre équipe.
5 cas d’Ebola à la veille du départ au Mali. Est-ce que vous avez eu peur ?
Je ne sais pas si on peut appeler ça de la peur. Ça joue dans un coin de la tête. Après, le staff technique avait pris toutes les précautions nécessaires en nous parlant avant le départ. C’est sûr que ça fait peur car c’est une épidémie dangereuse et mortelle. Tout le monde veut léviter. On l’avait dans un coin de la tête. On n’avait pas plus peur que ça.
La CAN devait avoir lieu au Maroc mais ce ne sera pas le cas. Qu’en pensez-vous en tant que joueurs ?
Au départ, pour nous et pour tous les joueurs, jouer une CAN au Maroc est exceptionnel. Le Maroc est un beau pays et dispose de belles installations. Ça aurait pu être une CAN magnifique.
Surtout pour les supporters…
Voilà, les supporters aussi. Maintenant, je ne sais pas pour quelle raison la compétition a été annulée. Sûrement que le Maroc a ses raisons. On ne va pas chercher à polémiquer, on va plutôt se concentrer sur la coupe d’Afrique en Guinée équatoriale. Ça ne change rien, on a les mêmes ambitions.
Les conditions ne seront pas les mêmes. Ce sera un temps gérable. Pour votre première coupe d’Afrique, appréhendez-vous le climat ?
C’est vrai que je n’ai jamais fait de coupe d’Afrique, mais j’en ai parlé avec mes équipiers et tout le monde est unanime pour dire que c’est une compétition très relevée. C’est vrai que les conditions sont parfois dures avec le temps et la chaleur… On espère déjà être dans de bonnes conditions concernant les terrains, la pelouse car c’est important. Après, la chaleur ce sera dur pour nous comme pour les autres équipes. Nous n’avons pas d’excuses.
N’avez-vous pas d’a priori par rapport à ça puisqu’en 2010, Yebda avait eu une insolation. Ils avaient joué à 14h. Pensez-vous à ça ?
Franchement, pas du tout. J’ai déjà fait des matchs en Afrique comme face au Mali où il faisait 36°. Non, il faut s’habituer. C’est pareil pour tout le monde.
Yacine, pensez-vous vraiment que cette équipe peut gagner cette coupe d’Afrique des nations ?
Sincèrement, c’est difficile de répondre à cette question du moment que nous n’avons pas joué face aux meilleures nations d’Afrique comme le Ghana ou la Côte d’Ivoire. Individuellement, on a une très bonne équipe. On progresse à chaque match et on se connaît de mieux en mieux. Je pense que cette CAN sera un vrai test pour nous et on doit démontrer que notre équipe est une bonne équipe. Tout le monde dit que l’Algérie est la meilleure équipe d’Afrique. Il va falloir le démontrer. Pour ma part, je ne peux pas dire qu’on va la gagner, ce sera prétentieux de ma part car on n’a pas fait de bons résultats lors des deux dernières éditions. Je suis très confiant et on va faire de bons résultats.
Ça aurait été plus facile de la gagner au Maroc ou bien c’est pareil…
Je n’ai jamais joué au Maroc. Je ne connais pas le Maroc et ses terrains et les conditions. Que ce soit au Maroc ou en Guinée équatoriale, il faut aller le plus loin possible.
On retourne en arrière. Vous avez honoré votre première sélection en mars 2013 face au Bénin et vous étiez titulaire. Qu’avez-vous ressenti à cette époque ?
Enormément de joie et d’émotion. Ça faisait longtemps que j’attendais ce moment-là. Je me rappelle que c’était un match important puisqu’on avait perdu face au Mali. C’était que du bonheur et j’en garde que de bons souvenirs.
Un an auparavant, au cours d’une discussion avec le président de la FAF, on parlait de votre cas et vous jouiez avec les espoirs français. Il nous a dit que votre cas était réglé mais qu’il ne fallait pas en parler. Votre choix s’est fait quand ?
Mon choix pour l’Algérie a été fait il y a longtemps. J’ai tardé à prendre ma décision car il y a eu certaines choses qui se sont passées. Ça faisait longtemps que j’avais décidé d’opter pour les Verts.
Pourquoi ?
Ça tenait énormément à mes parents. C’est un choix de cœur. J’ai toujours été dans ce chemin. Pour faire progresser mon pays, ça passait par là. C’est bien beau de parler mais le plus important ce sont les actes. Chacun a sa vie. Pour moi, c’est une chose qui me tient à cœur. Je suis à Porto, c’est mon club mais à travers le maillot ce sont tous les Africains qui regardent.
4 titularisations sous l’ère Vahid en 10 matchs. On vous a vu avec un comportement exemplaire. Sincèrement, vous vous disiez quoi dans votre tête ?
C’est sûr que c’est très peu. Je pense qu’entre le club et la sélection, les réactions sont les mêmes. C’est vrai que ça a été compliqué avec Halilhodzic.
Pourquoi ?
Il faudrait lui poser la question à lui.
D’après certains de ses proches, il n’aime pas les joueurs qui gardent trop le ballon…
Peut-être. C’est son style de jeu. Moi, pour rien au monde, je ne changerai.
Vous vous sentiez mal à l’aise…
C’est sûr que parfois, c’est fatigant. On a envie de tout jeter en l’air. Quand tu joues pour ton pays, tu dois respecter tes camarades. Ce n’est pas un entraîneur qui va me faire baisser la tête. Je suis passé par des moments plus difficiles dans ma carrière.
Vous débutez la Coupe du monde sur le banc puis pression populaire, médiatique vous êtes titulaire face à la Corée du Sud et la Russie. Vous étiez étincelant. Face à l’Allemagne sur le banc. Vous vous dites quoi ?
Enormément de frustration. Je n’avais pas compris la décision mais je la respectais. Il y avait un autre frère de la sélection qui jouait. Je n’allais pas gâcher tout ça. On était rentrés dans l’histoire. Après, je suis sorti la tête haute. J’ai rien à me reprocher. J’étais content mais aussi déçu d’avoir perdu face à l’Allemagne. Maintenant, ma non-titularisation c’est un autre cas. Le coach avait, peut-être, ses raisons. Je ne sais pas et je ne le saurai peut-être jamais. C’est passé maintenant.
Le fait de ne pas avoir joui de sa confiance vous a-t-il fait douter ?
De toute façon, quoi qu’il arrive, avec n’importe quel coach, je me remets en question. Je voyais ce qu’il manquait pour faire partie de l’équipe titulaire de Vahid. J’en garde de bons souvenirs, j’ai respecté ses choix car il a sa philosophie de jeu et voilà.
Un nouveau coach qui arrive, Christian Gourcuff. Quelle comparaison faites-vous entre les deux sur le plan du travail ?
Ils sont différents dans leurs philosophies respectives de jeu. Gourcuff c’est le beau jeu, il est porté vers l’avant. Vahid c’était plus être très costauds défensivement et marquer un but. C’est différent, chacun avec ses qualités et ses défauts. L’Algérie a de la chance d’avoir un coach comme Gourcuff.
Le 4-4-2, ça vous va bien…
Oui, je me sens bien dans ce système. Je pense que ça se passe bien et ça se passera de mieux en mieux.
On voit une grande entente avec Mahrez, Slimani et Feghouli. Sentez-vous l’amélioration ?
C’est vrai qu’on apprend à se connaitre. En match, ça se passe très bien et que ça va évoluer dans le bon sens.
La semaine passée Feghouli disait que vous faites des choses remarquables. On sent que vous vous entendez bien…
C’est vrai qu’au-delà de la sélection, c’est une personne que j’apprécie beaucoup. C’est un ami, même en dehors du terrain, on est souvent ensemble. Au-delà du fait de jouer ensemble en sélection, c’est un excellent joueur. Un caractère que j’aime bien.
Avec Islam, Sofiane et Raïs, vous êtes nominés pour le Ballon d’Or africain. Vous y pensez dans votre tête…
Ce serait un honneur d’avoir cette distinction, mais ce n’est pas mon objectif principal. L’objectif, c’est d’être performant avec mon club Porto et puis quand viendra la coupe d’Afrique, c’est d’aller le plus loin possible.
4 buts en une année avec l’EN, c’est pas mal comme stats…
(Rires) Oui, c’est pas mal, même si je pense que je peux mieux faire. On va essayer de progresser à chaque match et d’être le plus efficace possible.
Racontez-nous ce but en Coupe du monde…
On a eu la chance de faire une très belle action. Je l’ai revue beaucoup de fois. On fait une belle action. C’est comme un petit jeu à deux sur 50 mètres. Après, c’est vrai que j’ai eu la chance de concrétiser après un beau service de Sofiane.
Vous êtes passé par Clermont en forme de prêt de Rennes avec Der Zakarian comme entraîneur. Vous a-t-il demandé de le rejoindre à Nantes ?
Non, je suis retourné à Rennes, j’ai fait une bonne année à Clermont grâce à lui. Je devais retourner à Rennes. Il fallait que je m’impose là-bas.
Vous êtes retourné à Rennes, ça ne s’est pas bien passé là-bas. Finalement, Antonetti était-il derrière votre départ ?
Quand je suis revenu, ça se passait très bien. Par la suite, lors de la seconde année, je me suis blessé 6 mois. Après, il y a eu quelques histoires. Ça s’est mal passé avec Rennes. J’ai pris la décision de quitter le Stade Rennais à tout prix. Je suis allé à Grenade.
Que s’est-il exactement passé ?
Je pense qu’il y a eu une cassure. Il n’y avait plus de confiance entre les deux parties. J’ai pris la décision de partir et voilà.
Votre relation était froide avec lui (Antonetti)…
Ça se passait bien jusqu’à la fin. La confiance était partie et j’ai préféré rejoindre un autre club.
Après Grenade, vous avez opté pour le FC Porto. Comment s’est déroulé votre transfert ?
Je voulais rejoindre un club plus huppé. Monter d’un palier. J’ai eu la chance que Porto m’ait fait appel. C’était la meilleure opportunité et c’était le club qui pouvait me faire progresser le plus.
Après les deux matchs de Coupe du monde, étiez-vous surpris de ne pas voir beaucoup de clubs s’intéresser à vous ?
Pas du tout, je ne faisais pas attention à ça car j’étais déjà en contact avec Porto. Pour moi, la décision était prise. J’ai eu la chance d’avoir l’appui du coach. Je l’ai eu au téléphone. Ça a fait la différence. Je suis content de mon choix.
Que vous apporte Lopetigui ?
Je me sens très bien avec tout le monde. Il me permet de jouer et prendre confiance. J’essayer de lui rendre au mieux le temps de jeu qu’il m’accorde.
Quelles sont ses consignes vous concernant ?
C’est un coach qui travaille pour l’équipe. Je pense qu’on a la chance d’avoir de très bons joueurs et du talent. Il y a un joueur qui peut faire la différence. Dans le match, il y a des actions qui viennent et chacun fait parler son talent.
Dans quel poste vous vous sentez le plus à l’aise ?
Ça dépend, à Porto je joue à gauche. C’est un poste où je me sens bien. Après le coach me dit de rentrer dans l’axe souvent. C’est vrai que ça me fait gagner beaucoup de liberté. Je dirais que quand on joue dans une équipe comme Porto, c’est un peu pareil. Je n’ai pas de préférence. Que ce soit à gauche ou dans l’axe.
Si vous veniez à faire votre autocritique, quels sont vos points forts et quelles sont les choses à améliorer ?
Mon objectif est de marquer le plus de buts et de faire plus de passes décisives. Il n’y a pas des limites, on peut progresser et être plus influent dans le jeu pour apporter du danger pour son équipe. Les qualités, c’est difficile à dire.
On dit de la magie…
Je n’irais pas à dire ça, ce serait trop prétentieux de ma part. Ma vivacité et la technique, mon jeu est basé sur ça. Je vais dire que c’est la seule chose que j’arrive à faire.
Finalement, on dit que vous êtes dans un grand club mais pas dans un grand championnat. Que répondez-vous à ça ?
Je pense que le FC Porto est un grand club même s’il ne faut pas partie du top 5. Le championnat est d’un très bon niveau. Il n’y a pas de grandes équipes comme en Espagne. C’est un championnat qui s’améliore et il fera partie des grands championnats dans les 10 prochaines années.
Signataire d’un contrat de 5 ans, on entend parler de vous chaque jour. Comptez-vous honorer votre contrat ?
Je l’ai dit, mon objectif c’est d’être performant. Je suis au FC Porto pas dans un autre club. Je ne peux parler de ça et il y a des gens qui s’occupent de ça.
Quand on est natif de Paris, est-ce qu’on rêve du PSG, surtout quand on lit ce qui a été écrit ?
Je ne lis pas trop la presse. Dans l’immédiat, il y a des choses qui se disent. Je suis un joueur de Porto, il n’y a que ça dans ma tête. Paris fait partie des grands clubs. Je dois démontrer et par la suite on verra.
Comptez-vous honorer votre contrat ?
Je ne sais pas, on verra ce qui peut se passer.
Un autre joueur jouait à Porto, Rabah Madjer. Est-ce que finalement pour vous ce n’est pas un poids trop lourd à porter ?
Je ne fais pas trop attention à ça. Chaque joueur fait sa carrière. Madjer a honoré le pays. Il a fait sa carrière et je fais la mienne. Je n’ai jamais comparé. Je suis fier qu’un Algérien ait fait tant de choses à Porto.
D’ailleurs, vous avez le même numéro…
Franchement, c’est une coïncidence. Je ne savais pas. Je connaissais Madjer. C’est vrai que j’en ai vu très peu. Il ne restait pas beaucoup de numéroS, que j’aime bien. C’est par simple coïncidence.
Après les matchs, on vous voit souvent discuter avec le président…
Je m’entends bien comme tous les autres joueurs, avec beaucoup de respect. Le président est un grand monsieur et a fait du grand bien au club.
En Ligue des champions, déjà 4 buts et 3e du classement après Ronaldo et Benzema à égalité avec Messi…
C’est pas mal, même si je pense que j’aurais pu marquer plus. C’est vrai que c’est bien et encourageant. Etre efficace est ce qui fait la différence entre un joueur et un grand joueur. J’espère que mon travail paiera et que je continuerai à marquer.
Après votre triplé, beaucoup en France disaient, comment peut-on laisser un joueur comme Brahimi partir de la Ligue1 et comment on a pu laisser filer un joueur comme ça pour l’équipe de France. Vous en pensez quoi ?
Déjà pour la Ligue1, j’aurais pu rester mais voilà, pour moi c’était mieux de partir et changer d’horizon. J’ai eu la chance de partir en Espagne, un championnat qui me correspond bien. Après c’est le destin qui a fait que j’ai rejoint Grenade. Pour l’équipe de France, c’était mon choix, la France n’y est pour rien. J’ai fait les jeunes catégories en France mais c’était un choix de cœur.
La France qui vous regrette…
C’est flatteur et ça fait plaisir d’entendre ça. La France est une grande nation. Je ne suis pas quelqu’un qui lit beaucoup les médias. Toutes ses éloges me poussent à travailler davantage.
Yacine Brahimi est l’attraction en ce moment. En une des journaux, les gens disent que vous avez explosé les statistiques. Comment vivez-vous la chose ?
Le plus normalement du monde. Les gens sont très gentils et respectueux. J’ai la chance d’avoir de grands supporters qui nous donnent plus de force et de motivation à chaque match. je ne fais pas trop attention à ces choses-là. Les médias peuvent faire tourner la tête. Je suis un être humain comme tout le monde. J’essaye de faire mon métier comme tout le monde.
Vous êtes dans votre bulle, vous faites abstraction de tout cela…
Exactement, je continue à travailler et à essayer de progresser davantage.
Votre objectif avec Porto, le championnat ou la Ligue des champions…
Le championnat est le premier objectif. En Ligue des champions, il n’y a pas d’objectifs. Il faut essayer d’aller le plus loin possible dans cette compétition.
Vous avez gagné le trophée de meilleur joueur africain de Liga. Ça vous fait quoi ?
Je pense que c’est un honneur. A travers ce trophée, je représente l’Algérie et le continent africain. Pour moi, c’est très important. J’étais fier. En voyant d’autres joueurs, d’autres clubs. Ce sont des choses qui me donnent plus de force pour rejoindre un grand club.
Quel est le club qui vous fait rêver ?
Je n’ai pas de préférence. Jouer dans le meilleur club du monde.
Un joueur ?
C’est compliqué. Je vais dire deux. Ronaldinho et Zidane.
Quand vous venez en Algérie, on voit souvent des photos avec un mandole. Vous jouez vraiment ou bien c’est juste pour la pose…
Non, je ne joue pas. C’est une fois, une photo quand j’étais chez mon père en Algérie. Là-bas, ils y jouent beaucoup. C’est plus ma famille, mes oncles mais pas moi.
Vous êtes originaire de Ménéa, vous y allez souvent, c’est important pour vous…
Oui, bien sûr. Pas seulement à Ménéa mais aussi en Kabylie chez ma mère dans un petit village à côté d’Azazga. Je représente les origines de mes deux parents que ce soit le Sud ou la Kabylie. J’essaye de faire le pas à chaque fois. C’est important pour moi.
Quel village en Kabylie ?
C’est Aït Bouadda, à côté d’Azazga.
Que faites-vous de votre temps libre ?
Quasiment tout mon temps avec ma famille. Je ne suis pas souvent seul, car j’aime être en famille.
Un restaurateur nous a dit que vous aimez beaucoup le poisson…
Oui, c’est vrai, ils ont de la chance d’avoir du bon poisson ici. Donc, les samedis, j’emmène ma famille et on va manger au restaurant.
On sait que vous êtes pieux question religion, c’est vraiment un côté auquel vous tenez…
C’est mon pilier, la base de ma vie. Tout tourne autour de ça. C’est une chose personnelle entre Dieu et moi. Pour faire court, c’est la base de ma vie.
Un dernier mot pour les Algériens qui aiment beaucoup votre jeu. Vous êtes le chouchou…
Merci, je devrais le dire 1000 fois. Ils représentent énormément pour nous. On compte sur eux pour être à avec nous en coupe d’Afrique. Ils nous donnent énormément de force. Incha Allah on ne décevra pas notre peuple.
Asma H. A.
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