Votre titularisation face au MCO, la première pour vous depuis le début de la saison, a surpris plus d’un, qu’en est-il pour vous ?
On ne peut parler de surprise dans la mesure où j’ai réintégré le groupe depuis deux mois déjà. J’ai joué plusieurs matchs amicaux avec l’équipe depuis mon retour au travail, et je pense que l’entraîneur Amrani se base sur la forme physique du joueur toute la semaine dans le choix de l’équipe type. Son choix n’a pas été fortuit, et pour preuve, on est revenus avec un résultat probant d’Oran.
Un point de pris est un résultat probant pour vous alors que d’autres estiment qu’il y avait de la place pour une victoire, un commentaire ….
Je pense qu’il faut positiver le résultat enregistré en déplacement contre une bonne équipe du MCO, qui revient en force dans le championnat avec un sans-faute à domicile. C’est vrai, nous avons dominé le premier half, que nous avons gagné un but à zéro, mais en seconde période, on a subi le match dès le but égalisateur de l’équipe adverse, c’est dire que le résultat équitable, pour le signaler, nous satisfait amplement, le point ramené nous a permis de préserver notre statut de leader.
Justement, l’égalisation du MCO est venue sur une faute que vous avez commise au début de la seconde manche, ce qui remet en cause le choix du coach. Qu’avez-vous à dire ?
Je n’ai nullement l’intention de fuir ma responsabilité dans le but encaissé, mais ce serai injuste de me faire porter le chapeau seul, alors que j’ai réussi quelques arrêts décisifs par la suite. Pour revenir sur l’action du but dont je partage la responsabilité avec mon coéquipier Sidibé, qui m’a remis le cuir en catastrophe, après la pression que lui a exercée l’attaquant oranais Zaâbia, j’ai tenté de dégager le ballon le plus loin possible, cela n’a pas marché malheureusement. Je pense avoir rempli convenablement ma mission pour mon baptême du feu en officiel, en étant décisif face aux attaques du MCO, ce qui a fait réagir l’ancien sélectionneur national, Cavalli, qui m’a félicité à la fin du match en me disant : «Bravo jeune homme, tu as fait un bon match, tu nous a privés d’une victoire.» Un témoignage qui me va droit au cœur et qui me poussera à confirmer encore plus sur le terrain pour montrer le véritable visage de Mansouri.
Samedi, votre équipe va recevoir l’USMA, votre ancien club, vous avez certainement à cœur de jouer ce match spécial pour vous, n’est-ce pas ?
Je ne vous le fais pas dire, c’est clair que je voudrais enchaîner avec un second match, de surcroît face à l’USMA, mon club formateur, c’est un club que je respecte beaucoup, avec lequel j’ai passé huis années de ma carrière, où J’ai laissé ma place propre. C’est un grand plaisir de revoir tout le monde, joueurs, staffs technique et administratif, mais le dernier mot reviendra à l’entraîneur. Ce qui est sûr, c’est que je suis prêt à confirmer mon retour à la compétition par la grande porte.
Comment se présente cette joute pour vous ?
C’est un match entre deux équipe qui occupent la première place du classement, que chaque club compte préserver par une victoire, une condition sine qua none, ce qui veut dire que c’est un match à six points, que nous comptons glaner face à une équipe de l’USMA, qu’il faut prendre très au sérieux, l’équipe semble retrouver ses repères et sa vitesse de croisière, elle va jouer pour la gagne. De notre côté, avec le double avantage du terrain et surtout du public, je pense qu’on a plus de chance de passer l’écueil usmiste. Je souhaite la bienvenue à mon ancienne équipe, mais pour le mach, je leur dis n’espérer même pas le partage des points.
Le MOB n’arrive pas à digérer encore la défaite concédée administrativement face à l’USMA, à cause de l’affaire de coupure du courant, l’année passée, vous avez participé à la joute, quels souvenirs en gardez-vous ?
Je ne suis pas prêt à l’oublier, c’était mon premier match. J’étais impressionné et émerveillé par l’ambiance des Crabes, j’ai subi une pression terrible de leur part. Ils exercent une très grande pression sur l’équipe adverse, qui perd 50% de ses forces dès son entrée sur le terrain. J’ai beaucoup gagné en confiance après le match qui n’a duré que 13 minutes au bout. Maintenant que je défends les couleurs du MO Béjaïa, j’espère que le match se déroulera dans de bonnes conditions et qu’on fêtera la victoire avec notre public au bout.
On vous laisse le soin de conclure…
Je suis un très grand admirateur des Crabes, un public en or qui sait pousser son équipe à puiser dans ses ressources pour avoir le dernier mot. Personnellement, lorsque je vois le stade archicomble avec le soutien indéfectible des Mobistes, j’aborde le match avec un moral gonflé à bloc. J’espère qu’on sera dans notre jour et qu’on confirmera notre statut de leader en battant l’USMA, après l’avoir fait avec d’autres grosses cylindrées comme le CSC et la JSK.
L. C.
MOB 1 - G Béjaïa 0
Une victoire à l’arraché
Equipe alignée
1re période : Zaïdi, Aguid, Benali, Baaouali, Bouaamria, Dehouche, Sidibé, Salhi, Zerdab, Sayeh, Chattal
2e période : Mansouri, Guedjali, Baaouali, Bouaamria, Mouhli, Sidibé, Ballo, Betrouni, Banouh, Zerdab, Salhi
But : Sayeh 17’, sp
Après avoir entamé la préparation du grand rendez-vous de samedi, face à l’ogre usmiste, pour le compte de la 13e journée de la L1 avec un moral au beau fixe né du retour gagnant d’Oran en récoltant un précieux point face au MCO, la bande de l’entraîneur en chef Abdelkader Amrani a enchaîné hier en amical face au leader de la Régionale 2, groupe de la Kabylie , le Gouraya de Béjaïa, qui a tenu la dragée haute aux camarades du capitaine modèle Nassim Dehouche . En effet, le MO Béjaïa n’a pu faire la différence qu’avec la réalisation du meilleur buteur de l’équipe, en amical, Réda Sayeh, sur penalty, après le premier quart d’heure d’observation. A noter que le staff technique a fait appel à cinq éléments de l’équipe espoir pour remplacer les cinq internationaux, à savoir le trio de l’EN A’ : Mebarakou-Ferhat- Yaya et le duo de l’EN militaire : Rehal-Hamzaoui.
L. C.
Rahmani menagé
L’ancien portier numéro un du MO Béjaïa, Chemseddine Rahmani, n’a pas pris part au troisième match amical de suite, ménagé par son coach hier contre le G Béjaïa. Rahmani s’est contenté de quelques tours de piste en marge de la joute.
Mansouri et Zaïdi, une mi-temps pour chacun
Le coach Amrani a aligné les deux autres gardiens de l’équipe, Zaïdi- et Mansouri . Le premier cité a débuté la partie alors que le second pressenti pour préserver son statut face à l’USMA, Ismaïl Mansouri, a terminé la joute.
Le MOB hérite de la JSS aux 1/32 de finale…
Le leader du championnat, le MO Béjaïa, hérite pour son entrée en lice dans la compétition la plus populaire, la coupe d’Algérie, du pensionnaire de la Ligue 1 Mobilis, en l’occurrence, la JS Saoura, pour le compte des 1/32 de finale. Un baptême du feu qui sera difficile face aux Sudistes, qui ont réussi à repartir de Béjaïa avec le point du match nul lors du match aller du championnat pour le compte de la 2e journée, avec le double avantage du terrain et surtout celui du public avec la présence record attendue des Crabes le 12 ou 13 décembre.
… Et il rendra visite au CAB ou l’ES Souk-Ahras au prochain tour
En cas de qualification du MO Béjaïa au stade de l’Unité Maghrébine, face à la JS Saoura, les capés de l’entraîneur Amrani rendront visite au vainqueur du match entre le CA Batna qui évolue en LIigue 2 Mobilis et l’ES Souk-Ahras, qui en en Régionale, pour le compte des 1/16 de finale de dame coupe.
Les joueurs satisfaits, les Crabes rassurés
La majorité des joueurs que nous avons accostés en marge du match amical d’hier face à l’équipe de Gouraya estiment qu’ils auraient aimé recevoir un des cendrillons de la compétition pour passer aisément au prochaine tour sans occulter le risque de surprises fréquentes en coupe, mais le fait d’éviter une des équipes qui marchent bien en ce moment en championnat les satisfait, puisqu’il sera difficile à la JS Saoura , qui traverse une mauvaise passe, de les surprendre au stade de l’Unité maghrébine. Les Crabes, dont la dizaine de fans que nous avons interrogés, sur le sujet, sont rassurés par le fait que la joute se déroule dans leur antre, dans le chaudron du stade de l’Unité maghrébine, un avantage de taille, selon les supporters mobistes.
L. C.