Au lendemain de l’annonce des cinq joueurs en lice pour le Ballon d’or africain, la presse africaine est étonnée par le choix de la Confédération africaine de football (CAF).

On aurait pensé retrouver des joueurs qui auraient aussi mérité de paraître dans la liste, à l’image du milieu de terrain algérien, Yacine Brahimi, ou encore de l’attaquant ivoirien, Gervinho. Le site d’information Sport-Ivoire s’est aussi révolté quant à la décision de la CAF, qu’il estime désavantageuse pour la Côte d’Ivoire, écrivant : «Il est presqu’incompréhensible de ne point retrouver dans la liste des 5 des noms tels que Gervinho, Seydou Doumbia et même Wilfried Bony qui ont réalisé, avec l’Algérien Yacine Brahimi, une saison 2013-2014 étincelante. Alors éclate encore une fois l’éternel débat des critères de choix des meilleurs d’Afrique.» Avant d’ajouter : «S’appuyant sur la loi de la performance et de la régularité, critères basiques de tout concours sportif, il est clair qu’entre les mis en lumière et les oubliés, il n’y a pas photo » C’est le même avis pour le site spécialisé Afrik.Foot.com, qui a titré : «L’Algérie K.-O.» Après la nouvelle de l’annonce des cinq joueurs nominés, le site d’information a écrit : «Au premier rang desquels aurait pu figurer Yacine Brahimi. Ironie du sort, au moment où le milieu de terrain de Porto était écarté de la short-list finale, il recevait dans le même temps le Trophée BBC récompensant le meilleur joueur africain.» Avant d’ajouter : « Ils étaient pourtant quatre initialement retenus, Islam Slimani (Sporting Lisbonne), Sofiane Feghouli (Valence) et surtout Raïs Mbolhi (Philadelphia Union), très en vue au Brésil et durant la campagne qualificative pour la CAN 2015 durant laquelle le portier a une nouvelle fois fait forte impression. Mais "le vote des membres de la Commission des médias et ceux de la Commission technique et du développement de la Confédération Africaine de Football" en a décidé autrement. De quoi se demander sur les critères du vote, s’ils existent, ou alors s’il s’agit d’un choix purement personnel.

M. K.