A quelques jours de l’ouverture du marché des transferts hivernaux, il n’est un secret pour personne que la JSMB aura bien besoin de renforts.

Pour pouvoir se relancer lors de la phase retour dans le but d’atteindre son but de fin de saison qui est l’accession. Ainsi, il faudra d’abord faire le ménage dans la maison, pour libérer des places et des salaires qui permettront de faire venir de nouveaux joueurs.

 

Belkaïd partant

Farouk Belkaïd semble avoir connu son dernier match sous les couleurs vert et rouge de la JSMB lors de la rencontre face à Aïn Fakroun. En effet, le joueur très affecté par ce qui s’était passé avec les supporters la semaine passée n’a pas rejoint le groupe pour le match face au WAT. Et d’après l’entourage du club, il aurait pris la décision de ne plus jouer à la JSMB, et même de définitivement raccrocher les crampons.

 

Tatem, 1^er libéré

Le joueur qui est le plus proche d’un départ de la JSMB cet hiver est Islam Tatem. En effet, la direction du club aurait déjà pris la décision de le libérer, car on constate qu’il n’a pas pu apporter ce qu’on attendait de lui, et cela au moment où son salaire est assez élevé. Le fait qu’il se soit frotté aux supporters la semaine passée ne devrait pas aussi jouer en sa faveur. Si les choses restent comme elles sont, il sera certainement le premier libéré de la JSMB cet hiver.

 

Hamidi ou Tiza, un seul restera

Ce n’est un secret pour personne, le couloir gauche de la défense béjaouie est le maillon faible de la JSMB depuis le début de la saison, les deux arrières gauches de l’équipe n’ont pas du tout donné satisfaction pour le moment. Ainsi, un arrière gauche devrait arriver dans les prochains jours à Béjaïa, ce qui devrait amener soit Tiza, soit Hamidi à quitter la maison vert et rouge. Si le premier cité a plus joué cette saison et était pressenti pour rester, le malheureux épisode connu avec les supporters la semaine passée pourrait changer les choses.

 

Départ ou baisse de salaire pour Meddahi et Saïghi

Deux joueurs devront faire un choix cet hiver, il s’agit de Meddahi et Saïghi. En effet, la direction de la JSMB estime que les salaires des deux joueurs ne sont pas adéquats avec ce qu’ils montrent sur le terrain. Ainsi, ils devraient être amenés soit à baisser leurs salaires pour rester au club, soit être libérés pour alléger la masse salariale du club en cas de refus de voir leurs salaires revus à la baisse.

 

Hafid, Bourechrouche, Farhi et Djahel dans le viseur

Quatre autres joueurs sont dans le viseur de la direction et pourraient être libérés cet hiver. Ainsi, on ne devrait garder qu’un seul élément entre Farhi et Hafid en attaque. Bourechrouche, qui n’a presque pas joué depuis le début de la saison, serait lui aussi libérable. De son côté, Mohamed Djahel, très peu utilisé dans l’axe de la défense, pourrait être visé par une libération, mais la probable retraite de Belkaïd peut pousser la direction à prendre la décision de le garder.

 

Yahia Cherif et Chibane hésitants

Les deux buteurs de l’équipe, Yahia Cherif et Chibane, seraient hésitants à rester à la JSMB. En effet, les deux joueurs auraient très mal pris ce qui s’est passé la semaine passée à l’entraînement, et notamment le premier cité qui a été ciblé par certains supporters. Les dirigeants de la JSMB devront faire leur possible pour essayer de les garder, car on estime que ces deux éléments ont un poids considérable dans l’équipe.

B. A.

 

La JSMB n’est plus sur le podium

Le cache-misère est tombé

 

La JSMB a donc essuyé vendredi sa troisième défaite de la saison face au Widad de Tlemcen, ce qui la place ainsi hors du podium, logée à la 5^e marche du classement.

Maintenant, on ne peut donc plus cacher tous les maux qui touchent le doyen des clubs kabyles, la JSMB est malade, cela est un fait avéré, c’est donc à présent le moment ou jamais de trouver les bonnes solutions pour sortir réellement de cette période sombre qui touche le club cher aux enfants d’Yemma Gouraya.

 

Les dirigeants doivent réagir

A présent, c’est bien aux dirigeants des Vert et Rouge que revient la mission de remettre le train sur les rails, comme nous le dira un groupe de supporters. « Personne ne le fera à leur place. C’est le moment de prendre les décisions qui s’imposent, s’il faut résilier les contrats de joueurs, de membres du staff technique ou d’autres salariés du club, car ils ne donnent pas le plus qu’on attend d’eux, il ne faut plus se cacher derrière le social ou la peur d’être mal vu pour ne pas agir. La force d’une direction se mesure dans ce genre de situations, à savoir prendre les décisions qui apporteront un réel changement, peu importe le prix à payer. Etre de bonnes personnes ne veut pas dire toujours faire plaisir aux gens, la JSMB a besoin que ses dirigeants frappent d’une main d’acier pour l’intérêt de l’équipe, et cela ne passera certainement que par l’apport de changements radicaux à tous les niveaux, et cela dès les jours qui viennent, avant que la situation ne dégringole». La JSMB est à la croisé des chemins, il ne reste que deux journées avant la fin de la phase aller, soit on prend les décisions qui permettront à l’équipe de se relancer et de partir à la conquête de cette accession que tout le monde attend, soit on ….

 

Les supporters doivent tenir bien leur rôle

Les supporters auront aussi leur rôle à jouer dans tout cela, il leur ait demandé de faire confiance à leurs dirigeants qui ont déjà prouvé leur bonne foi et leurs compétences par le passé, pour sortir l’équipe de la mauvaise situation dans laquelle elle s’est retrouvée. Pour se faire, il ne faudra plus qu’on revoit les scènes de la semaine passée, qui n’ont ni plus ni moins qu’aggravé la situation et ont, en quelque sorte, chassé la JSMB de chez-soi. L’objectif de tous les amoureux de la JSMB cette saison est l’accession et non de régler des comptes avec qui que ce soit, au risque de faire plonger l’équipe dans une situation encore plus critique.

 

Les sanctionnés, pour quand ?

Tout le monde sait qu’il y a des personnes au club qui doivent être sanctionnées, car elles ont commis des erreurs flagrantes qui nuisent à la JSMB en général, mais comme tout club qui se respecte, c’est à la direction que revient la mission de sanctionner ceux qui l’auront mérité, et prendre les mesures adéquates pour que cela ne se reproduise plus, et non pas aux supporters. Ces derniers devront juste soutenir leurs dirigeants dans les décisions et démarches qu’ils auront à faire. L’intérêt suprême de la JSMB pourra ainsi se faire prévaloir de cette façon.

 

Ridicule et prévisible

La JSMB a fourni une première mi-temps de qualité vendredi face au WAT, où elle a dominé son adversaire et a raté plusieurs occasions nettes de scorer, notamment par Hafid et Zeghli qui s’étaient imposés comme des poisons pour la défense de Tlemcen. Un fait pas du tout étonnant quand on connaît les qualités des joueurs qui composent l’effectif des Vert et Rouge cette saison, qui est bien supérieur à celui de toutes les autres équipes de Ligue 2 Mobilis sur le papier. Mais voilà, entre le papier et le terrain, il y a le travail ! Chose qui manque cruellement chez le doyen des clubs kabyles depuis le début de saison, si on pouvait expliquer une baisse physique en début de championnat, car on disait que l’équipe avait démarré sa préparation dans le tard en été, ce n’est plus le cas à présent qu’on est à la 13^e journée et que toutes les équipe semblent être dans le rythme et au même niveau physique. Voir la JSMB s’écrouler physiquement face au WAT en deuxième période est tout bonnement ridicule et nuit à l’image du club en général, car dépenser autant d’argent pour attirer de bons joueurs et mettre tous les moyens logistiques pour leur assurer les meilleures conditions de travail, pour après s’apercevoir que l’équipe n’est pas au niveau physiquement, doit être considéré comme un échec total. Et dans ce cas, dire qu’on a jeté de l’argent par les fenêtres ne serait pas mentir.

 

Trêve calamiteuse

Si avec le coach Fergani, la JSMB arrivait quand même à finir ses matchs sans soucis physiques visibles, c’est bien la gestion de son départ qui avait été catastrophique. En effet, l’ex-coach des Vert et Rouge avait prévu un stage à cette période pour parfaire la préparation physique et la cohésion de l’équipe, car il savait bien que les autres équipes allaient profiter de cette période d’arrêt de la compétition pour travailler et être plus performantes à l’avenir. Donc, la première erreur chez les Vert et Rouge est d’être restés plus de deux semaines sans nommer un nouvel entraîneur, en attendant Djamel Menad qui n’est jamais venu, alors qu’on aurait eu besoin qu’un nouveau coach vienne tout de suite pour connaître son groupe et profiter de cette période d’arrêt de la compétition pour travailler. L’autre situation qui a fait du mal à l’équipe béjaouie est certainement la gestion du coach intérimaire Ahcène Hammouche lors de cette période.

Les joueurs de la JSMB ont bénéficié de pas moins de six jours de repos en quinze jours, et en se contentant que de séances légères en matinée lors des jours où il y avait entraînement, au même moment que les autres équipes étaient parties travailler sérieusement et plus durement en stage. Il n’est donc pas étonnant à présent de voir les joueurs de la JSMB marquer le pas physiquement lors de leurs matchs, car bien évidemment leurs adversaires se sont beaucoup mieux préparés, encore plus depuis cette trêve, puisqu’au moment où les autres augmentaient la charge de travail, les gars d’Yemma Gouraya étaient en mode pause.

B. A.