Une défaite qui fait très mal aux Nahdistes qui se retrouvent encore une fois en position de relégable à l’issue de cette 13e journée de Ligue 1 Mobilis. Et pourtant, ce sont bien les Nahdistes qui étaient les plus entreprenants lors du premier half, et malgré le but encaissé à la suite d’un coup franc de Boumechra, les Sang et Or ont su réagir grâce à un but égalisateur signé Metref sur penalty. Les Nahdistes vont poursuivre leurs efforts dans le but de prendre l’avantage au score, mais ils n’y parviendront pas. L’entame de la seconde période sera aussi à l’avantage des Nahdistes, mais voilà que le penalty offert aux Harrachis par M. Abid Charef va complètement faire basculer le match, en permettant à l’USMH de reprendre l’avantage au score, mais également d’enfoncer les Nahdistes qui perdront complètement le fil du match. Au final, ce fut une défaite amère pour des Nahdistes qui n’ont pas su gérer leur match.
Un NAHD-JSK bis
Le match de vendredi dernier perdu par les Nahdistes face à l’USM El-Harrach ressemble étrangement à celui perdu par cette même équipe du NAHD face à la JSK lors de la 5e journée de championnat. Ce jour-là, les Nahdistes avaient bien maîtrisé la première période, ratant un bon nombre d’occasions de scorer, ce fut d’ailleurs le cas vendredi face à l’USMH, même si les Harrachis étaient bien plus entreprenants que les Kabyles. Le scénario de la seconde période aura été une copie conforme au match contre la JSK, puisqu’avoir manqué une occasion en or d’ouvrir le score par Ouznadji, les Kabyles avaient répliqué à l’heure de jeu en prenant l’avantage au score, chose qui est arrivée avant-hier, avec ce ratage monumental de Mohamed-Amine Touahri qui s’est retrouvé pourtant seul aux six mètres, et qui a été suivi à l’heure de jeu également par le but harrachi. La suite de la partie ne sera qu’une formalité pour les Harrachis qui vont gérer leur avance sans trop de difficultés.
Les choix contestables et contestés de Broos
Dans l’entourage du club comme chez les supporters, en plus d’en vouloir à l’arbitre de la rencontre qui a fait basculer le match en faveur des Harrachis, on conteste également les choix du coach Hugo Broos qui n’ont pas été du tout judicieux. Il faut dire que le remplacement de Mourad Benayad à la mi-temps par son coéquipier Nouri Ouznadji a été le tournant de cette rencontre. Le n°11 nahdiste qui était le joueur le plus entreprenant et le plus dangereux de son équipe sur le plan offensif a laissé place à un grand vide au sein de l’attaque du Nasria, son remplacement a permis aux défenseurs harrachis d’évoluer tranquillement. La titularisation de Touahri a également surpris beaucoup de gens, lui qui n’a été que l’ombre de lui-même, sans oublier le remplacement en cours de seconde période d’Ouhadda, alors qu’il demeurait la seule arme encore exploitable pour son équipe. Ce sont là, les nombreux reproches qui ont été faits au coach Broos par les observateurs, l’absence de son adjoint Farid Zemiti a certainement pesé.
Boussaïd, Benayad et Allali, les satisfactions
Pour revenir à la prestation individuelle des joueurs, on ne peut pas dire que les poulains d’Hugo Broos ont brillé lors de cette rencontre, puisqu’hormis Boussaïd, Benayad et Allali, et à un degré moindre Bendebka et Benabderrahmane, tous les autres éléments sont passés à côté de leur sujet lors de cette rencontre. Boussaïd et Allali ont d’ailleurs confirmé leur belle forme du moment en réalisant un bon match, alors que Benayad a été lui aussi très présent lors des 45 minutes qu’il a passées sur le terrain.
M. A.
Il a encore une fois encaissé un but évitable
Ghalem, les fautes s’accumulent
Les Nahdistes en veulent au portier Mohamed Ghalem, encore une fois fautif sur un but encaissé par son équipe.
On se demande comment un gardien de but aussi expérimenté peut encaisser un but sur coup franc, alors que le cuir a été botté sur son côté. Ghalem a d’ailleurs placé son mur sur le côté droit de ses bois, tout en décidant de couvrir le côté gauche, mais voilà que la frappe de Boumechra est allée se loger dans ce même côté gauche, là où la responsabilité du gardien est totalement engagée. Une bourde qui vient s’ajouter à celles commise par ce même Ghalem face à la JSK et le MCO, lorsqu’il avait encaissé à deux reprises des buts sur des frappes dans des angles fermés. Une énième bourde qui doit pousser le coach Broos à revoir ses plans, en ressortant du tiroir un Mokrani bien plus rassurant, car il est bien évident que Ghalem est un gardien bon pour la retraite.
Une attitude inadmissible
Fautif sur le premier but encaissé par son équipe, le portier Mohamed Ghalem se devait de montrer l’exemple à ses coéquipiers en observant une humble attitude, comme certains l’ont si bien fait, quittant les vestiaires tête baissée. Mais ce fut loin d’être le cas pour Ghalem qui au lieu de se faire tout petit se distinguera par une attitude inadmissible. En effet, au moment où les joueurs s’apprêtaient à quitter les vestiaires, le coach Hugo Broos était lui en train de livrer ses impressions d’après-match aux journalistes présents devant la porte des vestiaires de son équipe. Voyant que l’issue était bouclée par la présence massive des journalistes, Ghalem ne trouvera pas mieux que de pousser violemment notre correspondant pour se frayer un chemin, tout en lançant un commentaire qui confirme la petitesse de ce gardien de but. Une attitude incompréhensible pour un gardien de but qui ne fait qu’accumuler les mauvaises prestations.
M. A.
Il était encore une fois dans les tribunes
Hannachi bloque Zemiti
L’un des faits notables qui a retenu notre attention lors de ce derby entre le NAHD et l’USMH, c’est le fait que l’entraîneur adjoint du Nasria, Farid Zemiti, prenne place au niveau de la tribune officielle et non pas sur le banc des remplaçants. Zemiti n’est d’ailleurs pas encore qualifié au Nasria par la Ligue de Football Professionnel. La raison de la non-qualification de Zemiti est toute simple, c’est le président de la JS Kabylie qui bloque Zemiti, en refusant de lui délivrer sa lettre de libération. Mohand-Cherif Hannachi affirme que Zemiti lui doit de l’argent, lequel n’aurait pas remboursé une partie des salaires qu’il avait touchés lorsqu’il s’était engagé avec la JSK, selon bien évidemment le président de la JSK. Pour sa part, Zemiti est serein, il aurait même signifié à ses dirigeants qu’il se chargera lui-même de régler son conflit avec Hannachi, afin de pouvoir bénéficier de sa licence d’entraîneur adjoint du Nasria.
M. A.
Benayad en pleurs
Alors qu’il a dû être remplacé à la surprise générale par son coéquipier Nouri Ouznadji, Mourad Benayad n’en croyait vraiment pas ses oreilles lorsque son coach lui avait annoncé son remplacement. Le joueur a même fondu en pleurs pendant de longues minutes, au niveau des vestiaires, lui qui ne comprenait certainement pas la décision de son coach de le remplacer, d’autant plus que sa prestation lors du premier half était bonne, lui qui fut derrière le penalty obtenu par son équipe.