Revenant sur le tirage au sort qui s’est déroulé la semaine passée à Malabo, le sélectionneur du Sénégal affirme avoir eu un bon groupe. «Vous voulez parler du groupe ? C’est un bon groupe. C’est un groupe avec de bonnes équipes. On verra ! Voilà, je ne peux pas dire autrement. Ce sont de bonnes équipes, notamment l’Algérie qui est en Afrique du Nord. Il n’y a rien de particulier. Nous avons aussi l’Afrique du Sud. Et, enfin, le Ghana. Ce sont toutes de bonnes équipes. Ce n’est pas la même chose de jouer chaque équipe. Et la façon de jouer est aussi différente. Il n’y a rien de particulier. L’Algérie a un football un peu plus technique, la finition. L’Afrique du Sud avec de la valeur athlétique. Le Ghana, comme le Sénégal, a ce mélange de puissance et de technique. On en saura plus quand on va les visionner. On saura ce qu’elles sont capables de faire. On verra comment quel style de jeu ils sont capables de produire sur le terrain.»
«Les conditions d’hébergement seront difficiles»
L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille et des Girondins de Bordeaux a répondu aux questions concernant la ville de Mongomo, la ville qui accueillera le Sénégal au cours de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations. Il se trouve que le souci principal de Giresse ne sera pas les conditions climatiques mais ce sera beaucoup plus une affaire d’infrastructures, notamment les hôtels. «Il y a une bonne condition climatique. Ce n’est pas terrible. Il fait bon ici, ça va. Ce ne sont pas les conditions climatiques qui poseront problème, mais ce sont les conditions d’hébergement et d’entraînement qui vont être plus compliquées que les conditions climatiques.» En effet, le coach se trouve déjà sur place pour visiter les différentes installations pour essayer de choisir le meilleur site possible et être hébergé dans des conditions normales. «On est en train de visiter. Déjà qu’il n’y a pas beaucoup de possibilités. Il y a la CAF qui gère aussi. On verra ce que ça peut être. C’est acceptable, car il n’y a pas beaucoup de possibilités. Il y aura quatre équipes, c’est ça la difficulté.» Ce n’est pas tout puisqu’Alain Giresse sait que les bons hôtels se font rares à Mongomo et surtout que le Sénégal devra avoir sa propre logistique pour passer un bon séjour. «Ce n’est pas la bonne logistique qui va faire qu’on va avoir des hôtels. Notre logistique à nous, la technique, c’est autre chose. C’est qu’ici il n’y a pas beaucoup d’hôtels de qualité. On ne va pas les fabriquer, c’est ça le problème. On peut avoir toute la réussite du monde, mais s’il n’y a pas, il n’y a pas d’hôtels.»
«Les terrains d’entraînement se font rares»
Dans la foulée, le coach a abordé la question relative à l’outil de travail, à savoir les terrains d’entraînement mais là aussi il se montre assez sceptique. «Les terrains d’entraînement, c’est pareil. Les terrains d’entraînement, pour le moment ils sont rares. Ça va, on va voir. On vient de visiter le stade, le site de la compétition, tout est à refaire. Mais là, tout est à refaire. Il y a beaucoup de travail en vue. Et je comprends. Parce ce pays vient d’hériter de l’organisation de la CAN 2015. Il y a d’énormes sacrifices à faire. On est en train de partager les informations avec les gens de la fédération. En fonction du groupe, on devrait voir tout ça en place.»
I. Z.