Il n’a pas voulu dire davantage, mais les personnes qu’il a visées se reconnaîtront sans nul doute. Après avoir observé le silence pendant plusieurs semaines par rapport aux sanctions infligées à son équipe suite au décès d’Albert Ebossé à la fin de la rencontre face à l’USMA, le président de la JSK revient à la charge : «Je ne voulais pas parler, car si je parle, des têtes vont tomber. Ceux qui ont injustement sanctionné la JSK doivent lever la sanction, car notre club a été victime dans ce qui s’est passé.»
«S’il y a quelqu’un qui a été affecté par la mort d’Ebossé, c’est bien moi»
Sur la polémique qui a éclaté suite à la mort d’Albert Ebossé à la fin de la rencontre face à l’USMA, le président de la JSK ne veut polémiquer avec personne. «S’il y a quelqu’un qui a été touché par la mort d’Ebossé, c’est moi. J’ai été même évacué à l’hôpital après sa mort», a rappelé le président Hannachi.
«Je ne laisserai personne casser la JSK»
Croyant dur comme fer que la JSK ne mérite pas d’être sanctionnée par la Ligue de football professionnel et la Confédération africaine de football, le président Hannachi affirme : «Celui qui cherche à tout prix à casser la JSK, cela se retournera contre lui. C’est lui qui sera cassé à la fin, car la JSK a des hommes pour la défendre. Je ne laisserai personne la casser tant que je suis là.»
«Pourquoi tout cet acharnement contre la JSK»
Dénonçant avec fermeté les sanctions prises à l’encontre de la JSK suite à la mort d’Albert Ebossé, le président Hannachi estime qu’il s’agit tout simplement d’un acharnement contre son équipe. «Je me demande pourquoi tout cet acharnement contre la JSK. Il est temps que les sanctions prises à l’encontre de notre club soient levées. Ce n’est pas normal tout ce qui s’est passé. Je ne comprends pas pourquoi on nous oblige toujours à recevoir en dehors de Tizi Ouzou, alors que la JSK a été victime dans ce qui s’est passé. Je ne baisserai pas les bras tant que cette injustice n’a pas été réparée.»
«On était partis en Egypte pour un match amical et non pour régler des comptes»
Critiqué pour avoir fait des déclarations fracassantes à l’encontre des instances sportives algériennes lors du déplacement de son équipe en Egypte où elle a joué un match amical face au Zamalek, le président Hannachi explique : «On était partis en Egypte afin de jouer un match amical face au Zamalek et non pas régler des comptes avec qui que ce soit. La rencontre a été suivie par quelques ministres dont celui des Affaires étrangères algérien. C’était un match de réconciliation entre les peuples égyptien et algérien, mais certaines personnes ont mal interprété cette initiative. Moi, je n’ai rien volé pour avoir peur.»
«Cette mascarade du huis clos doit cesser»
Luttant contre vents et marées pour que la sanction prise à l’encontre de la JSK soit levée, le président Hannachi pense que le huis clos est une fuite en avant. «Tous les présidents de clubs doivent réagir. Cette mascarade du huis clos doit cesser. Je le dis et je le répète, la suspension du 1er-Novembre doit être levée. Ce n’est pas logique qu’on sanctionne la JSK, alors qu’elle a été victime dans ce qui s’est passé.»
«Un autre club aurait disparu»
Privée de son public et de son stade dès la deuxième journée de championnat, la JSK a réussi à finir la saison en beauté en enchaînant avec deux victoires consécutives, l’une en coupe d’Algérie face au MCEE et l’autre en championnat devant le CSC. «Avec toutes les sanctions qui nous ont été infligées, la JSK reste toujours debout. Je pense que s’il s’agissait d’un autre club, il aurait disparu. Dieu merci, on est là pour veiller à la bonne marche de l’équipe.»
«Je suis satisfait du bilan de cette phase aller»
Heureux de la victoire enregistrée devant le CSC pour le compte de la dernière journée de la phase aller, le président de la JSK se dit satisfait du parcours réalisé par ses joueurs jusqu’à maintenant. «Malgré tous les problèmes auxquels est confronté le club depuis la mort d’Ebossé, on a enregistré des résultats satisfaisants. Je suis satisfait du bilan de cette phase aller, mais on tentera de faire mieux à la phase retour», a promis le président Hannachi.
«Je viens de finaliser avec un 2e Camerounais»
Le président Hannachi a révélé à la fin de la rencontre face au CSC qu’il a conclu avec un deuxième joueur camerounais dont il a tu le nom. «On vient de finaliser avec un deuxième joueur camerounais qui sera à Tizi Ouzou au début de la semaine prochaine. On a recruté déjà deux attaquants, à savoir le Camerounais Gaël Nkama Grégoire et l’émigré Karim Boutadjine, je promets à nos supporters que la JSK reviendra en force à la phase retour», a-t-il confié. Ce défenseur camerounais qui a évolué dans le championnat portugais sera appelé à prendre la place de Kerrar qui rejoindra officiellement le club irakien d’Al Zaoura aujourd’hui.
«Je veux prendre tout mon temps pour l’entraîneur pour ne pas me tromper comme le MCA»
Au sujet du successeur de François Ciccolini, le président Hannachi veut prendre tout son temps avant de faire son choix. «Je ne veux pas me précipiter concernant l’entraîneur pour ne pas me tromper comme le MCA. Les Mouloudéens ont recruté Arthur Jorge, mais les résultats ne suivent toujours pas. Moi, je prendrai tout mon temps avant de choisir le futur entraîneur. Je fais confiance au duo Labane-Hamenad qui est en train de faire du bon travail. Je rassure nos supporters que la JSK reviendra en force à la phase retour et qu’ils seront fiers de leur équipe. Ils ont confiance en moi et je ne vais pas les décevoir.»
«Le stage pourrait avoir lieu en Tunisie»
Moins de 48 heures après avoir déclaré que le stage se déroulera à Boumerdès, le président de la JSK a déclaré à la fin de la rencontre face au CSC que son équipe pourrait effectuer sa préparation hivernale en Tunisie. «On a opté pour Boumerdès pour le stage hivernal, mais l’éventualité de se préparer en Tunisie n’est pas à écarter. Cela dit, au moment où je vous parle, il n’y a rien d’officiel», a conclu Hannachi.
A. H.
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