Le sélectionneur du Sénégal Alain Giresse était l’invité de l’«Intégrale Sport» ce mercredi sur RMC ; il a évoqué la difficulté de jouer dans le groupe H durant la prochaine CAN, plus précisément face à l’Algérie ou encore le Ghana.

 Alain Giresse se méfie de l’équipe nationale algérienne ainsi que de celle du Ghana, ses premiers adversaires lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations. Invité à la radio française RMC, il a affirmé : «C’est un groupe costaud avec deux mondialistes, l’Algérie et le Ghana, qui ont fait des choses intéressantes au Brésil. L’Afrique du Sud a fait des  qualifications tout à fait remarquables. Cela veut dire qu’il faudra qu’on soit prêts dès les premiers matchs. Ça ne va pas se jouer à grand-chose. Chaque rencontre aura son importance. Notre premier match contre le Ghana ne sera pas forcément déterminant. Ça va être serré. Il va falloir bien se préparer pour être au niveau.» Lors de la compétition africaine tant attendue, qui débutera le 17 janvier en Guinée équatoriale, les Lions, adversaires des Fennecs, seront logés à Mongomo, une petite ville de l’est du pays dépourvue d’infrastructures. Le sélectionneur du Sénégal Alain Giresse craint donc les conditions difficiles auxquelles il devra faire face avec son équipe une fois sur place. «Il y a une préparation mentale à faire. C’est sûr. C’est un élément que je vais développer. Je ne peux pas les laisser dans la découverte. Je suis content d’avoir fait le déplacement jusqu’à Mongomo pour me rendre compte de ce qui nous attendait et pouvoir faire passer le message au groupe», a-t-il déclaré. La presse sénégalaise fonde beaucoup d’espoir sur leur équipe nationale, alors que cette dernière n’a encore jamais remporté la CAN. Alain Giresse, quant  à lui, veut que son équipe remette les pieds sur terre. «Le Sénégal n’a jamais gagné la CAN, c’est une réalité. Malgré ça, les médias sénégalais revendiquent des objectifs en disant qu’on est un grand pays de football. Mais on ne peut pas dire que le Sénégal est un grand pays de football en s’appuyant sur un palmarès qui est quasiment vierge. Il y a du travail à faire. Le problème, c’est que ça crée des incompréhensions entre la présentation de la compétition et le travail qu’il y a à accomplir pour être performants. »

M. K.