Cette CAN 2015, organisée à la dernière minute en Guinée équatoriale, n’a pas fini de créer de mauvaises surprises. Les sélections qui se rendront dans le pays organisateur de la 30e édition de la CAN devront se débrouiller après la commission d’organisation ait informé les fédérations de l’impossibilité d’assurer les transports.

Alors qu’a départ il était prévu que le comité d’organisation de la CAN en Guinée équatorial assure le transport des 16 pays qui se rendront dans ce pays pour disputer la CAN 2015, coup de théâtre, ladite commission a informé les fédérations concernées qu’en raison de la crise actuelle qui secoue le pays, le financement des transports des équipes ne pourra pas être assuré comme il l’était convenu au début. En raison entre autres de la chute du prix du pétrole, la commission d’organisation s’est excusée de ne pouvoir assurer les transports des équipes. En ce qui concerne l'Algérie, elle est désormais contrainte de se débrouiller et trouver le moyen d’assurer elle-même son transport. D’ailleurs, la FAF enverra une délégation pour faire en sorte que les Verts ne soient pas perturbés par ce facteur. En effet, vendredi 9 janvier, une délégation conduite par Zefzef et Sadi se rendra en Guinée équatoriale pour préparer le terrain et voir ce qu’il en est réellement de ce problème de transport. Le cuisinier de l’EN aussi sera du voyage avec ladite délégation pour vérifier également si sur le point de vue culinaire il n’y a pas de problèmes puisqu’il faut maintenant se préparer à toutes les éventualités. Se rendant une semaine avant l’arrivée de la sélection algérienne sur les lieux, la délégation devra trouver le moyen d’assurer le transport des joueurs d’une ville à une autre ou tout simplement de leur quartier général aux stades d’entraînement. Ceci étant, les frais de transports devraient être assurés par la CAF qui a déjà déboursé beaucoup d’argent pour l’organisation de la CAN et sera contrainte une nouvelle fois de payer le transport de toutes les équipes participant à la coupe d’Afrique des nations.

Le stade d’entraînement, un autre souci pour les Verts

Un autre problème fait surface à quelques jours seulement du début de la CAN. Manquant de terrains d’entraînement et n’ayant pas eu le temps qu’il faut pour tout mettre en place, la Guinée équatorial manque d’infrastructures pour abriter plusieurs équipes en même temps. Les terrains d’entraînement est d’ailleurs le principal souci des équipes qui doivent effectuer des séances pour peaufiner leurs stratégies pour la compétition. En ce qui concerne l’Algérie, ce n’est qu’après un tirage au sort avec les trois autres équipes qui sont dans son groupe qu’elle saura quand pourra-t-elle bénéficier du stade de Mongomo. L’EN qui arrivera le 15 janvier en Guinée équatoriale devrait bénéficier de deux séances sur le terrain du stade de Mongomo et d’une autre sur un autre petit terrain d’entraînement. Etant donné que la réglementation indique que les équipes doivent obligatoirement bénéficier d’au moins une séance d’entraînement sur le terrain principal de la ville, l’Algérie devrait cependant avoir droit à deux séances sur le terrain principal de Mongomo. Mais le mieux serait que les Verts bénéficient de ces deux séances le 17 et le 18  janvier si le tirage au sort leur est favorable, ce qui permettra aux capés de Gourcuff de bien préparer leur rencontre face à l’Afrique du Sud le 19 janvier prochain.

R. H.