Dans quel état d’esprit êtes-vous lors de ce stage de préparation ?
Cela fait quatre jours qu’on est arrivés, , les retardataires nous ont rejoints petit à petit. Maintenant, on est en train de former le groupe afin d’effectuer une bonne préparation avant le début de la compétition.
Votre avis sur le groupe H ?
Ce sont trois adversaires très compliqués à jouer. Ils sont tous en bonne forme. Chacun d’eux a fait un bon parcours lors des éliminatoires. Cependant, on se concentre plutôt sur ce que l’on doit faire et non sur l’adversaire. On compte bien se préparer et appliquer ce que le coach nous demande, par la suite on verra pour l’adversaire.
Après la dernière bonne prestation de Zeffane face au Mali, vous sentez-vous menacé dans votre poste d’arrière droit ?
Non, je ne me sens pas vraiment menacé. Mehdi, je ne le considère pas comme un concurrent, mais comme un frère plutôt. Pour moi, la concurrence en équipe nationale est bien présente, mais on est tous soudés et on ne veut qu’une seule chose, que l’on soit remplaçant ou titulaire, gagner pour notre pays.
Le match amical face à la Tunisie sera-t-il le vrai test avant le début de la compétition ?
Oui et non, je pense que les éliminatoires donnent un petit avant-goût de la Coupe d’Afrique des nations, surtout lorsqu’on joue de bonnes équipes, telle l’Ethiopie qui était loin lors de la dernière CAN. Cependant, le dernier match avant le début de la compétition va être important. Ce sera un bon match amical afin de bien se préparer. Il ne faut pas oublier que la Tunisie va aller défendre ses couleurs à la Coupe d’Afrique, ce sera un très bon adversaire.
Que redoutez-vous le plus durant la prochaine CAN ?
Pas grand-chose, on n’est pas là pour redouter quelque chose. On va simplement bien se préparer, on ne va pas se poser de questions. On appliquera ce que le coach nous demande et faire ce que l’on aura à faire.
Le statut de mondialiste ne vous met-il pas trop la pression ?
Non, car le Ghana a aussi le statut de mondialiste, l’Afrique du Sud a aussi joué la Coupe du monde en 2010. Donc, on n’est pas les seuls à ce niveau-là, on ne va pas se mettre une pression inutile avant de commencer ce tournoi. De toute façon, on n’a jamais déclaré qu’on était favoris, ce sont les journalistes et les gens autour qui nous donnent ce statut-là. On a un groupe difficile et on part à égalité avec les autres adversaires pour se qualifier au deuxième tour de la compétition.
Que pensez-vous des conditions auxquelles vous serez exposés en Guinée équatoriale ?
Je n’ai pas encore vu, j’attends de me déplacer pour faire un bilan des choses.
L’absence de supporters lors de la compétition sera-t-il un handicap pour vous ?
C’est quelque chose de bizarre pour nous, forcément, quand on joue, c’est pour les supporters et le pays. C’est très important pour nous, la présence de nos supporters ; quand on joue à domicile, on a toujours leur appuis et quand on entend l’hymne national, c’est quelque chose de merveilleux. Le fait qu’ils ne soient pas là pour nous soutenir, ce sera assez particulier, mais on peut comprendre qu’à des milliers de kilomètres, ils ne puissent pas se déplacer pour nous soutenir. On va se battre sur le terrain pour eux et pour gagner pour l’Algérie.
Votre objectif est donc de gagner cette CAN ?
On verra, c’est au coach de définir les objectifs.
M. K.