La préparation s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Excepté le forfait de Zemmamouche et la défection, juste avant le début du stage de Belkalem et Abeid, tout s’est, relativement, bien passé comme le souhaitait le patron des Verts Christian Gourcuff. Les Verts sont donc prêts pour la CAN. Prêts surtout à aller jusqu’au bout et remporter le trophée qui fuit l’Algérie depuis 25 ans.
Le peuple n’a jamais été aussi optimiste
Si le peuple algérien est aussi optimiste, c’est parce que cette équipe a vraiment le potentiel de revenir à Alger avec le trophée final dans ses bagages. Comment ne pas l’être quand on a Brahimi comme meneur, Feghouli et Mahrez comme ailiers, Slimani comme avant-centre, Mbolhi dans les buts, Medjani, Ghoulam, Bougherra et Mandi en défense, Gourcuff comme chef d’orchestre et Mohamed Raouraoua pour veiller au grain ? Les Algériens ont le droit d’y croire. Leur rêve est permis. Il est légitime. Ne pas l’être serait anormal.
Le chemin sera long et plein de danger
Le chemin vers la finale sera sinueux et parsemé d’embûches. Les deux premières étapes sont, de l’avis de tous, les plus difficiles. Il faudra sortir du groupe qui renferme le Ghana, l’Afrique du Sud et le Sénégal. Trois vraies finales. Une fois ce premier stade passé, l’Algérie devra éliminer soit le Cameroun, la Côte d’Ivoire ou le Mali. Sommes-nous capables de réaliser cet exploit ? Bien sûr que oui. On est la meilleure équipe africaine et arabe de l’année. Et parce que nous le sommes, on doit être meilleurs que le deuxième. Le peuple ne veut pas d’un quart de finale. Une demi-finale ne le rassasiera certainement pas. Arriver en finale ne sera certainement pas suffisant. On veut la coupe. On veut être champions d’Afrique.
A. M.