A la fin de la séance d’entraînement, l’entraîneur français du Sénéngal n’a pas caché sa déception par rapport au plan de vol choisi pour rejoindre la Guinée équatoriale. En effet, les Sénégalais sont arrivés hier à 2h du matin en provenance du Maroc. Ils ont dû faire un long trajet car ils étaient en stage du côté d’Al-Jadida au royaume chérifien. Ils ont donc rallié Casablanca par route avant de prendre un avion pour rejoindre Malabo puis Mongomo. Justement, c’est le voyage qui a irrité le coach puisque ce dernier n’a pas manqué de faire savoir qu’il était très déçu par ce long périple. D’ailleurs, il dira : «Concernant le voyage, tout ce que je peux dire c’est que c’est inadmissible ce qui s’est passé. Ce n’est pas normal qu’on se soit retrouvés confrontés à ce genre de situations. Tout s’est bien passé mais malheureusement, le voyage a été inadmissible. On est obligés d’en tenir compte sur le réaménagement puisque les joueurs ont subi la situation. Ce qui était promis n’a pas été mis en application à cause des retombées de ce voyage. Progressivement, on va retrouver un rythme normal mais il fallait tenir compte aujourd’hui du déplacement.»
«C’était une séance de reprise»
Ayant programmé une séance complète d’une heure et demie, le sélectionneur du Sénégal n’y est pas allé de main morte, mais il affirme malgré tout que ça n’était qu’une séance de reprise : «C’était un travail de reprise puisque vous avez évoqué les conditions du voyage. Il fallait leur faire retrouver le terrain et les remettre en route. Progressivement, ça va venir. Une mise en route et un travail technique de l’opposition du jeu. Ça se résumait à ça.»
«Il n’y aura pas de matchs faciles à jouer»
Invité à s’exprimer sur le premier match de son équipe face au Ghana, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux affirme que ce ne sera pas facile face à une bonne équipe du Ghana : «Il faudra le préparer. C’est un match face à une bonne équipe du Ghana, il faudra le préparer en conséquence. On sait que dans ce groupe, il n’y aura pas de matchs faciles à jouer. Il faut se préparer à ça dès la première rencontre. Il faut penser à la performance qu’on doit faire si on veut continuer le parcours.»
«Je suis un acteur, je ne fais pas de prédictions»
Dans ce groupe C, 4 équipes de qualité vont se disputer deux places seulement pour le second tour. Interrogé sur l’équipe favorite, Alain Giresse détourne intelligemment : «Celle que vous voulez. Je suis acteur, je ne fais pas de prédictions. Je ne me préoccupe pas de savoir qui sera favori. Il y a deux mondialistes qui ont un vécu déjà en Coupe du monde. Ils ont de la qualité et il ne faut pas négliger l’Afrique du Sud. Chacun appréciera extérieurement les appréciations à une ou autre équipe. »
I. Z.