Rafik, Vous revenez de blessure. Qu’en est-il de votre état de santé ?
Pour mon état de santé, Dieu merci ça fait trois jours que je m’entraîne avec le groupe et je ne ressens aucune douleur et je pense que je suis complètement guéri pour être présent durant ce premier match de la compétition et pouvoir ainsi donner un coup de main à mes équipiers sur le terrain. Je suis prêt à 100% pour prendre ma place dans l’équipe si le coach souhaite m’incorporer.
Vous avez fait des séances de visionnage concernant l’Afrique du Sud. Que pouvez-vous nous dire sur cet adversaire ?
C’est clair, c’est une équipe vraiment coriace. Ça fait longtemps que ses joueurs jouent ensemble. D’après les vidéos que nous avons visionnées, ils sont bien organisés sur le terrain et jouent bien les contres. On s’attend à ce que notre rencontre ne soit pas facile demain. On est conscients de tout ça et on espère faire une belle partie.
L’Algérie court derrière un titre africain depuis 25 ans, un quart de siècle. Est-ce que vous sentez en tant que groupe que cette fois ce sera la bonne ?
On ne sent pas à vrai dire. On est conscients que tout un peuple est en train d’attendre un titre depuis fort longtemps maintenant. On sait qu’ils sont derrière nous et ce paramètre nous donne un appui psychologique pour tout faire et incha Allah ramener ce trophée au pays.
Etant un des éléments les plus anciens de l’équipe, quel est le message que vous allez délivrer pour vos équipiers ?
Ne rien lâcher et essayer de les mettre en confiance. Tout donner pour ne pas avoir de regrets par la suite. Il faut jouer notre jeu, le résultat viendra tout seul. L’essentiel est, comme je l’ai dit, c’est de tout donner et ne rien lâcher. Après, tout ce qui vient c’est du bénéfice.
On cherche à vous présenter comme des favoris, cependant, vous sentez-vous favoris pour autant ?
On sait qu’on sera attendus et on sera une équipe à redouter. Je ne vais pas dire qu’on est favoris ou non, mais on est une équipe à redouter. Ce sera certes une petite pression qui pèsera sur nos épaules mais tous mes équipiers savent bien gérer cette pression. D’ailleurs, ça nous transcende pour aller de l’avant.
Vous affrontez le Sénégal lors du troisième match. Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe ?
Pour le moment, nous ne sommes pas là pour le Sénégal mais je sais très bien que c’est une bonne équipe, un grand d’Afrique. J’espère que d’ici là, on aura très bien étudié cette équipe.
I. Z.