«Le jeu était plus cohérent que face à l’Afrique du Sud»
«Si l’on fait l’analyse du match, c’était beaucoup plus cohérent que contre l’Afrique du Sud, au niveau de l’organisation c’était mieux, sur le plan défensif il y avait beaucoup plus de solidité, mais on n’avait pas la capacité de donner du rythme, et ce pour plusieurs facteurs », dira-t-il d’emblée.
«On ne s’est pas adaptés à la pelouse»
Pour le coach, il n y a pas l’ombre d’un doute, la pelouse a fait son effet et était derrière la défaite concédée par son équipe, il n’oublie pas aussi la chaleur vu que la partie d’hier s’est jouée à 17h. «Il y avait 2 facteurs, le premier c’est la qualité de la pelouse qui ne permet pas de développer un jeu de passes, et à laquelle on a du mal à s’adapter, très clairement, et à chaque fois qu’on voulant construire de derrière on se mettait en difficulté, à donner le rythme.»
«La chaleur ne nous a pas permis de percuter»
Le coach évoque aussi la chaleur l’une des raisons, selon lui, de la défaite.« Et puis, le 2e facteur ce sont les conditions climatiques qui ne permettent pas d’aller percuter et d’élever la vitesse dans notre jeu offensif, on a plutôt géré la rencontre, même si on avait pu faire la différence sur l’action de Nabil Bentaleb à un moment du match où on commençait à trouver des espaces, sur le but on n’est pas exempts de tout reproche, on perd un ballon anodin et qui nous fait perdre un match.»
«On abordera le Sénégal sans calculs»
Le coach, fidèle à sa méthode, essaye de positiver, il trouve que l’équipe ne changera pas d’objectifs, il projetait de jouer le Sénégal pour gagner, et vu les résultats d’hier, le but reste le même. «C’est bien sûr cruel de perdre un match à la dernière minute, ça ne change pas fondamentalement le dernier match car il faut et il fallait absolument gagner, avec un nul, il fallait aussi un autre score, ça a le mérite d’aborder le match de Malabo sans calculs.»
«Je regrette le manque de vitesse»
Un de nos confrères ghanéens a demandé au coach s’il y avait des similitudes entre le premier match de l’EN et celui d’hier, Gourcuff était catégorique : il n y avait rien de similaire. «Ce n’est pas du tout le même match que le premier, ni le même scénario, et ça se termine par une défaite, lorsqu’on analyse le match, c’est un match complètement différent qui était beaucoup plus structuré, une équipe aussi du Ghana qui est différente, et on a seulement à regretter ce manque de vitesse.»
«On est restés cohérents jusqu’à cette dernière minute»
Le coach pense que les espaces qui sont devenus visibles en 2e mi-temps pouvaient être exploitables et regrette l’action anodine ayant amené le but ghanéen. «Aujourd’hui, sur la 2e mi-temps, il y a eu plus d’espaces, on est toujours restés cohérents et ce jusqu’à la dernière minute où ça s’est joué sur un dégagement, une action anodine où ils nous prennent de vitesse.»
«À Malabo, il y aura un terrain qui permettra le développement de notre jeu»
Le coach qui a insisté sur les conditions dans lesquelles le match a eu lieu est confiant concernant l’état de la pelouse du stade de Malabo qui est donc sur une issue positive du dernier match. «Aujourd’hui, il y a deux facteurs à prendre en considération, il y a la chaleur, mais sur le terrain il y a un jeu de passes et un jeu technique qu’il est impossible de faire ici,
Ça change fondamentalement les premières relances, après il y a eu aussi la chaleur, à Malabo, il y a aussi le terrain qui, je l’espère, nous permettra un jeu beaucoup plus fluide et très rapide», conclut-il.
S. M. A.